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Publié le 30/10/2012

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L'humanité a toujours eu une tendance civilisatrice qui l’a amenée à se développer matériellement. Charles Beaudelaire, grand poète du XIXème siècle, écrivit en 1851 que ce progrès était inutile car l'homme restait attaché à son comportement et à son mode de pensée sauvages. Le terme « sauvage « désigne par définition ce qui n'est pas civilisé. Beaudelaire stipule donc que l'évolution de la civilisation laisse la nature humaine immuablement primitive, incapable de progresser spirituellement. Ainsi, l'homme ne devrait pas passer son temps à rechercher le développement de ses techniques ou de sa technologie si son instinct sauvage continue de le dominer. Le progrès, qui dans le cadre de ce sujet-ci est technique, est-il réellement superflu en raison de l'incapacité de l'être humain de sortir de l'état sauvage et primitif, de développer son côté moral? Tout d'abord, il convient de comprendre le contexte dans lequel Baudelaire émit son opinion. La révolution industrielle générait en ce XIXème siècle de nombreuses inégalités sociales. Le progrès technique n’avait qu’accru le fossé entre les riches et les pauvres et mené une partie de la population à être exploitées. Les moyens techniques ont continué leur évolution depuis lors mais la situation n’est plus la même dans la monde de l’industrie, bien que les inégalités demeurent. Il y a par ailleurs toujours une certaine exploitation économique dans certaines usines du Tiers Monde, qui vont parfois jusqu’à perpétuer le travail des enfants. Toutefois, il existe de nombreuses associations qui luttent contre les inégalités sociales et les mauvaises conditions de travail. Que leurs effets soient réels ou non, elles témoignent de l’entraide, de la compassion, et de la compréhension dont peuvent faire preuve les êtres humains. De plus, l'humain garde génétiquement toujours en lui une part animale et primitive. Cette part génétique peut transparaître dans son comportement. La guerre a témoigné de la cupidité et l'envie de... [continue]       En conclusion, Baudelaire a écrit cette citation à une des époques de l’histoire où le progrès technique a généré le plus de souffrances et démontré la partie sauvage qui sommeille en chaque être humain et, malgré les importants progrès réalisés, on ne peut pas dire que les inégalités sociales et l’exploitation économique ont complètement disparu mais de nombreuses associations témoignent de la compassion et de la solidarité humaine de par leur combat contre ces injustices. En outre, l’homme garde génétiquement en lui une partiesauvage qui peut transparaître dans ses actes (comme la guerre).

«   En conclusion, Baudelaire a écrit cette citation à une des époques de l'histoire où le progrès technique a généré le plus de souffrances et démontré la partie sauvage qui sommeille en chaque être humain et, malgré les importants progrès réalisés, on ne peut pas dire que les inégalités sociales et l'exploitation économique ont complètement disparu mais de nombreuses associations témoignent de la compassion et de la solidarité humaine de par leur combat contre ces injustices.

En outre, l'homme garde génétiquement en lui une partiesauvage qui peut transparaître dans ses actes (comme la guerre).. »

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