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Le portrait ovale d'Edgar Allan Poe

Publié le 31/07/2010

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1. Repérez dans le paragraphe 1 les termes qui désignent les éléments du contexte (temps et lieux), ainsi que la situation dans laquelle se trouve le narrateur. Quelles sont les caractéristiques de ce contexte ? Le premier paragraphe permet de situer le cadres géographique de l’action et d’en préciser le décor comme l’indique le premier mot du texte « Le château « et l’expression l.6 « au milieu des Apennins «. Si le contexte est celui de la réalité, l’atmosphère est néanmoins plutôt inquiétante. Ainsi les lieux sembles étranges, ce que souligne les termes « mélancolie « et abandonné « qui renvoient au château. L’arrivée de la nuit ajoute au caractère mystérieux des lieux tout comme la décoration de la chambre assez sinistre, presque funèbre comme le montre les différents objets qui la composent : « de nombreux trophées héraldiques «, « les rideaux de velours noirs «… L’ambiance se caractérise donc par le manque de lumière et la dominance de noir. L’état du narrateur est lui-même inquiétant puisqu’il est diminué physiquement, appuyé par le participe passé « blessé « et l’adverbe « déplorablement « qui mettent en évidence la faiblesse du personnage. Le début de la nouvelle rassemble tous les éléments habituels du récit fantastique. Il forme un contexte favorable à l’irruption du surnaturel. 2. Qu’est-ce qui constitue l’élément perturbateur du premier récit ? Quelle est l’articulation logique qui attire l’attention du lecteur ? Sur quel phénomène le narrateur met-il l’accent concernant le portrait ? L’élément perturbateur est le déplacement du candélabre comme le souligne l’articulation logique « mais « qui introduit un élément nouveau dans le texte. Le portrait ovale produit un effet surprenant sur le narrateur comme le montre les réactions de celui-ci : « Pourquoi, - je ne le compris pas bien moi-même tout d’abord. « et « un mouvement involontaire «. Ces deux expressions soulignent le pouvoir du tableau et l’attirance mystérieuse, le sentiment indéfinissable du narrateur pour celui-ci. 3. Où débute le second récit ? Donnez ses caractéristiques : narrateur, thème , personnage, progression. Le second récit commence à la lecture du livre par le personnage principal, et est signalé dans le texte par l’apparition des guillemets : « C’était une jeune fille … «. Le narrateur du second récit est extérieur à l’histoire racontée comme l’indique les pronoms de troisième personne. C’est un narrateur omniscient capable de dire les sentiments, les pensées des personnages mis en scène : « une jeune fille … pas moins aimable que pleine de gaieté … «. Le second récit narre l’histoire du tableau et des personnages concernés par sa réalisation. Dès le début, le texte annonce une fin tragique comme l’indique l’adjectif « maudite «. Plus le texte progresse et plus les connotations négatives sont nombreuses et se rapprochent de l’idée d’affaiblissement, de petite mort : « instruments fâcheux «, « terrible chose «, « si lugubrement «,  « desséchait «, « languissait «, « plus languissante et plus faible «, « elle était morte «… 4. Retrouvez toutes les relations perceptibles entre le premier et le second récit. Quels rôles jouent-ils l’un par rapport à l’autre ? Sur lequel des deux récits la nouvelle se termine-t-elle ? Que effet cela produit-il sur le lecteur ? Le second récit est l’histoire du tableau que le narrateur du récit 1 découvre après avoir bougé le candélabre. Le récit 2 explique donc l’élément essentiel du récit 1, par ailleurs les deux récits partagent le même cadre spatiale : le chambre dans laquelle dort le narrateur 1 est aussi l’atelier du peintre dans le récit 2. Le texte se termine par le second récit. La fin de la nouvelle est plutôt brutale, elle ne livre aucune explication ni sur la mort de la jeune femme ni sur le pouvoir supposé du tableau. Elle permet donc de laisse planer un doute. 5. Quelles remarques pouvez-vous faire sur la mort de la jeune femme ? ( cause de la mort ?) La mort de la jeune femme reste mystérieuse, on ne sait pas clairement si elle meurt d’épuisement, de dénutrition ou si c’est le tableau qui a aspiré sa vie. 6. Quel est le registre dominant de la nouvelle ? Le récit est fantastique : - contexte inquiétant - narrateur blessé - pouvoir mystérieux du tableau - mort étrange de la jeune femme - le doute, l’impossibilité de trancher entre le surnaturel et le réel

 

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