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les antlgiques

Publié le 30/12/2014

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Les Antalgiques Sommaire Introduction I. La douleur 1) Types de douleurs 2) Ce qui produit l'information douloureuse et sa transmission jusqu'au système nerveux central (SNC) II. Les Antalgiques 1) Les différents antalgiques 2) Les aspects thérapeutiques 3) L'utilisation des antalgiques III. Les effets secondaires 1) Les effets les plus modérés et les plus graves 2) Les personnes les plus touchées et les prescriptions Conclusion Bibliographie Introduction Chez les individus, la douleur est très fréquente et gênante. En ces moments-là, les individus prennent des médicaments destinés à soulager la douleur selon le niveau d'intensité atteint, autrement appelés les antalgiques. Mais ces antalgiques ont des instructions bien précises à suivre indiqués sur les boîte des médicaments. De plus, les risques ne doivent pas être pris à la légère ce qui peut entraîner des conséquences plus communément appelés effets secondaires. Nous nous interrogerons donc si la prise d'antalgiques suite à une douleur représente un danger pour la santé. I. La Douleur La douleur est un phénomène subjectif et individuel, ce qui la rend difficile à communiquer. La douleur aiguë fonctionne comme un signal d'alarme. Son principal rôle est de protéger l'organisme. Sans elle, nous ne prendrions pas conscience qu'il existe une lésion « physique » (par exemple : une fracture). Elle nous incite à faire attention à la zone lésée, à prendre conscience du danger (par exemple : une brûlure provoque une réaction immédiate de retrait pour stopper la lésion), et à demander des soins.Lorsque la douleur persiste, elle peut aussi se mettre « en mémoire ». C'est ainsi que, dans une situation risquant de provoquer une douleur déjà vécue, la réaction spontanée sera de l'éviter. 1) Types de douleurs La douleur a plusieurs dimensions. Elle peut être sensorielle c'est-à-dire le caractère physique de la douleur, affective émotionnelle c'est-à-dire la douleur ressentie personnellement et sociologique c'est-à-dire l'interprétation des autres de sa douleur et le rôle des renforcements positifs et négatifs qu'elle induit dans la personnalité. La douleur comporte differents types de douleurs: La douleur aiguë qui est une douleur vive, immédiate, et généralement brève. Elle est causée par une stimulation nociceptive de l'organisme, tel une lésion tissulaire, pouvant se produire sous la forme d'un stimulus thermique (contact de la peau avec du feu) ou mécanique (un pincement, un coup). Et les douleurs chroniques qui sont des douleurs prolongées dans le temps : elles sont définies par des douleurs qui évoluent depuis plus de 6 mois. Il extiste trois types physiopathologiques (étude analysant les comportements des organes dits malades) de douleurs : La Douleur nociceptive: Elle résulte de lésions des tissus périphériques qui provoquent un excès d'influx douloureux transmis par le système nerveux. Ce sont les douleurs habituelles des brûlures, des traumatismes, des suites d'une opérations et de nombreuses maladies. Lorsqu'on se blesse (brûlure, coupure...), la douleur est déclenchée par l'excitation des récepteurs, c'est-à-dire des terminaisons nerveuses spécialisées dans la transmission du message douloureux. Ce message est ensuite transmis au cerveau via les nerfs périphériques, puis la moelle épinière. C'est au niveau du cerveau que s'effectue la perception proprement dite de la douleur en termes d'intensité, de type et de localisation. Le cerveau et la moelle épinière effectuent un contrôle sur la douleur en la diminuant (effet inhibiteur) mais peuvent l'amplifier dans certains cas inhabituels (effet facilitateur). Ces douleurs engendrent tantôt des douleurs aiguës (rage de dent, infractus, occlusion intestinale, colique néphrétique, ...), tantôt des douleurs chroniques (rhumatismes, maux de dos, cancers, ...). Exemple pratique : la caresse, le massage, la pression ou l'application du chaud ou du froid sur la zone douloureuse exercent une action inhibitrice sur la douleur. La Douleur neuropathique: Elle est aussi appelé douleur neurogène. La section ou la compression d'un nerf peut engendrer une douleur sous forme de sensation de chaleur, de brûlure ou de froid, de picotement, de fourmillement, de compression, d'arrachement ou de décharge électrique en éclair ou une sensation désagréable déclenchée par une caresse ou un frottement léger. Mais elles peuvent résulter d'un stimulus normalement non douloureux perçu de façon exagérée.La douleur neuropathique est souvent soulagée par un antidépresseur et/ou un  antiépileptique. Elles s'accompagnent parfois, surtout quand elles sont chroniques, d'une anxiété et d'un fond dépressif. La Douleur psychogène: Un traumatisme psychique, une angoisse ou une idée fixée sur une certaine maladie voire une déception peut déclencher un syndrome douloureux, parfois difficile à faire disparaître tant que son origine n'est pas reconnue par le patient. Ce sont des douleurs sans lésions apparentes. Ces douleurs semblent résider dans le psychisme,avec l'intervention de phénomènes psychologiques amplifiant la sensation de douleur. Il s'agit le plus souvent de facteurs psychogènes liés à la tension, à l'anxiété ou à la dépression. 