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La superstition chez Hume

Publié le 03/05/2013

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hume

NOTIN Léa Term ST2S EXPLICATION DE TEXTE 1) La Philosophie c'est historiquement construite contre certaines croyances religieuses de l'ordre de la superstition . La philosophie considère que la superstition enferme les individus dans les croyances naîves donc potentiellement dangereuses. La superstition est une déviation du sentiment religieux fondé sur la crainte de l'ignorance .C'est pour cela que l'auteur montre le côté rationnel mais aussi irrationnel de la croyance. Nous nous demandons si la croyance est seulement basée sur notre envie à être surpris et émerveillé ? L'auteur, nous montre que la croyance n'est pas forcément l'objet de notre expérience. Dans sa réflexion , D.HUME nous dit : la régle qui devrait pousser les hommes à ne pas croire aux miracles, est que les évènements dont nous avons l'expérience, ou les situations déjà vécues sont les plus probables . Pourtant le fait même qu'un événement soit extraordinaire séduit l'esprit et de ce faîte mous poussent à le prendre pour réalité. C'est la force du conte , qui séduit autant le conteur que son auditoire . L'auteur a écrit ce texte en deux étapes . Il commence par l'état rationnel qui est déduit par le raisonnement et fondé sur la raison . Celle ci étant la falculté propre à l'homme par lequel il peut penser. C'est l'ensemble des principes,des manières de penser permettant de bien juger. Puis,la deuxième partie du texte est l'état irrationnel c'est à dire qui ne se soumet pas à la raison; qui n'est pas conforme au réel. 2) « La maxime par où nous nous conduisons communèment en nos raisonnements est que les objets dont nous n'avons pas l'expérience ressemblent à ceux dont nous l'avons « . La maxime est definie comme étant une formule bréve énnonçant une régle de morale ou de conduite ou une réflexion d'ordre générale . Cet argrument correspond à la partie rationnelle du texte. Il cherche à nous prouver que l'on ne peut pas croire en quelque chose que nous n'avons pas l'expérience , à moins qu'elle ressemble aux expériences que l'on a eut , Par exemple : nous n'avons pas l'expérience du patin à glace mais nous avons celle du ski donc nous pouvons dire que cela se ressemble et donc en déduire que l'on a ces deux expériences . Cette phrase correspond donc à notre problématique : « La croyance est-elle seulement basée sur notre envie à être surpris et énerveillé? «. Nous pouvons dire que notre croyance vient de nos expériences passées, sans expériences ou avec des expériences semblables ; nous ne pouvons pas croire. Donc, notre croyance n'est pas seulement basée sur notre envie d'être surpris ou émerveillé. Et nous pensons généralement que l'ordinaire est plus probable que l'extraordinnaire, donc nos croyances suivent ce raisonnement. Dans ce texte l'auteur enchaîne ces arguments avec logique.Une fois qu'il a expliqué que les objets que nous n'avons pas l'expérience ressembles à ceux dont nous l'avons .Il enchaîne en disant que ce qui est ordinnaire est plus probable que ce qui est extraordinaire. Cette phrase nous montre que l'ordinaire répond le plus souvent à nos expériences vécues. Puis il montre que lorsque deux arguments s'opposent , ils sont départagés suivant la,ou,les expériences de chacuns.Donc l'auteur poursuit en disant que tous les faits iréels seront rejetés car personne ne pourra s'appuyer sur une expérience vécue. L'auteur garde donc une certaine logique dans toute la première partie de son texte. « La passion de surprise et d'émerveillement qui provient des miracles,étant une agréable émotion, produit une tendance sensible à croire aux événements d'où elle dérive «. Cet argument nous montre que plus les histoires sont irrationnelles plus elles sont persuasives . Ce qui nous tente à croire que ces histoires iréelles sont les sentiments de surprise qui sont tellement fort que cela poussent les individus à croire. Généralement les histoires absurdes sont plus crues que les histoires probables. Cela vient du fait que si dans l'histoire rien n'est surprenant, ni merveilleux le public sera déçu, et ne croira donc pas à cette histoire. Car le but de se faire raconter une histoire est de s'évader dans un monde imaginaire et d'y croire . C'est tellement plus agréable de se dire que l'histoire que l'on écoute est vraie ,plutôt que de soupçonner un mensoge de la part du conteur. Dans cette partie de texte irrationnel,le lecteur se contredit par rapport à la première partie mais reste logique. Il nous parle tout d'abord que les histoires absurdes sont plus crues que les probables. Il justifie cet argument par le faîte que c'est la surprise qui pousse à croire les choses réelles. Puis finit par nous dire que même si tu ne crois pas au miracle que l'on t'a raconté ; tu aimes les rapporter à ton tour pour l'admiration et la surprise des auditeurs . 3) « On reconnaît la passion à l'interdit qu'elle jette sur le plaisir « Cette phrase nous montre que sans passion le plaisir s'estompe. Celle-ci est defini comme étant un état affectif intense et irraisonné qui domine quelqu'un. La croyance n'est-elle que le fruit de nos passions? Nous pouvons grâce au texte de D.HUNE voir que notre esprit a deux facettes : une rationnelle qui occupera la première partie et une irrationnelle que l'on évoquera dans la deuxième partie. Grâce à ce texte nous pouvons voir que la croyance vient de nos expériences . Et tout ce qui est vrai est forcément connu et réalisé par l'homme. « Que ce que nous avons vu être le plus souvent ordinaire est toujours le plus probable « Cette phrase nous montre que pour croire quelque chose il faut qu'il soit probable. Tout ce qui est admis, est tout ce qui semble le plus probable. Et si deux arguments probables s'opposent ,celui qui sera rejeté , est celui dont personne aura une grande expérience ! Donc tous les faits iréels supposés ,seront de toute manière rejetés car personne n'aura été confronté à ces faits, ou aura une expérience non fiable. Cela nous est expliqué dans la phrase « nous rejetons promptement tout fait insolite et incroyable à un degrès ordinaire «. Cependant la croyance provenant des expériences s'oppose à la croyance que l'on peut rencontrer dans le conte, les passions. « Lorsque quelque chose est affirmé de surprêmement absurde et miraculeux, il admet d'autant plus promptement un tel fait «. Cette phrase nous montre que plus les histoires sont imaginaires, plus notre esprit est enchanté . Donc celui-ci s'étonnera plus facilement, il croira à cette histoire comme si celle-ci etait une passion. Je pense donc que c'est pour cette raison que les enfants croient « au père noêl « qui fait le tour du monde en une nuit plutôt qu'un chat qui parle. Cet exemple nous montre aussi que c'est plus facile de croire quelque chose que l'on n'a jamais vu plutôt ,que de croire que quelque chose que l'on a vu qui change. Je pense donc que la croyance dépend des individus et ne vient pas seulement des fruits de nos passions.

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