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Léonard de Vinci

Publié le 18/04/2012

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BIOGRAPHIE :

 

Nom de naissance:     Leonardo di Ser Piero da Vinci

Naissance: 15 avril 1452

Vinci, Toscane, Italie

Décès: 2 mai 1519 (à 67 ans)

Amboise, Touraine, France

Nationalité: Italien

Maître: Andrea del Verrocchio

Élèves: Salai, Francesco Melzi…

Mouvement artistique; Haute Renaissance

Œuvres réputées: La Joconde, La Cène, L’Homme de Vitruve…

Mécènes Laurent de Médicis, Ludovic Sforza, François Ier de France…

 

Léonard de Vinci (Leonardo di Ser Piero da Vinci), né à Vinci le 15 avril 1452 et mort à Amboise le 2 mai 1519, est un peintre italien et un homme d'esprit universel, à la fois artiste, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain.

 

Après son enfance à Vinci, Léonard est élève auprès du célèbre peintre et sculpteur florentin Andrea del Verrocchio. Ses premiers travaux importants sont réalisés au service du duc Ludovic Sforza à Milan. Il siège ensuite à Rome, Bologne et Venise et passe les dernières années de sa vie en France, à l'invitation du roi François Ier.

 

Naissance

Lorsque Léonard de Vinci naquit, son grand-père, Antonio, inscrivit fièrement dans les annales de la famille : « Ce samedi 15 avril de l’an 1452, à 10h 30, mon fils Ser Piero m’adonné un petit fils. »

    Léonard vit le jour dans un village proche  de la petite ville de Vinci, en Toscane. La famille de son père avait choisi le nom de la ville comme patronyme.

    Les parents de Léonard ne vivaient pas ensemble. Aussi, après avoir passé les premier mois de sa vie auprès de sa mère Caterina, Léonard partit vivre chez ses grands-parents paternels, Antonio et Mona Lucia de Vinci.

    « Quel plaisir d’avoir de nouveau un enfant dans la maison », pensa Mona Lucia, tout heureuse.

 

La vie de Léonard de Vinci

    Ser Piero, le père de Léonard, était un riche notaire. Il épousa bien vite une autre femme. Souvent, il quittait le village pour aller travailler à Florence. La mère de Léonard, Caterina, vivait près du village. Lorsqu’elle se maria à son tour, Léonard continua de lui rendre visite.

    Alors que Léonard était encore très jeune, Francesco, son oncle, l’emmenait partout avec lui  pour entretenir les oliviers et les vignes. C’est ainsi que le garçon apprit à aimer la nature.

    Léonard  venait d’avoir 4 ans lorsque, accompagné de son oncle, il vit un ouragan ravager la campagne et détruire tout sur son passage. Et toute sa vie il allait être fasciné par le temps et les forces de la nature.

    Léonard était un enfant charmant, aux dons innée et l’esprit sans  cesse en éveil. Il s’imposait de nombreux domaines d’études.

    Il emportait toujours un carnet dans lequel il griffonnait à tout moment. Il était gaucher et, pour être plus rapide,  il eut l’idée d’écrire à l’envers, de droite à gauche. Pour lire ses notes, il fallait un miroir !

A Vinci, Léonard ne reçut pas une éducation très poussé. Mais ses talents ne faisaient aucun doute pour ses professeurs. « Je ne peux rien t’apprendre de plus concernant les mathématiques, Léonard », lui dit un professeur déconcerté. « Je t’ai enseigné tout mon savoir. »

Léonard suivit des cours de musique et apprit à jouer de la Lyre. Bientôt, il composa ses propres chansons.

Les carnets de Léonard étaient remplis de notes et, dès sa plus tendre enfance, il les illustra des magnifiques dessins qui traduisaient ses pensées et ses observations lors de ses randonnées dans la compagne italienne.

 

Un beau jour, Ser Piero s’aperçut que les dessins de son fils sortaient de l’ordinaire. Il en montra quelques-uns à son ami Andrea Del Verrocchio, un des grands artistes de Florence.

« Penses-tu que cela vaut la peine de faire apprendre le dessin à Léonard ? » demanda Ser Piero.

En voyant les dessins de Léonard, Verrocchio fut ébahi. Il pria Ser Piero d’amener son fils à son atelier. Léonard était ravi.

« Florence sera une ville bien grande et étrange pour moi qui ai toujours vécu dans un village, dit Léonard. Je suis impatient de découvrir des choses nouvelles »

Ainsi, à l’âge de douze ans, Léonard rejoignit son père à Florence, dans une maison dont les fenêtres donnaient sur les bureaux du gouvernement où Ser Piero travaillait.

