La poésie allégorique: Le Roman de la Rose (XIIIe siècle)
Publié le 16/02/2011
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Le Roman de la Rose devait être la « Somme « des principes de la courtoisie : un « Art d'Aimer «. Il comprend deux parties, très différentes d'esprit et d'étendue, composées à quarante ans de distance par deux auteurs : Guillaume de Lorris (vers 1200-1210, mort après 1240) et Jean de Meung (vers 1240, mort peu avant 1305). • L'œuvre de Guillaume de Lorris est pleine d'allégories gracieuses. L'œuvre est entièrement symbolique, aussi le style, souvent délicat et subtil, manque d'animation. • L'œuvre de Jean de Meung est remplie d'idées hardies ou subversives. Loin de la courtoisie raffinée de son prédécesseur, Jean de Meung, agressif et tumultueux, s'en prend directement aux institutions : à la justice, à la propriété, à la royauté, à la religion (et non seulement aux moines), au mariage (et non seulement aux femmes), etc. Le Roman de la Rose devint promptement l'œuvre capitale de la littérature du Moyen Age et inspira toute la poésie allégorique et abstraite qui a prévalu pendant deux siècles, jusqu'à la Renaissance.
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- LORRIS, Guillaume de (début du XIIIe siècle-vers 1237/1240) Poète L'unique texte laissé par ce poète, le Roman de la Rose, suppose une connaissance profonde de L'Art d'aimer du poète latin Ovide ainsi que la connaissance des romans de Chrétien de Troyes.
- LORRIS, Guillaume de (début du XIIIe siècle-vers 1237/1240) Poète L'unique texte laissé par ce poète, le Roman de la Rose, suppose une connaissance profonde de L'Art d'aimer du poète latin Ovide ainsi que la connaissance des romans de Chrétien de Troyes.
- LORRIS, Guillaume de (début du XIIIe siècle-vers 1237/1240) Poète L'unique texte laissé par ce poète, le Roman de la Rose, suppose une connaissance profonde de L'Art d'aimer du poète latin Ovide ainsi que la connaissance des romans de Chrétien de TroyesF032.
- LITTERATURE: Le «Roman de la Rose» (XIIIe siècle)
- Le Roman de la Rose (XIIIe siècle).