2) Ce qui produit l'information douloureuse et sa transmission jusqu'au système nerveux central (SNC) Toutes sensations, ainsi que la douleur, sont perçues via les nerfs donc le système nerveux. Le système nerveux est un réseau formé des organes des sens, des nerfs, du cerveau, de la moelle épinière,... Certaines parties de notre cerveau ont un rôle bien précis dans le ressenti de la douleur. Ces régions précises sont interconnectées et forment un réseau que l'on appelle la « matrice de la douleur ». De plus ces régions sont souvent associées à différents aspects de la douleur vu précedemment. La douleur est l'association entre des structures cérébrales particulières et les différentes dimensions de ce phénomène complexe. La douleur est plus une « option » que l'organisme se crée, qu'une réponse réflexe à une lésion. Cela est du au fait que ce qui fait apparaître la douleur est l'influence des voies ascendantes de la douleur (qui vont envoyer l'information douloureuse jusqu'au SNC) et à cela descendante de la douleur (celles qui partent du cerveau et qui vont dans le corps, dans le but de réduire la sensation de douleur). Une activité neuronale se produit ainsi simultanément dans les deux sens, et c'est la rupture de cet équilibre fragile en faveur des messages nociceptifs excitateurs qui produit la douleur. Les neurones sont des cellules nerveuses spécialisées dans la communication et le traitement d'informations. Une cellule est composée : - d'un corps cellulaire ou péricaryon comportant le noyau - de beaucoup de ramifications dendritiques (dentrites) - d'un axone par où sont diffusées les informations de longueur variantes pouvant atteindre 1 m. Il est entouré par des cellules des Schwann (séparées par les noeuds de Ranvier) qui confèrent une graine de myéline protectrice tout le long de l'axone. L'information est transmises grâce à des structures spécialisées les synapses puisque les neurones sont bout à bout. Les neurones assurent le passage de l'information. Leur cytoplasme comporte une solution composée d'ions chlorure, d'ions sodium, d'ions calcium et beaucoup d'ions potassium. Tous ces ions rendent le milieu intérieur du neurone conducteur. Grâce aux différents échanges d'ions entre le neurone et le milieu extérieur permet d'assurer le passage du potentiel électrique autrement dit de l'information tout au long du neurone. L'information passe d'abord dans les dentrites puis dans l'axone et enfin dans la synapse où il passera dans le neurone suivant. Des mécanorécepteur sont des neurones sensoriels spécialisés qui sont situés dans notre peau et qui sont sensibles à des pressions et à des étirements faibles ou modérés. Ils envoient des messages nerveux jusqu'à notre système nerveux central qu'il interprète comme étant des sensations tactiles. Mais lorsque ces pressions deviennent trop forte et menacent nos tissus ou lorsqu'ils sont endommagés, ce sont les récepteurs nociceptives qui prennent le relais. Ces nocicepteurs sont des terminaisons nerveuses capables de transmettre les stimulations qui génèrent la douleur. Ils sont essentiellement dans la peau (surtout dans les doigts et les orteils), dans les vaisseaux sanguins (ils sont situés dans la couche interne des vaisseaux artériels et veineux), les muqueuses, les os (ou ils se situent dans la moelle et le périoste où ils forment un réseau régulier), les articulations (les récepteurs nociceptifs sont répartis surtout dans la capsule, la synoviale, les ligaments et les tendons). Ils peuvent être activés mécaniquement par des étirements ou encore des déchirements, etc., ou biochimiques, comme lors d'un processus inflammatoire comme l'arthrite et dans les viscères (ils sont réparties de façon à la fois lâche et très inégale). Les organes internes en contiennent peu. Les nocicepteurs font partie des quatre modalités majeures de la somesthésie. ( La somesthésie est le domaine de la sensibilité qui concerne tous les stimulus appliqués sur le corps excluant les stimulus visuels, auditivifs, olfactifs et gustatifs.) Pourtant ces nocicepteurs ne répondent que lorsqu'un stimulus est d'une intensité suffisamment élevé pour menacer l'intégrité de l'organisme. Mais des températures extrêmes, des chocs électriques, des conditions d'hypoxie (manque d'oxygène) ou encore des expositions à des substances toxiques peuvent également les activer. Il y a deux actions possibles pour que les nocicepteurs s'activent : l'action des stimulus nerveux sont assez fortes pour que les nocicepteurs réagissent ce qui déforment leur membrane et déclenchent ainsi l'influx nerveux. Cette action est appelé action directe et peut-être par exemple une lésion tissulaire cutané, l'action des cellules détruites ou endommagées qui relâches des substances chimiques : les ions potassium (K+), les ions hydrogène (H+), les molécules d'histamine (qui sont sécrétées majoritairement par des globules blancs), le neurotransmetteur sérotonine (qui est un dérivé de l'acide aminé tryptophane (Trp) qui est essentiel à la constitution des protéines) et l'acide arachidonique (essentiellement abondant dans le cerveau, les muscle et le foie) qui par l'action de l'enzyme cyclooxygénase se transforme en hormones de prostaglandines qui sont responsables d'inflammation, de douleur et de fièvre. Le message douloureux peut aussi naître d'une lésion d'une fibre nerveuse. Cette action est appelé action indirecte et de plus la douleur apparaît