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Le scpetique est il un ignoral

Publié le 06/05/2011

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Le terme sceptique vient du grec « skepis » qui signifie observer, examiner, puis mettre en doute. Le sceptique est donc celui qui est incrédule par principe et qui met en doute toute affirmation. L'ignorance est le contraire du savoir. Le savoir est l'état qui consiste à tenir certaine affirmation pour vraie et d'autre pour fausse avec certitude. Être ignorant signifie ne pas posséder cette certitude. Un ignorant est donc celui qui nie la possibilité de la connaissance absolu,, c 'est à dire d'une connaissance totale sans limitation, Il refuse d 'admettre une chose sans examen critique ( sans tenir compte des risques et des dangers qui peuvent subsister) , il détruit la certitude et s'enfonce dans l'ignorance. Cependant, le fait même d'examiner possède un certain savoir. Le sceptique a t-il un savoir propre ou s'enfonce -t -il dans l'ignorance? Une personne peut elle être entièrement ignorante? Le sceptique a t'il sa propre vision du monde ? Le problème se pose donc de savoir, si le sceptique s'enfonce dans l'ignorance en remettant en cause toute sorte d'existence et de croyance, Nous allons donc répondre a ce problème dans un premier temps en étudiant, que le sceptique possède une vision du monde propre à lui même qui lui semble juste à ses yeux, mais qui pourrait être contestable aux yeux des autres, ce que nous allons voir dans un second temps.

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Tout d'abord , l'ignorance est définit comme le contraire du savoir. Être ignorant signifie donc : ne pas savoir. On peut alors se poser la question de : Qu'est ce qu'est le savoir ? En effet , le savoir est très vaste. On retrouve par exemple le savoir pratique qui est un aptitude « savoir vivre », «  savoir faire »... et le savoir théorique qui signifie posséder une connaissance. Le sceptique, qui refuse d'admettre une chose sans examen critique , est apte à faire des examens critiques , il possède donc un savoir , de là il n'est pas totalement ignorant..

 

De plus , chaque savoir est classé selon sa valeur ( vraie, fausse), son fondement ( observation, démonstration..) Le savoir est donc dépendant de sa valeur et il peut même être basé sur l'opinion, le « savoir » n' implicite donc pas la « vérité » En effet dans le traité de la réforme de l'entendement, Spinoza , 'une des figures les plus importantes de la philosophie classique à cause de sa rigueur, de son sens critique  évoque l'existence de trois connaissances: la connaissance par l'expérience vécue, la connaissance rationnelle (démonstrative) et la connaissance intuitive et immédiate. Parmi ces trois types de connaissances seul la connaissance rationnelle semble être le reflet d'une vérité. Le sceptiques est donc conscient que l'opinion publique peut être fausse, ne pas croire au savoir des autres ne signifie pas ne pas savoir car croire et savoir sont deux termes opposés. En effet croire signifie tenir pour vraie une proposition dont on ne détient pas la preuve définitive , il a donc un rapport avec le doute et est personnel ; alors que savoir signifie connaître être capable d'adhérer et de comprendre, il a une valeur plus collective. Ainsi le sceptique ne croit pas à 'opinion publique mais ce n'est pas pour autant qu'il ne sait pas, il connait cet opinion mais n'y adhère pas.

 

A l'apposé des systèmes dogmatiques, l'attitude sceptique entend donc ruiner l'opinion en mettant en lumière le caractère artificiel et abusif de nos raisonnement et tachant de nous prouver que nous tenons pour savoir (certitudes) des connaissance indémontrables. Ainsi l'empirisme de Hume est révélateur de cette attitude sceptique. Dans son Enquête sur l'entendement humain , Hume s'en prend notamment au lien de cause à effet, qui est au cœur de tous les raisonnements physiques, pour nous montrer qu'il ne correspondent à rien d'observable. « les phénomènes «  ne sont rien d'autre que le divers de la perception organisé par l'activité synthétique de notre entendement. Notre connaissance se limite donc au domaine de l'expérience possible. Par exemple, lorsque je connais un objet, je connais l'objet et la manière dont je connais donc je connais. On ne peut chercher les critères de la vérité ,l'objet est c juste construit par notre entendement. La vérité telle que nous la concevons ne représente pas la vérité pure , le sceptique est conscient de cette idée , c'est pourquoi il ne l'accepte pas. Dans ce sens , nous paressons ignorant je le sceptique semble posséder le savoir.

 

 

 

 

 

 

 

 

Toutefois, les sceptiques semblent se contredire et en ces termes. D'après Sextus Empiricus le scepticisme est une philosophie non dogmatique ils prétendent récuser l accès à la vérité absolue, or l affirmation de leur réfutation se présente comme une vérité . Il y a donc une contradiction dans le comportement des sceptiques.

