Le bon gars normand.

Le bon gars normand. Des Normands, Guillaume le Conquérant disait : «Ce peuple, pour être tranquille et puissant, a besoin d'être gouverné avec impartialité, avec justice, avec fermeté.« Longtemps, la France considéra la Normandie comme la patrie du bon sens. Et les plus observateurs y diagnostiquèrent une _fièvre de chicane, c'est-à-dire une inclination à se traîner devant les tribunaux. Il fallait voir là «un vice inhérent à toutes les sociétés actives et avancées. On note cette émancipation du Normand jusque dans son costume, influencé parla mode citadine, dès la fin du XIXe siècle. Ici, notre -bon gars« a troqué les culottes courtes contre le pantalon, apparu après la Révolution et remplacé le bonnet de coton par un chapeau au fond très haut. Il a tout de même conservé la blaude, blouse de toile calandrée teinte à l'indigo.