alors que le stimulus n'est plus présent. Il existe deux types de nocicepteurs : les nocicepteurs mécaniques aussi appelé mécanonocicepteur qui sont principalement liés aux fibres A-delta qui sont peu myélinisées. Ils sont organisés en deux réseaux au niveau de l'épiderme (partie superficiel de la peau) ainsi qu'au niveau du derme (couche profonde de la peau). Ils sont un champs de réaction larges et répondent à des stimulus intenses mécaniques (une distorsion de la peau) comme par exemple une piqûre ou une coupure. La sensation éprouvée est une sensation brève et précise. les nocicepteurs polymodaux peuvent répondre à plusieurs types de stimulus, ils sont surtout liés aux fibres C qui ne sont pas myélinisées. Ils sont situés au niveau musculaire, articulaire et tendineux. Ils répondent à des stimulus chimique, thermique (chaleur intense au dessus de 45°C) et mécanique et les sensations ressentis sont durables et moins précises. Lorsqu'on ressent une douleur c'est du le plus souvent à des douleurs externes (lorsqu'on se blesse) qui se caractérise d'abord par une douleur aiguë, vive et précise puis quelques secondes plus tard par une douleur plus diffuse et plus sourde. Ce qui explique que l'on ressent la douleur de plusieurs façons est les différentes vitesses de conduction des fibres nerveuses nociceptives A-delta et C. Ces fibres appartiennent respectivement aux nocicepteurs mécaniques et polymodaux. Une fibre nerveuse est une fibre formée par un axone (prolongement d'un neurone), entouré ou non d'une gaine de myéline et d'une gaine de Schwann (constituée de cellules de Schwann qui entoure les axones des nerfs périphériques). Les fibres nociceptives ont des « terminaisons libres » qui forment un maillage dense d'arborisations multiples. Il existe différents types de ces fibres nerveuses mais toutes relient les organes périphériques à la moelle épinière. Une gaine de myéline est une substance lipidique (relatif aux lipides : composant fondamental de la matière vivante, constitué d'acide gras éventuellement estérifiés, faisant partie des structures cellulaires et jouant un rôle énergétique) et protéique dont la fonction est d'accélérer la transmission de l'influx nerveux. La fibre nerveuse A-delta véhicule l'information de douleur du à des stimulus mécaniques. Elle est peu myélinisée, de diamètre 1 à 5 micro-mètres et de vitesse de conduction de 5 à 40 mètres par secondes (ce qui représente environ la vitesse de cyclistes). La fibre nerveuse C véhicule l'information de douleur du à des stimulus mécaniques, thermiques et chimiques. Cette fibre n'est pas myélinisée, est de diamètre 0,2 à 1,5 micro-mètres et de vitesse de conduction de 0,5 à 2 mètres par secondes (ce qui représente environ la vitesse de marcheurs). Le diamètre des fibres et la myélinisation influent tous les deux sur la vitesse de conduction de l'influx nerveux, qui fait que le message des fibres nerveuses A-delta et C n'atteint pas le cerveau en même temps. Ces deux composantes de la douleur vont emprunter des voies différentes évolutivement parlant, pour se rendre jusqu'au cerveau. Ce que l'on appelle la « douleur rapide » qui disparaît assez vite, vient de la transmission d'influx nerveux dans les fibres A-delta. C'est aussi le fait que les fibres A-delta soient plus rapides que les fibres C qui permet à nos réflexes de retrait de se développer en quelques millisecondes. Quand à la « douleur lente » qui est plus persistante, elle est issue de la stimulation des fibres C non myélinisée. Ces fibres passent toutes les deux dans le nerf spinal même si elles ne mettent pas le même temps. Le nerf spinal est constitué par deux racines de la moelle épinière (une racine antérieur qui est constituée de deux racines et une postérieur elle aussi constituée de deux racines). Un nerf spinal est une partie du système nerveux central située dans la colonne vertébrale, jouant d'une part un rôle de centre nerveux responsable de certains réflexes, et d'autre part un rôle de conduction des messages entre les nerfs qui lui sont rattachés. Les fibres A-delta et C empruntent la voie spinothalamique pour permettre la localisation et la connotation émotive désagréable de la douleur par le cerveau. Elles partent toute les deux d'une région du corps et aboutissent au cortex somatosensoriel (expliquer en détaille plus bas). Elles comptent également chacune trois neurones qui se relaient pour passer l'influx nerveux où elles vont croiser la ligne médiane dans la moelle épinière. On rappel que dans le corps humain, le contrôle moteur et les afférences sensorielles sont croisés. Cela veut dire que les voies nerveuses en provenance du côté gauche du corps doivent aboutir dans l'hémisphère droit du cerveau, et vice-versa. Il faut donc que ces voies croisent la ligne médiane à un moment donné. Après avoir passé le nerf spinal, les voies nociceptifs passent par le corps cellulaire du premier des trois neurones de la chaîne qui est toujours situé dans un ganglion spinal (ou ganglion rachidien). Ces ganglions forment une chaîne de part et d'autre de la moelle épinière. On dit que ces neurones ont une forme de « T » parce qu'un court prolongement émanant du corps cellulaire se sépare rapidement en deux branches qui partent en directions opposées : l'une vers la région du corps innervée (ensemble de nerf) par ce nerf rachidien, et l'autre qui entre