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LE BRUN, Charles (février 1619-12 février 1690) Peintre C'est son père, maître sculpteur, qui commence à le former avant de l'envoyer parachever son apprentissage chez François Perrier, peintre dont le style est proche de celui de Simon Vouet, qui est aussi l'un de ses professeurs.

Publié le 02/02/2013

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LE BRUN, Charles (février 1619-12 février 1690) Peintre C'est son père, maître sculpteur, qui commence à le former avant de l'envoyer parachever son apprentissage chez François Perrier, peintre dont le style est proche de celui de Simon Vouet, qui est aussi l'un de ses professeurs. C'est dans son atelier qu'il rencontre un jeune homme qui se destine à l'art des jardins, Le Nôtre. Grâce à la protection du chancelier Séguier qui lui verse une pension, Le Brun part pour Rome où il arrive sans doute en même temps que le peintre Nicolas Poussin. Il en reçoit les conseils. Il étudie et copie des oeuvres de Raphaël. En 1646, il est de retour à Paris et s'y marie l'année suivante. Il a alors le titre de peintre et valet de chambre du roi. Il joue immédiatement un rôle décisif dans la création de l'Académie de peinture qui s'oppose aux privilèges anciens des peintres brevetaires. Il compte parmi ceux que l'on nomme les Douze Anciens. Il est, en 1661, secrétaire de l'Académie. Il travaille alors pour le surintendant Fouquet. Mais, en 1662, le roi octroie au peintre des lettres de noblesse qui sont enregistrées le 22 décembre. L'année suivante, l'Académie décide que la charge de chancelier, qui est celle de Le Brun, lui appartiendra sa vie durant. Le premier peintre de sa majesté qu'il est, devient en mars, directeur de la manufacture royale des Gobelins. Il ne cesse plus de donner au roi des cartons de tapisserie aussi bien que des peintures ou des motifs de décors dans tous les domaines. En 1675, son grand souci est la décoration de l'Escalier des ambassadeurs pour le château de Versailles. Il élabore encore les peintures et les décors de la Galerie des glaces du Salon de la guerre. Peu à peu, Louvois s'oppose à lui. Quand bien même le roi ne cesse pas de lui marquer son estime, Le Brun se sent disgracié. Au début du mois de décembre 1689, l'orfèvrerie royale, dont il a conçu les décors et les motifs, est fondue. Il meurt quelques semaines après ce qu'il éprouve sans doute comme un autodafé.

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