L'économie en france
Publié le 31/03/2011
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Avec ses 551 602 km2 et ses quelque 59 millions d'habitants (métropole), la France ne saurait certes être considérée comme un grand pays à l'échelle du globe. Aussi son poids économique, qui en fait la 5e puissance mondiale a-t-il de quoi surprendre. En fait, elle a su très tôt tirer profit d'atouts naturels indéniables, à commencer par sa situation géographique au débouché ou sur le passage des principaux flux commerciaux d'Europe occidentale.
À cet égard, le Marché commun mis en place en 1957, a constitué pour les entreprises françaises une véritable aubaine, tandis qu'anciennes colonies et DOM-TOM continuent de représenter d'importants partenaires commerciaux.
Agriculture
Avec 23 % de la production agricole européenne en 1999, la France est largement en tête des pays de l'Union, devant l'Italie (15,4 %) et l'Allemagne (15,2 %). Il est vrai que, depuis les années 1950, l'agriculture française a connu une modernisation considérable.
La population active agricole continue de diminuer, poursuivant ainsi le mouvement qui avait puissamment repris après la fin du dernier conflit mondial : si, en 1946, elle occupait encore un tiers des actifs, sa part n'a cessé de reculer et, en 2000, elle se serait établie à 3,5 % de la population française. En revanche, il semblerait que cette population connaisse un relatif rajeunissement, lié surtout aux départs massifs en retraite et préretraite : 53 % de chefs d'exploitation avaient moins de 50 ans en 2000, contre 42,6 % en 1988.
Avec 28 millions d'hectares, les activités agricoles occupent environ 60 % du territoire métropolitain français. En fait, un peu plus de la moitié seulement de cette surface est mise en culture, et la déprise agricole constatée depuis plusieurs décennies profite à l'urbanisation, mais aussi à la forêt.
En 2000, d'après l'Insee, la part en valeur de chaque groupe de produits agricoles dans l'ensemble de la production agricole s'établissait ainsi : - produits végétaux divers (plantes fourragères, plantes et fleurs) : 10,8 % ; - fruits et légumes : 10,4 % ; - autres produits animaux (lait et produits laitiers, lapins, etc.) : 13,3 % ; - produits avicoles : 6,4 % ; - bétail : 18,4 % ; - plantes industrielles : 6,8 % ; - céréales : 15,5 % ; vins : 14,2 % ; services (agri-tourisme, etc.) : 4,2 %.
En termes de production, le bétail, avec 11,9 milliards d'euros en valeur en 2000, arrive nettement en tête, devant les céréales (10 milliards pour 66 millions de tonnes) et les vins (8,9 milliards d'euros). Avec 22,6 milliards de litres en 2000, la collecte française de lait de vache, bien qu'en recul par rapport à 1990, représente un cinquième du total européen. Si les pêches ont aujourd'hui un poids dérisoire tant par rapport au niveau européen que mondial (341.000 tonnes en 1999, essentiellement de thon tropical) et ne concernent plus que 6.000 navires pour environ 20.500 marins embarqués, les élevages marins, principalement d'huîtres et de moules, ont le vent en poupe puisque leur production a doublé depuis le début des années 1980. Enfin, la récolte de bois - 36;2 millions de m³ en 1999 - alimente toute une filière (sciage, travail du bois, fabrication d'objets, production de papier et de carton) qui emploie environ 100.000 personnes. La production agricole est également à l'origine d'un important secteur d'industries agroalimentaires qui, à la fin 1999, avec quelque 3.000 entreprises, employaient 370.000 salariés dont 122.00
Liens utiles
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- Conseil économique et social (France) (économie).
- Histoire, géographie et économie : FRANCE
- BARRE, Raymond (né en 1924) Agrégé de droit et d'économie, professeur et auteur du manuel d'Economie politique, il est Premier ministre de 1976 à 1981, qualifié de " meilleur économiste de France " par le président en exercice, Valéry Giscard d'Estaing.