immédiatement dans la racine dorsale de moelle épinière (une zone essentiellement sensorielle). Les fibres A-delta et C partent dans la deuxième branche du ganglion où plus loin elles vont faire une connexion sur un deuxième neurone situé dans la corne dorsale du côté de la moelle où se situent les synapses qui permettent de transmettre le message aux fibres médullaires d'où provient l'influx nerveux (elles passent par la voie appelé archispinothalamique). L'information va donc changer de forme puisque le milieu extérieur ne peut pas véhiculer une information d'un point précis à un autre. Il existe donc deux types de synapse : -les synapses électriques. Elles transmettent l'information sans en changer la nature mais sont très rare chez l'Homme. - les synapses chimiques, qui se servent d'une molécule organique, appelé neurotransmetteur, pour transmettre l'information. Ils existent une multitude de neurotransmetteur qui diffèrents selon les neurones et les informations qu'ils transmettent ainsi que par leurs propriétés. Le neurotansmetteur est une substance que le neurone stockait jusqu'alors dans de petites vésicules et va la libérer dans l'espace qui le sépare des dendrites du neurone voisin. Le neurotransmetteur n'est rien d'autre qu'un messager chimique. Il attend dans ses vésicules qu'une impulsion électrique, après avoir parcouru l'axone, le propulse de l'autre côté de l'espace synaptique. Il traverse alors la petite distance qui le sépare de la paroi d'une dendrite. Là, il est capté par des logements spéciaux ménagés sur la surface du dendrite, qu'on appelle récepteurs. L'arrivée du neurotransmetteur dans les récepteurs déclenche une série de réactions biochimiques qui donne naissance à un signal électrique. Ainsi se propagent les signaux qui permettent la vie dont la douleur. Cette transmission synaptique nécessite donc l'intervention de substances neuromédiatrices. La plus connue dans le cas de la douleur est la substance P. L'axone unique de ce second neurone va alors traverser immédiatement de l'autre côté de la moelle. Elles passent ensuite dans le faisceau spinothalamique, puis dans le bulbe rachadien (voie paléospinothalamique). Elles empruntent ensuite la voie néospinothalamique, c'est-à-dire qu'elles empruntent la formation réticulée du tronc cérébral. L'activation de la formation réticulée contribue aux réactions d'éveil et de vigilance associées à la douleur. Ses neurones peuvent agir sur le rythme cardiaque, la pression artérielle, la respiration et d'autres fonctions vitales que la douleur peut affecter. Les voies ascendantes de la douleur vont ensuite passer dans le thalamus (lieu où se concentrent la plupart des neurones recevant les informations nociceptives) située dans la partie profonde du cerveau de part et d'autre du troisième ventricule dont il constitue les parois supérieure et latérale en passant par le cervelet. Elles y feront des connexions dans différentes sous-régions du thalamus et notamment dans le noyau ventral postérolatéral (ou VPL) situé dans la partie ventrale, postérieure et latérale du thalamus. C'est la que l'axone du second neurone va rencontrer le troisième et dernier neurone de cette voie ascendante. De même qu'avec le deuxième neurone, l'influx nerveux se transmettra grâce à l'action des neurotransmetteurs. Les informations qui passent par le VPL, aboutissent essentiellement au niveau du cortex somesthésique primaire (ou cortex somatosensoriel primaire ou S1) et accesoirement au cortex somesthésique secondaire (ou cortex somatosensoriel ou encore S2). Le noyau VPL joue un rôle majeur dans le discernement (discrimination) sensorielle de la douleur. Ses neurones projettent ensuite leur axone au cortex somatosensoriel qui localise la douleur et en évaluer l'intensité. De plus c'est aussi dans le noyau VPL que passent les messages du toucher avant de se projeter eux aussi sur le cortex somatosensoriel. Le cortex somatosensoriel est une aire du cortex cérébrale (qui est regroupé en aires ayant des fonctions différentes notamment sensorielles, motrices et d'association), où s'effectue les premiers traitement de l'information qui proviennent du sens du toucher. De plus il fait parti du cortex sensoriel (tout comme le cortex visuel, le cortex auditif et celui de l'olfactive) qui traite les premières informations qui viennent des différents sens ; et est divisé en deux partie. Les informations relatives au toucher et à la douleur sont séparées dans des sous-régions distinctes du noyau VPL. La partie médiane du thalamus reçoit pour sa part des connexions de la formation réticulée. Avec ses neurones qui font des connexions dans le lobe frontal sur les aires corticales motrices, cette région médiane du thalamus participe à l'élaboration des réactions motrices et émotionnelles liées à la douleur. Les aires corticales motrices sont les aires impliquées dans les mouvements volontaires. La région du cerveaux qui contrôle ces mouvements est le cortex moteur situé à l'arrière du lobe frontal. On le subdivise en deux grandes aires : l'aire 4 appelé aussi le cortex moteur primaire, forme une mince bande qui longe le sillon central et l'aire 6 qui s'étend immédiatement en avant de l'aire 4. L'aire 6 est plus large et se subdivise encore en deux sous-régions distinctes. Après avoir rejoint la formation réticulée puis certains noyaux du thalamus, le message douloureux