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La Cour Du Lion de La Fontaine

Publié le 01/08/2010

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La Fontaine rappelle un fait historique : La convocation des Etats Généraux le 5 mai 1789. Ici, ce fait historique est transformé en élément de propagande. Au vers 14, le verbe « étal[er] « a un caractère ostentatoire. Il y a sur manifestation des richesses du roi. On peut voir aux vers 15-16 un effet de rupture : « Quel Louvre ! _un vrai charnier, dont l’odeur se porta D’abord au nez des gens. L’Ours boucha sa narine : «_ Il y a reprise du nom propre « Louvre « déjà évoqué au vers précédent (14). De plus, au vers 15, il y a un point d’exclamation qui évoque la valeur dépréciative ; d’autant que le sens en est précisé par le terme du « charnier «. L’adjectif « vrai « sert à confirmer la validité du terme « charnier « choisi par l’auteur. Ici, le pouvoir est bien représenté par le lion qui est le roi animal. On voit donc cette transposition. La Fontaine a recours à l’alexandrin pour décrire l’insalubrité de la demeure royale. Il nous montre que la fiction animalière doit être transposée dans le monde des Hommes. Les effets sont immédiats (« l’ours boucha sa narine «), il ya un drame en 3 actes : La réaction de l’ours (v. 16 à 19) Il y a blâme implicite : le geste de l’ours La réaction du singe (v. 20 à 26) Il y a éloge explicite du singe. Le singe est un flagorneur (sotte flatterie). Il est aussi obséquieux. Il manie la rhétorique. La Fontaine a recours à l’énumération qui donne un effet d’accumulation. Le discours du singe est rapporté au Discours Indirect Libre. Il y a condamnation morale du rôle de courtisan  l’être c’est renoncer à la franchise. L’intervention du renard (v. 28 à 32) Le renard est conforme à sa nature : rusé et intelligent. Il essaye de dissimuler Le roi aime la dissimulation. C’est un homme sévère. Si on ne lui dit pas ce qu’il veut entendre, il nous « envoie chez Pluton «. C’est lui qui décide tout. Avis de La Fontaine : ne pas être sincère, ni flatteur du moins rester dans une certaine limite. Cela montre la difficulté d’être ami du roi. Le « vous « est destiné aux courtisans et aux lecteurs. Il donne des conseils. La leçon que l’on peut tirer de cette fable est valable même à notre époque. C’est une leçon de sagesse et de prudence. Il faut savoir mesurer ses paroles et ses actes. Il vaut mieux dire des choses que les gens veulent entendre. La Fontaine veut dire que certaines qualités peuvent devenir des défauts, comme la sincérité. Il faut donc savoir s’adapter à la situation. _ La Fontaine_, à travers ses fables, a marqué le 17ème siècle. Il critique la cour et surtout Louis XIV. Louis XIV est représenté par le lion qui symbolise la brutalité. Il tire de ses fables une morale qui est valable aussi bien au 17ème siècle qu’à notre époque. Cette dénonciation n’est pas violente. En revanche au 18ème siècle, les philosophes vont blâmer le système plus violemment. L’utilisation des animaux dans ses œuvres permet à La Fontaine de ne pas être censuré. C’est un moyen d’éviter la censure mais ce n’est pas le seul.

Questions envisageables :

S’agit-il d’une satire politique ? Comment se déroule l’argumentation ? Quelle est la dimension satirique de ce texte ?

 

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« 35 on relève « l'arsenal », qui est par définition un dépôt d'armes, de munitions, ou encore un lieu de construction,d'entretien et d'armement des navires de guerre.

Quoi qu'il en soit, dans l'esprit antimilitariste de l'auteur, il s'agitd'un danger.

De plus, on relève "le bateau d'Ouessant" au vers 36 qui est par dénotation péjoratif.

En effet, il existeun proverbe breton qui dit que « Qui voit Ouessant voit son sang".

Ce vieux dicton illustre le danger qu'il y avait àpasser le raz de Sein et à s'approcher d'Ouessant à l'époque où les bateaux n'étaient pas motorisés.Le renversement se fait au vers 37 avec un cri de douleur beaucoup plus rauque que tendre dans l'interjection "Oh".La guerre fait irruption dans le bonheur amoureux et le ton change.

