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LE TOTALITARISME DANS 1984 d'ORWELL

Publié le 01/08/2010

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orwell
 
Introduction :
Totalitarisme définition : (synonymes absolutisme ou despotisme) Exemples de totalitarisme dans le monde et les époques : Le régime stalinien Le fascisme italien Le national-socialisme allemand, le nazisme hitlérien Les époques ont montrées des hommes avides de pouvoir qui ont réussi à prendre la tête d’un gouvernement et y instaurer une doctrine politico-sociale permettant l’encadrement du peuple ainsi qu’un régime de Terreur permettant la minimalisation de l’opposition (l’enrôlement est aussi un système commun à tous les régimes autoritaires, on peut citer à notre époque les régimes tyranniques africains et les enfants soldats). Le totalitarisme dans 1984 d’Orwell : Première manifestations d’un régime autoritaire : Au début de l’ouvrage on évoque pas le régime politique du pays. C’est seulement avec l’avancé des évènements que le régime autoritaire se manifeste de façon relativement importante … Dans le début du livre on peut citer que les pouvoirs sont sensés être séparés en 4 : _« [les] quatre ministères entre lesquels se partageait la totalité de l’appareil gouvernemental. Le ministère de la Vérité, qui s’occupait des divertissements, de l’information, de l’éducation et les beaux-arts. Le ministère de la Paix, qui s’occupait de la guerre. Le ministère de l’Amour qui veillait au respect de la loi et de l’ordre. Le ministère de l’Abondance, qui était responsable des affaires économiques « ( page 15) mais cela représente en vérité une toute autre réalité, la doctrine du régime étant : « La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force «_ on peut traduire la première citation par une explication de l’enrôlement et du contrôle du peuple, cachés sous des nom grotesques tels que « Amour «, « Paix «, « Abondance « et « Vérité «. {draw:frame} Dans un deuxième lieu on remarque une confrontation directe avec la vie contrôlée par le gouvernement dans 1984, en effet : le télécran, les patrouilles, la police de la pensé et le jeune garçon hystérique se prenant pour un agent de cette dernière sont tant de facteurs prouvent respectivement le contrôle de la population, un régime de Terreur (empêchant l’opposition) et l’enrôlement par le biais des informations … Les affiches collées sur les murs où l’on pourrait y lire : _« Big Brother vous regarde « _expriment un des moyens que le gouvernement utilise pour démoraliser le peuple (qui se sent au bout d’un moment réellement observé (cela est vrai : les télécrans, la police de la pensée, les patrouilles, etc.) mais c’est relativement futile) et ainsi, encore une fois, contrer l’opposition. Les deux minutes de la haine sont aussi une autre forme d’enrôlement des adultes et d’anéantissement de l’opposition. _« _Winston restait le dos tourné au télécran. Bien qu’un dos, il le savait, pût être révélateur, c’était plus prudent « (page 13) « [son journal] Ce n’était pas illégal (rien n’était illégal, puisqu’il n’y avait plus de lois), mais si il était découvert, il serait, sans aucun doute, puni de mort ou de vingt-cinq ans au moins de travaux forcés dans un camp « (page 17) Big Brother et le contrôle de l’espace : Par le biais des patrouilles Big Brother contrôle les déplacement et les actions, les télécrans permettent quand à eux d’analyser les conversations et la vie quotidienne des familles et ainsi pouvoir contrôler les faits et gestes du peuple, la Police de la pensée renforce ce phénomène en analysant les comportements. A ces moyens techniques s’ajoutent des tortures physiques, morales et psychologiques : Dans un premier lieu on peut citer un moyen simple et « bon marché « la mise en place d’un dialecte : le novlangue (nov : nouvelle langue), il permet l’appauvrissement planifié et rend impossible l’expression et la formulation de pensées objectives. Penser quelque chose est donc simple mais impossible à argumenter : « [écrit sur le journal] A bas Big Brother, A bas Big Brother «. Big Brother fait croire à la population qu’il est en guerre contre d’autres pays, étant impossible de sortir de celui-ci personne ne peut accéder à la vérité, c’est un moyen de fidélisation des la population. De plus les « lavages de cerveaux « et la Haine force à l’oubli des dires passés (cf BB et le contrôle du temps) La limite du cadre de vie des « citoyen « est la ville, des cantonnements qui permettent un maintien de la population dans l’inconscience et la démence, les seuls informations qui peuvent êtres sues sont celles diffusées en permanence par les télécrans, qui eux même diffusent les informations voulues par le Parti. Big Brother est lui-même une torture (les affiches placardées partout sont un bon exemple) mais il est surtout un mythe qui permet au véritable gouvernement de maintenir la population entre leurs mains, tout comme Emmanuel Goldstein qui est en réalité une image sur laquelle l’état déverse la colère des citoyens (par le biais des « Deux minutes de la Haine « par exemple) Big Brother et le contrôle du temps : Big Brother contrôle le temps grâce à un moyen exprimé de façon relativement flagrante dans l’œuvre, c’est le trucage, la désinformation et le lavage de cerveau, cet aspect est fortement marqué car le travail de Smith est de supprimer des écrits dans des archives. Le gouvernement fait accepter sa propre réalité à la population, des personnes jugées trop gênantes disparaissent sans laisser aucune trace et son rapidement oubliées. « qui détient le passé détient l’avenir «. Le contrôle du temps par le Parti se fait quasiment totalement par le contrôle du passé, la philosophie de celui-ci est que le passé n’existe pas c’est des souvenirs incertains facilement altérables. Le parti force une gymnastique de l’esprit aux citoyens (appelé doublepensée en novlangue) où il faut croire ce que dit le Parti sur le passé, oublier ce que l’on sait et oublier que l’on a oublié. Pour finir la destruction de la logique est un atout essentiel, l’appauvrissement de la langue fait que les mots n’ont de sens que si le parti en donne un on peut ainsi citer : « La guerre c’est la paix « « La liberté c’est l’esclavage « « L’ignorance c’est la force « « 2+2 =5 «, Winston réagit à cela en disant dans son journal : « La liberté, c’est la liberté de dire que deux plus deux font quatre «. CONCLUSION :
Le totalitarisme se remarque de façon plus poussée au fur et à mesure du déroulement du roman, on peut analyser les comportements et les faits de façon relativement plus juste. Au début du roman jamais on aurait pu penser que Big Brother était un mythe inventé par le parti, mais on le comprend car l’auteur l’explique d’une manière implicite grâce à la continuité des actions.
 

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