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Langues d'Asie orientale Présentation générale De nos jours, la plupart des habitants d'Asie orientale parlent des langues sino-tibétaines.

Publié le 21/04/2013

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Langues d'Asie orientale Présentation générale De nos jours, la plupart des habitants d'Asie orientale parlent des langues sino-tibétaines. Cette famille linguistique comporte deux groupes principaux : les langues tibétobirmanes et les langues chinoises. C'est à ce second groupe qu'appartient le mandarin, la langue la plus parlée au monde, avec plus de 800 millions de locuteurs. Le mandarin s'est diffusé progressivement avec la civilisation chinoise à partir de la vallée du Huang he, dès le Xe siècle avant notre ère. Les locuteurs d'autres langues furent absorbés par la population chinoise ou cherchèrent refuge dans les montagnes de Chine méridionale et d'Asie du Sud-Est. Le tibétain et certaines autres langues tibétobirmanes prédominent toujours au Tibet et dans d'autres régions du sud-ouest de la Chine. Bien que les langues parlées au Japon et dans la péninsule coréenne aient été fortement influencées par la civilisation et le système d'écriture chinois, les linguistes pensent qu'elles n'ont pas de parenté avec le chinois. Langues de la Chine du Nord Après des siècles d'immigration chinoise, le mandarin a supplanté le mandchou et les autres langues de la famille des langues altaïques en Mandchourie. Au cours des siècles, le chinois a évolué en plusieurs formes régionales. Bien que celles-ci soient parfois considérées comme des dialectes, elles différent les unes des autres autant que diffèrent entre elles des langues européennes apparentées comme le français et l'italien. Il est donc plus logique de considérer ces formes régionales comme des langues à part entière. Par exemple, la plus grande partie de la population de Chine du Nord s'exprime en mandarin. Toutes les formes de chinois utilisent la même graphie. Contrairement à ceux de notre alphabet, les caractères chinois représentent des concepts plutôt que des sons, ce qui fait que, d'une forme de chinois à l'autre, les mêmes caractères ont le même sens, quelle que soit la façon dont ils sont prononcés. Ainsi, alors que des Chinois de régions différentes peuvent fort bien ne pas se comprendre quand ils se parlent, ils peuvent toujours communiquer par écrit. Langues de la Chine méridionale et de Taïwan En Chine méridionale, des millions de gens parlent des formes de chinois minoritaires comme le wu, le min et le cantonais. Dans les montagnes, certaines minorités parlent des langues qui n'appartiennent pas à la famille du chinois mais aux familles miao-tseu et thaï. Jusqu'à l'époque moderne, la plupart des habitants de Taïwan parlaient des langues austronésiennes. Mais, il y a environ quatre siècles, l'île fut colonisée par des Chinois, et, de nos jours, la majorité des Taiwanais parle le min ou le mandarin, les locuteurs de langues austronésiennes ne formant plus qu'une petite minorité dans les montagnes de l'Est. Langues de la péninsule coréenne et du Japon Le coréen et le japonais n'ont pas de parents proches, et sont très différents tant l'un de l'autre que des langues des pays voisins. Certains spécialistes pensent toutefois qu'ils sont de lointains parents, voire qu'ils possèdent des liens éloignés avec la famille des langues altaïques. Une autre théorie veut que les Japonais aient jadis parlé des langues austronésiennes, avant que des envahisseurs venus de Corée aient importé, il y a quelque 2 500 ans, une langue liée au coréen. D'après cette théorie, le japonais serait une combinaison d'austronésien et d'éléments proches du coréen. Au début du XXe siècle, le Japon a favorisé l'immigration d'ouvriers coréens, et aujourd'hui les locuteurs de coréen forment une minorité importante dans le pays. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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