Au début, Léonard travaillait comme « homme » à tout faire dans l’atelier de Verrocchio. Mais bientôt, il put tendre des étoiles et préparer les peintures.

Chaque apprenti apprenait à dessiner des scènes de la vie quotidienne. Rapidement, Léonard attira l’attention de son maître en réalisant des figurines en argile qu’il habillait de tissu trempée dans du plâtre et qu’il laissait durcir.

« De cette façon, mes plis tiendrons. Je peux les dessiner comme ils sont réellement, expliqua t-il.

-Quelle bonne idée, dit Verrocchio. Nous devons apprendre à dessiner ce que nous voyons. »

Lorsque Léonard voyait une personne dont il souhaitait dessiner le visage, il la suivait toute la journée jusqu’à ce qu’il puisse s’en souvenir avec précision. Ensuite, il rentrait chez lui à toute vitesse pour dessiner le visage, comme s’il l’avait encore devant les yeux.

« Les artistes sont comme des miroirs, disait-il. Ils doivent refléter ce qui se trouve en face d’eux. »

  Léonard aimait travailler dans l'atelier de Verrocchio. Et il trouvait que Florence était une ville agréable.

En 1466, pendant l'hiver, Florence fut inondée en plein milieu de la nuit. Des maisons et des églises furent englouties. Des chevaux furent noyé dans leurs écuries. L'inondation ne dura pas, mais elle fut dévastatrice. Là, encore, les forces de la nature impressionnèrent Léonard.

En ce temps-là, Florence connut une épidémie de peste. Laurent de Médecis, un grand mécène à la tête de la ville, décida qu'il fallait réconforter les Florentins en organisant festistivités. L'atelier de Verrocchio devait concevoir les décors et les costumes pour les fêtes de la cour.

Verrocchio demanda à Léonard: « Peux-tu concevoir un casque pour le duc Sforza de Milan? »

Et Léonard dessina un casque magnifique.

Un jour, alors que Ser Piero était dans sa maison de campagne à Vinci, un des paysans de la ferme lui demanda une faveur: « J'ai taillé un écusson dans le bois d'un figuier que j'ai abattu. Pourriez-vous trouver quelqu'un à Florence qui sache le peindre? »

Le paysan promit de payer en nature, c'est-à-dire en poisson et en gibier, et Ser Piero accepta.

Lorsque Léonardo vit l'ecusson, il dit:

« Je ne peux pas peindre sur cet écusson. Je dois d'abord le remodeler et le polir. »

Léonardo fit de l'ecusson un objet magnifique. Ensuite, il se mit à réfléchir longuement à ce qu'il y peindrait.

« Je vais y peindre un dragon de mon invention, dit-il. Je vais étudier l'anatomie des lézards, des serpents et des chauves-souris pour créer un minstre terrifiant. »

Lorsque son père vit l'ecusson,il sursauta d'effroi. Il crut voir un véritable minstre .

« C'est bien! S'exclama Léonard. L'écusson a fait son effet: il t'a effrayé. Maintenant tu peux l'emporter. »

Verrocchio devait réaliser une grande fresque pour le monastère de San Salvi, et il demanda l'aide de Léonard.

Celui-ci put peindre l'ange qui tenait les vêtements du Christ. En dépit de son jeune âge, Léonard avait un excellent coup de pinceau.

« Ta peinture est merveilleuse, Léonard. Elle est meilleur que la mienne.Plus jamais je ne peindrai », jura Verrocchio.

À sa grande joie et à celle de son père, Léonard devint le partenaire Verrocchio.

Léonard aimait tellement les animaux qu'à l'âge  de vingt ans, il préféra devenir végétarien. Il achetait des oiseaux en cage pour pouvoir les libérer. Il amait observer et dessiner des oiseaux en vol.

« J'aimerais pouvoir voler », disait-il. Aussi, il conçut une machine volante munie d'ailes battantes et une autre machine ressemblant à un hélicoptère.

Léonard était un grand inventeur. Il dessina les plans d'une bicyclette 300 ans avant son invention officielle.

Il écrivit aussi au duc Sforza de Milan: « Votre Grâce, je peux vous montrer trente-six manières d'accroître votre génie militaire... »

Une de ses idées était un char blindé!

Le talent et les œuvres de talent de Léonard surprenaient tellement qu'il était pratiquement considéré comme dieu.

Léonard mourut dans les bras du roi de France à l'âge de 67 ans. Aujourd'hui, La Joconde- qui représente Mona Lisa, une jeune femme de 26 ans-est sans doute le tableau célèbre du monde.

 

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