 

En outre le doute sceptique vise à une suspension brutale et définitive du jugement , contrairement au doute méthodique de Descartes, Comme l'évoque Descartes dans les Méditations métaphysiques, pour parvenir à la vérité (objective) et à la certitude (conscience subjective de possédé la vérité) il est nécessaire de soumettre toutes ses croyances et ses connaissances en doute ,en cela on peut le rapprocher des sceptiques Toutefois pour lui, le scepticisme n'est qu'une étape à franchir, tandis que les sceptiques veulent rester ignorants, le but de Descartes était d'établir le fondement de la connaissance par un doute provisoire et établi en vue de la découverte de la vérité. les sceptiques ne cherchent donc pas à connaître la vérité , ils ne cherchent pas a connaître ce qu'ils ne savent pas , ils ne peuvent donc plus rien connaître, ni même penser et dire, car toute pensée de connaissance s’exprime comme vérité, la refuser revient à ne plus posséder aucune connaissance Dans ce ses ils peuvent être considérés comme ignorants. Toutefois notons que selon leur thèse la vérité absolue n 'existe pas donc il est cohérent de ne pas cherché à connaître cette vérité absolue

 

Le critère du savoir est ,pour Socrate  philosophe de la Grèce antique (Veme siècle av. J.-C.) proche des sophistes, l’accord avec soi-même et avec les autres ; c’est dans ce rapport de l’esprit à lui-même que réside la certitude de la connaissance-conscience. La science a pour objet le général. En conséquence, l’analyse morale porte sur ce qu’il y a de commun à des actions, et non sur l’action elle-même. Par exemple : par quoi une action juste est-elle dite juste ? Nous avons une notion du juste, puisque nous l’utilisons pour qualifier certaines actions particulières. Et ce sont des notions de ce type qui permettent l’accord des esprits par le dialogue au-delà des querelles sur les mots. La connaissance est certitude, ce ne sont pas des données. Savoir c'est être certain. Il n'y a pas de savoir sans connaissance, sans certitude. Pour obtenir une certitude, on doit être capable d'observer, de connaître , or les sceptiques récusent le savoir par l'observation qui consiste uniquement à suivre l'opinion. Le sceptique , qui doute de tout, n'a aucune certitude il est peut être considérer comme un ignorant.

 

 

Cependant l'ignorance peut être divisé en deux catégories: l'ignorance inconsciente et l'ignorance consciente .Effectivement l'ignorance peut être conscient: ignorer quelqu'un consiste à faire semblant de ne pas remarquer sa présence ce qui revient à nier symboliquement cette personne en lui refusant notre reconnaissance. Ainsi de façon générale, ignorer signifie refuser de placer dans sa conscience. Les sceptiques font partie de cette catégorie d'ignorance. Ils savent que la connaissance n'est pas absolue et ils remettent en doute toutes choses par leur propre volonté ils sont donc conscients de leur inconsciences. Socrate , fondateur de la réflexion philosophique, dira «  je sais que je ne sais rien » Ainsi il a une certitude : « il ne sait rien » De même Spinoza dira dans Ehique, «  Qui a une idée vraie sait en même temps qu'il a une idée vraie et ne peut douter de la vérité de sa connaissance » L 'ignorance est donc un état très difficile, voir impossible , à atteindre. Le sceptique ne peut donc pas être entièrement ignorant, il possède des savoirs différents de l'opinion.

 

En outre ,. Ainsi les sceptiques en doutant sur tout accède à la vérité et à la certitude Le doute sceptique n'est toutefois qu'un état, il correspond à une suspension définitive du jugement pour procurer la « tranquillité-c de l'âme » en laquelle consiste la sagesse. Ainsi Descartes dit: «  par sagesse on n'entend par seulement la prudence des affaires, mais une parfaite connaissance de toutes choses , dans la mesure ou cela est possible » Ainsi en soumettant son entendement à l'expérience du doute hyperbolique, c'est à dire en suspendant son jugement sur l'ensemble de ses perceptions, sur l'existence même des sens, Descartes est conduit à découvrir un critère certain de la connaissance. En ce sens, Descartes l'idée des scpetiques.

 

 

On peut donc conclure que le sceptique prend du recul sur l'opinion et se place eu dehors du champ de connaissance:il doute pour douter .Ainsi le sceptique ne croit pas à 'opinion publique mais ce n'est pas pour autant qu'il ne sait pas, il connait cet opinion mais n'y adhère pas Le sceptique possède donc un savoir qui lui est propre .Un savoir atteint par la sagesse et la «  tranquillité de l'âme ».On peut alors se poser la question,dans une autre étude, qui est de : L'ignorance totale peut-elle est atteinte par un homme?