atteint le cortex cérébral. Le cortex somatosensoriel secondaire (ou S2) reçoit les informations nociceptives à la fois de l'aire S1 (le cortex somatosensoriel primaire) et des noyaux thalamiques. S2 a un rôle dans la reconnaissance de la douleur et dans la mémoire des douleurs passées et S1 dans la discrimination (discernement) des différentes propriétés de la douleur. Le degré d'activité des neurones de S1 correspond à l'intensité du stimulus douloureux. Plus l'activité corticale ( qui désigne le cortex, c'est-à-dire la partie périphériques des hémisphères cérébraux où siège les fonctions nerveuses les plus élaborées telles que le mouvement volontaire et la conscience) dans S1 est intense, plus la douleur est évaluée comme intense subjectivement par le sujet. Ainsi l'information douloureuse atteint le système nerveux central. La prise de conscience de la douleur naît dans le cortex pariétal. En plus : Tous au long des voies ascendantes de la douleur (les nocicepteurs vont envoyer l'information douloureuse jusqu'au SNC), peuvent se fermer ou s'ouvrir des « portes » qui rendre plus difficiles ou bien plus faciles le passage de l'influx nociceptif. Ainsi le même degré d'activité d'un nocicepteur ne va pas conduire à la même perception de la même intensité douloureuse selon le degré d'ouverture de ces portes situées au niveau des principaux relais des voies de la douleur. On distingue trois types de contrôle exerçant ce rôle de filtre biologique pouvant réduire le passage de l'influx douloureux : les contrôles segmentaires d'origine périphérique non douloureuse, situés dans la moelle épinière. Il existe une sorte de compétition dans la corne postérieur de la moelle entre les informations noiciceptives et les sensations de toucher. Le message nociceptif a suivi les fibres fines Cet A delta, le message sensitif tactile a suivi les fibres A beaucoup plus grosses myélinisées. Dans la corne postérieure de la moelle des inter- neurones stimulés par les fibres A, inhibent le message nociceptif. Il résulte que la sensation de toucher a la priorité et qu' " elle ferme la porte à la douleur ". Cela explique la sédation temporaire de la douleur lors du frottement de la zone douloureuse et cela est appliqué en thérapeutique par la neuro- stimulation. les contrôles inhibiteurs diffus induits par des stimulations nociceptives, associé au bulbe rachidien et au mésencéphale; les contrôles descendants Lorsque le message douloureux arrive dans l'encéphale (contient une partie du système nerveux central qui contrôle l'ensemble de l'organisme, l'autre partie (principalement la moelle épinière) se trouvant dans le canal rachidien inséré dans la colonne vertébrale), en particulier dans la substance grise péri acqueducale, il y a sécrétion de substances multiples dont les principales dans le contrôle descendant sont les endorphines et la sérotonine. Les endorphines, sécrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus chez les vertébrés lors d'activité physique intense, s'opposent à la libération de substance P, elles ont donc une action inhibitrice sur la transmission du message nociceptif dans la synapse de la corne postérieure de la moelle. La sérotonine a également un rôle important dans la régulation de la douleur et cela explique au moins en partie l'action inhibitrice des antidépresseurs sur la douleur. De nombreuses substances neurotransmettrices connues ou inconnues interviennent dans cette régulation. les contrôles d'origine supraspinae (ou centrale),dont le cortex préfrontal est l'un des principaux acteurs. Pour soulager cette douleur la prise d'un antalgique est souvent nécessaire. II. Les Antalgiques Du grec anti (contre) et algos (douleur), les antalgiques sont comme leur nom l'indique, une variété de médicament destinés à soulager la douleur. Les antalgiques sont les médicaments les plus utilisés pour le traitement de la douleur. 1) Les différents antalgiques -Les antalgiques classiques : Les antalgiques classiques incluent le paracétamol, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, la codéine, l'amitriptyline et la morphine. Le paracétamol est un simple antalgique. Sous réserve de respecter la dose recommandée, le paracétamol peut être pris régulièrement pendant de longues périodes pour traiter les céphalées (mal de tête) et de nombreuses autres douleurs. Les produits disponibles à partir du paracétamol sont par exemple le dolipran et le dafalgan. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens les plus classiques sont l'ibuprofène et l'aspirine. Les anti-inflammatoires sont des antalgiques qui n'agissent pas sur la cause. Ils agissent en réduisant l'inflammation. L'inflammation est l'ensemble de phénomènes de défense de l'organisme contre une agression comme un traumatisme, une infection, pouvant se manifester par divers signes comme par exemple la douleur. Le terme «non stéroïdien» est utilisé pour les distinguer des glucocorticoïdes qui ont une semblable action anti-inflammatoire. Les glucocorticoïdes sont des corticostéroïdes qui ont une action sur le métabolisme protidique et glucidique. Les corticostéroïdes sont des hormones stéroïdiennes naturelles sécrétées chez les être humains. Les produits disponibles à partir de l'aspirine sont par exemple l'aspégic et l'aspirine. Les produits disponibles à partir de l'ibuprofène sont par exemple l'advil et le nurofen. La