La familiarité du début s'efface.

Et le motemployé est d'autant plus fort et marquant que c'est une injure "Quelle connerie la guerre".

Le poète s'indignecontre la guerre qui détruit l'amour et la condamnation antimilitariste s'exprime avec violence puisque le poèten'hésite pas à employer un vocable argotique qui manque de poésie.

Pourtant, ce manque de lyrisme flagrant estcompensé par la force du message.

Le langage courant est impuissant à traduire la révolte des cœurs purs.

Onremarque l'utilisation d'un jeu d'allitération très dures : -/k/-/k/-/r/-/gu/-/r/ : sonorités gutturales.Puis, il se pose de nombreuses questions, il ne s'y retrouve plus.

Le registre pathétique se fonde à nouveau sur lamétamorphose de l'image de la pluie qui reprend une apparence classique, celle du déluge destructeur, mis en valeurpar une accumulation d'adjectifs à connotations péjoratives et par le réseau lexical très présent de la guerre.Pourtant il se souvient et marque un temps d'arrêt dans son émotion avec "Et celui qui te serrait dans ses bras",suivi du rejet qui met en valeur le mot "Amoureusement", si long qu'il nous oblige à la lecture, à marquer un temps.Ce moment de repos est brusquement arrêté par un retour à la réalité difficile à accepter et qui se base sur desquestionnements "Est-il mort ou bien encore vivant".

Dans les deux cas, les deux amants sont séparés par le conflit.Il s'agit bien évidemment de la SGM.Après une reprise anaphorique du vers 37, suit une phrase qui se rapproche de celle qui constituait les vers 2 et 7"Il pleut sans cesse sur Brest".

La différence est qu'elle est au présent de l'indicatif, et décrit donc une vérité, etl'allitération en /s/, reflète le sifflement terrible des bombes, à mettre en parallèle avec les gouttes d'eau du début.Au-delà du drame amoureux, le spectacle des ruines de Brest transformé en paysage de cauchemar, désespère lepoète, comme le prouve le vers 48 "Mais ce n'est plus pareil". 2.2 Le pessimisme de PrévertCe désespoir s'exprime par une métaphore et une comparaison.

La métaphore se situe au vers 50 où l'orage désignela violence et le malheur.

La comparaison est celle des nuages avec des chiens : on note le terme « crever »(s'ouvrir en s'éclatant pour les nuages, mourir de façon violente pour les chiens).

Cette comparaison est développerdans des termes affreux et désespérant "disparaissent", "vont pourrir au loin", "Au loin très loin de Brest".A partir du v.46, il n'est plus question ni de Barbara ni de celui qu'elle aime.

Toute la place est faite au désastre quiest marqué par une métrique brève : c'est l'expression de la violence soudaine des bombardements qui n'ont rien àvoir avec la douceur bienfaisante de la pluie des premiers vers.

On remarque également la forte présence dans lesquatre derniers vers de l'allitération en –r (Brest, pourrir, Brest, reste, rien) qui exprime toute la violence de laguerre.On relève une succession de négations, de termes absolus et de mots à caractère péjoratifs, pour décrire unesituation qui semble ne jamais pouvoir être résolue.

La désolation est à son comble lors du dernier vers qui setermine par le mot "rien" qui donne l'idée de destruction absolue et illustre le triomphe du néant et de la mort commele verbe « pourrir » (vers 56). Conclusion Dans le poème "Barbara", l'amour a la capacité d'engendrer autour de lui un environnement positif.

Le paysagedevient le miroir du bonheur.

En réalité la visée du poème est une critique virulente de la guerre.

Le poète atteintson objectif avec fort peu de moyens puisqu'il n'a recours qu'à une seule image : la pluie.

C'est ainsi qu'il parvient àdénoncer avec force les horreurs du conflit.La simplicité du vocabulaire, les effets de reprise et de refrain, le caractère universel des thèmes évoqués (l'amouret le bonheur, la guerre et la destruction), l'expression directe de la révolte du poète, expliquent que ce texte misen musique et en chanson a atteint le plus large public.. »

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