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le radeau de la méduse analyse

Publié le 12/02/2013

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  Le sujet : Le thème de cette oeuvre est un fait divers historique. En effet, le 17 juin 1816, une flottille françaisfde quittait l'île d'Aix pour emmener un groupe de fonctionnaires et de colons au Sénégal. Mal dirigé par un capitaine inexpérimenté, la frégate Méduse fit naufrage et quand les 365 passagers voulurent embarquer sur les canots de sauvetage, on s'aperçut que les embarcations n'étaient pas assez nombreuses. C'est alors que l'on construit le fameux radeau où prirent place 149 passagers. 15 d'entre eux survécurent à la faim, à la soif, au feu du soleil et aux mutineries. On parla même de cannibalisme et l'opinion publique fut ébranlée par ce drame. Le peintre a choisi de représenter le moment crucial où Corréard montre à Savigny le brigantin Argus qui se profile à l'horizon et leur portera secours.   Description : La toile représente un moment assez agité. Le radeau étant ballotté par les flots violents, les naufragés criant à l’aide afin qu’un navire vienne les secourir, les uns pleurant la mort d’un proche, les autres agonisant dans un souffle rauque… Aucune symétrie, beaucoup de désordre volontaire qui s’apparente au thème, et plusieurs lignes de force, dont une principale, deux plans (au premier plan, le radeau et au deuxième, le paysage). Dès le premier regard, on est entraîné par la ligne ascendante qui part du cadavre en bas à gauche, dont les jambes pendent en dehors du radeau, pour aboutir au marin dressé à droite et qui agite un linge en direction du navire salvateur. Le mouvement représenté est tout à fait logique, car il correspond à la réalité du fait divers historique : les quinze rescapés du radeau de la Méduse seront en effet récupérés par un navire, l’Argus. Le sens ascendant de la ligne marque une succession dans les sentiments qu’éprouvent les naufragés, du désespoir à l’espoir (même les nuages fort sombres, les couleurs et la lumière sur les cotés et au second plan renforcent cette idée de salut). Ce symbole est encore accentué par la gestuelle et les positions des individus du radeau. Le mouvement est également classique, car il correspond à notre regard occidental, à notre système de lecture de gauche à droite. Au fur et à mesure de la conception de son tableau, Géricault a diminué progressivement la taille du bateau salvateur dans son tableau, pour n’en faire finalement qu’un tout petit point à peine suggéré. C’est un peu comme si le peintre lui-même a fini par cesser de croire au salut des hommes en détresse.   La Dominante :   L'horreur de la scène est encore renforcée par l'utilisation des couleurs : la pâleur des cadavres, en particulier le jeune corps mort flottant à droite, et le gris plombé de la mer déchaînée. On y voit également une dominante de tons chauds, au loin à l'horizon, qui renforce la froideur de la scène. Géricault à accordé une attention toute particulière à la lumière, (cercles blancs) qui souligne les scènes essentielles du tableau : le chiffon blanc secoué, le père tenant son fils. Un double contre-jour attire l'oeil vers un horizon menaçant, et les scènes d'horreur. L'un vient des nuages et l'autre de la voile. C'est d'ailleurs dans le but de faire ressortir ces contre-jours que le peintre a assombri certaines parties du tableau jusqu'à les rendre d'un bleu très foncé, qui ne permet pas de distinguer les détails (l'homme assis derrière la voile)     Interprétation :   De cette œuvre se dégagent essentiellement la souffrance, la mort et l'espoir. Tout exprime l'horreur, de la plus petite vague jusqu'au mort laissé pour compte. Cependant, la pyramide donne de la hauteur à la toile, comme si une énergie soudaine se libérait des passagers. Certains personnages trouvent la force de se hisser vers le ciel pour trouver du secours. Il montre dans toute sa splendeur sa passion pour les sujets macabres.   Fin : Exposé au salon de 1819, le Radeau dit scandale. à la sensibilité contemporaine. Tout à choqué le public d'alors : l'étonnante crudité de la scène, une technique inhabituellement libre, mais le sujet fut surtout immédiatement compris comme une critique à peine déguisée du régime. Le Radeau fut jugé autant comme un manifeste politique que comme une œuvre d'art ; les conservateurs l'attaquèrent violemment.        

« ligne marque une succession dans les sentiments qu'éprouvent les naufragés, du désespoir à l'espoir (même les nuages fort sombres, les couleurs et la lumière sur les cotés et au second plan renforcent cette idée de salut).

Ce symbole est encore accentué par la gestuelle et les positions des individus du radeau.

Le mouvement est également classique, car il correspond à notre regard occidental, à notre système de lecture de gauche à droite.

Au fur et à mesure de la conception de son tableau, Géricault a diminué progressivement la taille du bateau salvateur dans son tableau, pour n'en faire finalement qu'un tout petit point à peine suggéré.

C'est un peu comme si le peintre lui-même a fini par cesser de croire au salut des hommes en détresse.   La Dominante :   L'horreur de la scène est encore renforcée par l'utilisation des couleurs : la pâleur des cadavres, en particulier le jeune corps mort flottant à droite, et le gris plombé de la mer déchaînée.

On y voit également une dominante de tons chauds, au loin à l'horizon, qui renforce la froideur de la scène. Géricault à accordé une attention toute particulière à la lumière, (cercles blancs) qui souligne les scènes essentielles du tableau : le chiffon blanc secoué, le père tenant son fils. Un double contre-jour attire l'oeil vers un horizon menaçant, et les scènes d'horreur.

L'un vient des nuages et l'autre de la voile. C'est d'ailleurs dans le but de faire ressortir ces contre-jours que le peintre a assombri certaines parties du tableau jusqu'à les rendre d'un bleu très foncé, qui ne permet pas de distinguer les détails (l'homme assis derrière la voile)     Interprétation :   De cette oeuvre se dégagent essentiellement la souffrance, la mort et l'espoir.

Tout exprime l'horreur, de la plus petite vague jusqu'au mort laissé pour compte.

Cependant, la pyramide donne de la hauteur à la toile, comme si. »

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