codéine appartient à la famille des opiacés faible. Les opiacés constituent une famille obtenus à partir de l'opium, produit sédatif (substance qui a une action dépressive sur le système nerveux central), d'origine naturelle. La codéine agit plus efficacement lorsqu'elle est associée à du paracétamol. Les comprimés associant une faible dose de codéine et du paracétamol sont en vente libre en pharmacie. La codéine à plus forte dose doit être prescrite par un médecin. Parmi les autres opiacés de puissance moyenne délivrés sur ordonnance, citons le tramadol et la dihydrocodéine. Tous ces antalgiques doivent être utilisés avec précaution car ils peuvent entraîner une pharmacodépendance (tendance à consommer des médicaments qui devient de moins en moins contrôlable dans le temps). Le produit disponible à partir de la codéine est par exemple le codenfan. Les produits disponibles à partir de l'association codéine/paracétamol sont par exemple le codoliprane, le efferalgan-codéine et le dafalgan-codéine. L'amitriptyline est utilisée pour traiter les dépression et les crises d'épilepsie (affection neurologique). Administrés sous forme de comprimés, ces médicaments peuvent également être utilisés pour traiter la douleur neuropathique (douleur chronique intense provoquée par des nerfs lésés). Cependant, les médicaments contenant de l'amitriptyline peuvent soulager des douleurs diverses autres que les crises d'épilepsie et les dépression. Ils doivent être prescrits par un médecin. L'amitriptyline est un co-antalgique (médicament utiliser en complément avec les antalgiques). Le produit disponible à partir de l'amitriptyline est par exemple l'élavil. La morphine et les morphiniques (tels que l'oxycodone, le fentanyl et la buprénorphine) appartiennent à la famille des opiacés. Il s'agit des antalgiques les plus puissants, utilisés uniquement pour traiter les douleurs intenses. Ils se présentent généralement sous forme de comprimés, de patch, de suppositoires ou encore de solution injectable. Ils ne sont prescrits qu'après consultation d'un médecin ou d'un spécialiste. Pendant toute la durée du traitement, le patient doit être très surveiller par le médecin. Ces antalgiques présentent des effets secondaires gênants. Les produits disponibles à partir de la morphine sont par exemple l'actiskénan, le moscontin et la morphine. Le produit disponible à partir du fentanyl est par exemple le durogésic. Le produit disponible à partir du buprénorphine est par exemple le temgésic. Tous ces antalgiques sont classées en paliers selon leurs intensités. -Les différents paliers : En 1986, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en place un protocole de prise en charge de la douleur défini selon 3 paliers distincts, en fonction du degré d'intensité de la douleur, selon qu'elle est qualifiée de faible, modérée ou sévère. Le niveau 1 concerne le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l'aspirine, l'ibuprofène, la noramidopyrine. Ce sont des antalgiques périphériques. En cas de douleur jugée faible à modérée par un médecin, ces médicaments doivent être prescrits en premier. Ils agissent sur le site même de la lésion, au niveau des terminaisons nerveuses situées par exemple dans la peau, dans les muscles. Les propriétés du paracétamol sont antalgique et antipyrétique (lutte contre la fièvre). Le paracétamol n'est pas un anti-inflammatoire. L'action du paracétamol n'est pas bien connue. Il aurait une action inhibitrice de la cyclo-oxygénase (enzyme qui permet la formation de prostaglandines à partir de l'acide arachidonique). Le paracétamol est prescrit pour des douleurs modérées, des traitements de premiers intention. Les propriétés de l'aspirine sont antalgique, anti-inflammatoire et antipyrétique. L'aspirine a une action inhibitrice de la cyclo-oxygénase. En inhibant les cyclo-oxygénas, l'aspirine empêche la transformation de l'acide arachidonique en prostaglandine. L'aspirine est prescrit pour des douleurs avec inflammation comme par exemple des douleurs dentaires. Les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens ont quasiment les mêmes propriétés, les mêmes actions et les mêmes indications que l'aspirine. Le niveau 2 concerne les antalgiques opiacés faibles comme la codéine, la dihydrocodéine, le dextropropoxyphène et le tramadol. Les opiacés sont des substances dérivées de l'opium et agissant sur les récepteurs opiacés (récepteurs de neurotransmetteurs). Les opiacés d'origine synthétique c'est-à-dire n'étant pas synthétisés à partir de l'opium sont désignés sous le terme opioïdes. Le cerveau humain utilise certains opiacés naturels, l'endorphine comme neurotransmetteurs (composés chimiques libérés par les neurones agissant sur d'autres neurones). Les endorphines sont des protéines naturelles dont le but est de bloquer le flux douloureux au niveau du cerveau, ou de la moelle épinière. Les opiacés faibles sont des antalgiques centraux. Ces antalgiques sont utilisés pour des douleurs modérées à sévères. Ils agissent au niveau du système nerveux en bloquant l'intégration du message nerveux dans le cerveau. Ils agissent donc au niveau du cerveau sur des récepteurs spécifiques responsables de l'abolissement de la douleur. Ils agissent sur le système nerveux central plus précisément au niveau de la molle épinière et au niveau du cerveau. La codéine et le dextropropoxyphène sont souvent