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La valeur ajoutée en France

Publié le 10/04/2014

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    Dissertation Économie     La valeur ajoutée en France a connue différentes périodes. Dans les années 60, période dans laquelle la France connaissait une forte croissance, la part des salariés était relativement élevé et stable. Mais cette situation c’est vite dégradée puisque la croissance s’est ralentit nettement à cause des chocs pétroliers de 1973 mais surtout par l’augmentation des salaires sans gains de productivité. La valeur ajoutée, qui est la différence entre la valeur de la production et la valeur des consommations intermédiaires, a donc connu de profonds changements ces dernières années, et l’on va donc se demander si l’accroissement de la valeur ajoutée permet-elle une augmentation des revenus supplémentaires à distribuer ? C’est ainsi que dans une première partie nous analyserons comment est répartie la valeur ajoutée. Et dans une deuxième partie, les enjeux du partage de cette valeur ajoutée. I – Répartition de la valeur ajoutée   a. D'où vient la valeur ajoutée La valeur ajoutée représente les richesses produites dans les entreprises. La somme de ces valeurs ajoutées forme le Produit Intérieur Brut marchand auquel il faudra rajouter les richesses produites par les administrations (PIB non marchand) pour avoir le PIB total, c'est-à-dire les richesses produites en France. b. la répartition de cette valeur ajoutée Cette valeur ajoutée a été produite grâce aux facteurs de production que sont le travail et le capital, l’essentiel du partage de la valeur ajoutée va se faire entre ces facteurs :   La valeur ajoutée est distribuée au travail (salariés) et à l’État sous formes de cotisations sociales. L’accroissement de la valeur ajoutée génère des revenus, qui sont en grande partie distribués par l’entreprise (environ 60 % de la VA), l’État va prélever les impôts, les taxes (environ 10 % de la BA) et enfin le reste ira à l’entreprise pour la rémunération du capital (environ 30 % de la VA). On appelle ce reste l’Excédent brut d’exploitation (EBE), c’est-à-dire le bénéfice brut, qui sera versés aux actionnaires, aux prêteurs et une partie à l'épargne.   Ces dernières années, on remarque une grande intervention de l’État dans la répartition de la valeur ajoutée qui est justifiée par le constat d’inégalités économiques et sociales (inégalités de revenus, de niveau de vie etc...) et par des objectifs politiques d’augmentation des capacités de production ou de relance de la croissance par la consommation.     II - Enjeu du partage de la valeur ajoutée   Le partage de la valeur ajoutée a des enjeux, autrement dit que, dans l’opération, il y a quelque chose à gagner ou à perdre.   Le partage de la valeur ajoutée peut donc donner lieu à des conflits, car chacun veut augmenter sa part, mais cela se fait au détriment des autres. Si la part de la valeur ajoutée attribuée aux salariés augmente, cela va provoquer une hausse de leurs revenus et peut augmenter leur consommation. Cela est va donc accroître la demande aux entreprises et ainsi créer des emplois pour répondre au surplus de production. Cependant augmenter la production nécessite souvent des investissements. Mais si la part de la valeur ajoutée qui va aux apporteurs de capitaux diminue, l'entreprise peut avoir des difficultés à trouver des agents pour financer ses investissements (épargne conservée, actions, emprunts). A l'inverse, si la part consacrée aux profits augmente, l'entreprise va pouvoir accroître son offre. Cependant elle peut avoir des difficultés à vendre, car il n'y aura pas suffisamment d'acheteurs. Il faut donc trouver une répartition qui permette de satisfaire à la fois les salariés et les apporteurs de capitaux. le partage de la valeur ajoutée peut avoir des enjeux politiques, peu de temps avant les élections, l'État va augmenter les salaires et diminuer le chômage.   Conclusion   Pour conclure, l'augmentation de la valeur ajoutée peut générer de la croissance par une augmentation des salaires et donc de la consommation. Mais aussi être néfaste à l'économie car certains enjeux ne sont pas aux profits de tous et cela va donc pénaliser certains acteurs (inflation etc...)    

« Cette valeur ajoutée a été produite grâce aux facteurs de production que sont le travail et le capital, l'essentiel du partage de la valeur ajoutée va se faire entre ces facteurs :   La valeur ajoutée est distribuée au travail (salariés) et à l'État sous formes de cotisations sociales.

L'accroissement de la valeur ajoutée génère des revenus, qui sont en grande partie distribués par l'entreprise (environ 60 % de la VA), l'État va prélever les impôts, les taxes (environ 10 % de la BA) et enfin le reste ira à l'entreprise pour la rémunération du capital (environ 30 % de la VA).

On appelle ce reste l'Excédent brut d'exploitation (EBE), c'est-à-dire le bénéfice brut, qui sera versés aux actionnaires, aux prêteurs et une partie à l'épargne.   Ces dernières années, on remarque une grande intervention de l'État dans la répartition de la valeur ajoutée qui est justifiée par le constat d'inégalités économiques et sociales (inégalités de revenus, de niveau de vie etc...) et par des objectifs politiques d'augmentation des capacités de production ou de relance de la croissance par la consommation.

    II - Enjeu du partage de la valeur ajoutée   Le partage de la valeur ajoutée a des enjeux, autrement dit que, dans l'opération, il y a quelque chose à gagner ou à perdre.   Le partage de la valeur ajoutée peut donc donner lieu à des conflits, car chacun veut augmenter sa part, mais cela se fait au détriment des autres. Si la part de la valeur ajoutée attribuée aux salariés augmente, cela va provoquer une hausse de leurs revenus et peut augmenter leur consommation.

Cela est va donc accroître la demande aux entreprises et ainsi créer des. »

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