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LE POEME EN PROSE

Publié le 31/01/2011

Extrait du document

Le poème en prose apparaît en France fin XIX ème avec le poète Aloysius Bertrand dans son Recueil Garpard de la nuit. Le poème « Ondine « en est un extrait.

 

Que reste-t-il de la prose ?

_ la structure des phrases

_ la forme du paragraphe

 

Que reste-t-il de la poésie ?

_ les rimes… internes

_ le travail sur les figures de style et leur abondance

_ le travail sur le rythme

_ la longueur des textes

 

 

 

« Ondine «

Tout d’abord ce n’est pas une femme mais une Ondine dont il est question. Il s’agit d’un esprit de l’eau, proche des nymphes et des naïades. Celle-ci est éprise du poète et c’est elle qui lui fait la cour ! Mais elle est aussi capricieuse et lunatique ; surtout après avoir été rejetée par le poète.

            Le poète lui est amoureux d’une mortelle. Il est calme et serein, méditatif face à la Nature.

 

« Un hémisphère dans une chevelure «

            De nouveau un blason, nous ne connaissons que la chevelure de cette femme… c’est le cas de le dire ! Elle est sensuelle, envoûtante et belle. Le poète exprime ici tout son désir pour cette femme qui reste anonyme.

            Le poète est donc charmé par cette femme et son pouvoir d’attraction ; du moins c’est le pouvoir d’attraction du parfum de ses cheveux qui est mis ici en avant. Il est soumis par son désir et se laisse volontiers aller à des divagations grâce à la force évocatrice du parfum en question.

 

« La belle Dorothée «

            Cette femme est de nouveau mise en avant grâce à son physique charmeur. C’est une jeune femme noire, ancienne esclave qui s’est affranchie. Ses formes sont généreuses et sa peau semblent fasciner le poète. Mais au-delà de cet aspect, elle est aussi préoccupée par l’avenir de sa jeune sœur qui est toujours esclave et risque de tombe sous le joug sexuel de son maître. Sa figure dépasse donc son physique ; elle incarne également la liberté et la force morale.

            Le poète est de nouveau envoûté par cette femme !

 

« Le fou et la Vénus «

            La femme est donc la déesse de l’amour incarnée par la statue. Elle est froide et inaccessible ! Elle se montre hautaine et méprisante… peut-être pour évoquer l’ingratitude de l’amour qui se montre parfois univoque (à sens unique !). Mais elle reste belle et admirable.

            Le fou est triste, désespéré même, car elle ne daigne pas lui porter attention malgré la dévotion qu’il lui porte ! Mais il ne peut se détacher d’elle. Il est donc condamner à souffrir; comme tous ceux que l'amour ignore.

 

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