associés à des antalgiques de niveau 1 car leurs mode d'action sont complémentaires. On dit que leur action est synergique (relatif à l'association de plusieurs médicaments pour remplir une fonction). Les propriétés de la codéine sont antalgique et antitussif (médicament censé arrêter la toux). Son action est transformée partiellement en morphine au niveau du foie par les cytochromes (coenzymes, molécules organiques intermédiaires de la chaîne respiratoire). La codéine est prescrite pour des douleurs qui ne répondent pas au premiers palier. La codéine est utilisés en association avec le paracétamol car effets synergiques. La propriété du tramadol est antalgique morphinique faible. L'action du tramadol est morphinique et inhibition du recaptage (pompage et stockage) de la sérotonine (monoamine, neurotransmetteur dérivé d'acides aminés, servant de neurotransmetteur dans le système nerveux central), et de la noradrénaline (neurotransmetteurs impliqués dans le processus de la douleur). Le tramadol est indiqué par exemple pour des douleurs en post-opératoire, avant un soin douloureux, pour des douleurs cancéreuses. Le niveau 3 concerne les antalgiques opiacés forts: la morphine et ses dérivés (péthidine, hydromorphone, etc). Ces médicaments ont les mêmes caractéristiques et le même mode d'action que les précédents mais sont plus puissants. Ils sont utilisés en cas de douleurs intenses ou rebelles aux antalgiques de niveau 2. Ce sont des antalgiques centraux forts. La morphine et ses dérivés saturent entièrement les récepteurs aux opiacés impliqués dans les phénomènes de perception de la douleur. Ils agissent au niveau du système nerveux en bloquant l'intégration du message nerveux par le cerveau. La morphine est un antalgique puissant et il est indiqué pour des douleurs sévères (post-opératoire, cancer...). -Les co-antalgiques : Tout au long du traitement de la douleur, l'action des antalgiques peut être complétée et améliorée par certains médicaments. Ils sont définis en fonction de la cause et du type de douleur que vous avez. On parle alors de co-antalgiques (co signifie «avec»). Parmi les médicaments co-antalgiques, les plus classiques sont les corticoïdes, les antidépresseurs, les biphosphonates, les antispasmodiques et les myorelaxants. Les corticoïdes sont utilisés en cas de douleur inflammatoire. Les corticoïdes sont des médicaments très puissants qui luttent contre les inflammations. Le plus connu est la cortisone. Les corticoïdes sont prescrits pour traiter certaines douleurs cancéreuses d'origine inflammatoire comme des maux de tête provoqués par la tumeur, des métastases (croissance d'un agent infectieux ou d'une cellule tumorale) dans le cerveau ou encore des douleurs liées à une atteinte des nerfs. Les antidépresseurs sont utilisés en cas de dépression ou d'anxiété associées à la douleur. Les antidépresseurs sont l'un des traitements principaux des douleurs d'origine neuropathique (affections du système nerveux comme par exemple les nerfs). Mais ils peuvent également être utilisés comme co-antalgiques lorsque la douleur physique s'accompagne d'une dépression ou d'une anxiété. Des douleurs chroniques (douleur persistante et durable) entraînent parfois une dépression qui elle-même entretient, voire amplifie la douleur. Associer des antidépresseurs aux antalgiques peut s'avérer essentiel pour obtenir un résultat efficace du traitement de la douleur. Les biphosphonates sont des médicaments utiles pour soulager certaines douleurs osseuses. Ils agissent sur la cause de la douleur. Les biphosphonates préviennent ou ralentissent la destruction de l'os causée par des métastases. Les antispasmodiques sont utilisés en cas de douleurs abdominales. Les myorelaxants sont utilisés en cas de douleurs musculaires. Les myorelaxants favorisent la détente des muscles. Ils sont utiles pour calmer les douleurs musculaires et les crampes. 2) Les aspects thérapeutiques -Les molécules thérapeutiques : Ces molécules ci-dessous sont utilisées comme principes actifs par l'industrie pharmaceutique. Acide Acétylsalicylique (Aspirine) C9H8O4 Formule semi-développé Ibuprofène C13H1802 Formule semi-développée Acide Lactique C3H6O3 Formule semi-développé Acétylleucine C8H15 NO3 Formule semi-développé Acide Salicylique Paracétamol C8H9NO2 C7H6O3 Formule semi-développé Ces molécules sont les 6 molécules citées pour leurs vertus thérapeutiques. Thérapeutique signifie qui a pour but de soigner. Ces 6 molécules utilisées pour leurs vertus thérapeutiques comportent des groupes d'atomes leur conférant des propriétés chimiques spécifiques. Ces groupes d'atomes sont appelés groupes caractéristiques. Il existe le groupe : - hydroxyle HO, -carboxyle - ester - amide -NH2 L'acétyl-leucine est une substance chimique qui est utilisée pour le traitement des vertiges. Cette molécule comporte un groupe carboxyle et un groupe amide. L'acide salicylique est un composé organique aromatique. C'est un solide cristallin incolore qu'on trouve naturellement dans certains végétaux, dont le saule (d'où il tire son nom). L'acide lactique est un acide organique qui joue un rôle dans divers processus biochimiques. Un lactate est un sel de cet acide. Contrairement à ce que peut laisser penser son nom, l'acide lactique n'est pas présent uniquement dans le lait, mais également dans le vin, certains fruits et légumes, et dans les muscles. L'acide