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La grippe espagnole:aspect médiacal

Publié le 24/03/2011

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La grippe espagnole :

 

 Cette grippe tint son nom du fait que l’Espagne était l’un des rares pays à ne pas faire la guerre entre 1914 et 1918 et pouvait en parler dans sa presse sans censure, contrairement aux autres pays. Les pays en guerre ont nommé cette grippe ainsi, afin de se déresponsabiliser des morts causés par cette grippe, puisqu’ils devaient déjà endosser la responsabilité de la guerre et ses morts. Elle fut l’une des plus meurtrières et sévit à la fin de la première guerre mondiale. Afin d’analyser cette grippe, nous ferons un résumé se centrant sur les aspects médicaux, sociaux, ainsi qu’économiques, à partir du film : « La Grande Tueuse ».

 

1)    Aspect médical :

 

La première guerre mondiale faisait rage et tua 10 à 12 millions de personne, mais ce fut compter sans un autre élément. Cette guerre abritait un virus, un virus tueur. Au début, cette grippe ne se manifestait que par un léger rhume de cerveau, qui infectait toutes les personnes d’un bistrot, puis une épidémie, qui touchait principalement les jeunes et les villes, puis ce fut une pandémie, qui concerna près de la moitié de la planète, soit 1 milliard de personnes.

A la fin de la première guerre mondiale, on assistait à d’énormes progrès scientifiques en ce qui concernait la médecine : vaccin, sérums (pas toujours efficace), etc. On assistait au triomphalisme médical : typhus et choléra sont quasiment éradiqués (en Occident). On effectuait des listes des maladies (rougeole, diphtérie,…), mais une maladie n’attirait pas l’attention des médecins : la grippe. Elle n’était qu’une maladie saisonnière, peu mortelle et donc sans intérêt. Mais cette maladie sans importance commençait à causer des complications pulmonaires, puis ces complications diminuaient et augmentaient, ainsi de suite. La grippe arrivait par petite vaguelette, sans jamais attirer une attention particulière de la part de médecins.

Il était (et il est toujours) très facile d’être contaminer par cette maladie. Il suffisait de s’approcher de quelqu’un qui toussait ou éternuait ou tout simplement en touchant une surface, touché précédemment par une personne infectée.

Pendant la guerre, la grippe tuait peu, mais affaiblissait toutes les armées, notamment par des complications pulmonaires (pneumonie). La grippe et la guerre formèrent un couple diabolique et d’autant plus dévastateur, provoquant énormément de morts.

H1N1, de son nom scientifique, est un virus qui s’attache à la gorge, grâce à ses protéines de surfaces. La maladie est indécelable pendant 12 heures. En moins de 10 heures, des dizaines de milliers de virus infectent les cellules de notre organisme. Des millions de virus envahissent notre gorge et notre corps commence à réagir à partir de 24 heures. Les symptômes de cette maladie sont : maux de tête ; fièvre ; courbatures ; complications pulmonaires.

Aucun médicament de l’époque ne fonctionnait. Les médecins tentèrent de faire un vaccin, mais sans succès. La seule solution était de mettre en quarantaine les patients malades.

Cette grippe était d’origine aviaire, c’est-à-dire qu’elle touchait un grand nombre d’espèces (oiseaux ; animaux domestiques…). Suite à plusieurs mutations, le virus infecta également l’homme. Dans les années 1918, on assistait à des mutations de cette grippe, qui devenait de plus en plus dangereuse et ravageuse.

Les éléments favorables au développement de cette grippe sont : un lieu, où passent des oiseaux migrateurs ; des animaux domestiques ; une foule de personnes. Grâce à (ou plutôt à cause de) la guerre, tous ces éléments pouvaient être réunis. La guerre a permis au virus de se développer.

Entre le printemps et l’été 1918, ce virus subis de nombreuses mutations, rendant le virus plus transmissible et plus virulent. La grippe est passée d’un tueur à un tueur de masse.

Lorsqu’une personne était atteinte, sa peau devenait bleuâtre, comme une cyanose. La peau s’assombrissait, à cause du manque d’oxygène. On confondait les personnes atteintes de la grippe avec des personnes de couleurs, d’où le fait que les personnes émettaient l’hypothèse de la peste noire. Les malades mourraient en saignant du nez, de la bouche, des oreilles et des yeux. La grippe s’associait à d’autres maladies, ce qui la rendait d’autant plus violente.

Les personnes atteintes de cette grippe (15ans et 35-40 ans) mourraient, principalement par le fait que leur système immunitaire s’emballait. Leur système attaquait le virus d’une façon trop excessive. De plus, la grippe affectait également le système nerveux des malades, ce qui provoquait des troubles psychologiques, tels que la dépression, la crise de nerf, voir le suicide.

A l’époque, il n’existait aucun vaccin, ni antibiotiques (aucun remèdes contre les pneumonies).

 

 

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