salicylique et l'acide lactique possèdent les mêmes groupes caractéristiques: un groupe carboxyle et un groupe hydroxyle. Le paracétamol est la substance active de nombreux médicaments de la classe des antalgiques antipyrétiques non salicylés (la salicyline est un anti-inflammatoire produit dans l'écorce d'un arbre, le saule blanc). Il est indiqué dans le traitement symptomatique de la fièvre et des douleurs d'intensité faible à modérée, seul ou en association à d'autres antalgiques. Contrairement aux anti-inflammatoires non stéroïdiens et notamment à l'aspirine, il est dépourvu de propriétés anti-inflammatoires et n'agit pas sur l'agrégation plaquettaire (un plaquette est un élément figuré du sang). Le paracétamol est le médicament le plus prescrit en France: les trois médicaments les plus prescrits (Doliprane, Dafalgan, Efferalgan) sont tous à base de paracétamol. L'acide acétylsalicylique, plus connu sous le nom d'aspirine, est la substance active de nombreux médicaments aux propriétés antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. Il est aussi utilisé comme anti-agrégation plaquettaire. Il s'agit d'un anti-inflammatoire non stéroïdien. C'est un acide faible, dont la base conjuguée est l'anion acétylsalicylate. C'est un des médicaments les plus consommés au monde. C'est pourquoi nous avons décider de créer notre propre antalgique et plus précisément notre propre aspirine : nous en avons fait la synthèse puis sa chromatographie. Tout d'abord nous en avons fait la synthèse. Dans une capsule de pesée, nous avons peser 3,0 g d'acide salicylique. Nous les avons introduit dans le ballon à l'aide d'un entonnoir à solide. Nous nous sommes toutes munies de lunettes et de gants afin de prévenir tout problèmes et d'assurer notre sécurité. Une d'entre nous a ajouté dans le ballon 6 mL d'anhydride acétique mesurés à la pipette graduée, puis 3 gouttes d'acide sulfurique concentré avec un peu de pierre ponce afin d'homogénéiser le mélange. Pour cette dernière étape nous étions censées se placer sous la hotte mais en raison d'un trop grand nombre de personnes l'occupant et des autres tp en cours dans les autres salles nous avons reçu l'autorisation de manipuler à l'extérieur de sous la hotte avec notre professeur qui nous assistait. Après ceci nous avons fixé le ballon à la potence et adapté le réfrigérant à boules sur le ballon. Nous avons ensuite mis en route la circulation d'eau froide dans le réfrigérant. Nous avons quelques soucis de matériels qui nous ont empêché de réaliser l'expérience dans de bonnes conditions, nous avons donc été quelque peu surprises par la suite. A la place de mattre un cristallisoir contenant de l'eau sur une plaque chauffante et de plonger le ballon dans l'eau nous avons mis le ballon à même un chauffe-ballon n'ayant pas de cristallisoir. Nous avons lancé le système de chauffage. Or notre professeur et nous même ne savions pas combien de temps il fallait laisser chauffer donc au bout d'une dizaine de minutes nous avons cessé le chaufage et l'avons laisser refroidir une dizaine de minutes. Nous avons remplis une éprouvette graduée de 50,0 mL d'eau distillée froide, puis sans arrêter la circulation d'eau dans le réfrigérant, nous avons versé par le haut du réfrigérant 5 à 10 mL d'eau distillée froide. Puis fut versé le reste de l'eau froide. Ensuite nous étions censé placer le ballon dans de l'eau glacée or nous n'en avions pas donc notre professeur nous a suggéré de placer notre ballon sous l'eaudu robinet afin de voir si l'aspirine allait pouvoir se cristallisé. L'aspirine s'est cristallisée mais pas totalement. Nous avons décidé de ne pas purifier notre aspirine et d'en faire sa chromatographie directement. Nous avons fait notre propre éluant qui est 40 % de cyclohexane et 60 % d'acétate d'éthyle. Nous avons réalisé 3 dépôts : C qui est l'aspirine pur du commerce (acide acétylsalicylique), O qui est l'aspirine obtenue lors de notre synthèse et As qui est l'acide salicylique. Ces trois éléments ont été dissout dans l'éluant. Puis après nous avons préparer notre plaque CCM et fait nos dépôts. Nous avons placer la plaque dans la cuve à chromatographie et attendu que l'éluant soit monter jusqu'à environ 1 cm du haut de la plaque. Le front de l'éluant fut marqué et nous avons fait la révélation à la lampe UV. Nous avons obtenu ce que nous espérions notre aspirine ne contenait plus d'acide salicylique et la tache se trouvait quasiment à la même hauteur que l'aspirine du commerce. Nous en déduisons que malgré les problèmes que l'on a pu rencontrer lors de notre expérience nous avons pu créer notre propre antalgique et que cela nous a permis d'avancer dans notre TPE. Pour vérifier notre chromatographie nous avons réaliser un tableau d'avancement. La synthèse de l'acide acétylsalicylique, principe actif du médicament intitulé aspirine, peut être réalisée à partir d'acide salicylique et d'anhydride acétique. La réaction est accélérée par les ions H+ contenus dans l'acide sulfurique. Donc l'acide sulfurique n'est pas un réactif. M = 3,0 g acide salicylique C7H6O3 V = 6 mL anhydride acétique C4H6O3 d = 1,081 -Recherche de quantité de matière initiale d'anhydride acétique: d = ? / ?eau donc ? = d x ?eau = 1,081*1,0 ? = 1,081 g/mL mC4H6O3 = ? x V = 1,081 x 6 = 6,486 g ni ( C4H6O3 ) = mC4H6O3 / M ( C4H6O3 ) = 6,486 / 102 = 0,064 = 6,4 x 10-2mol M ( C4H6O3 ) = 4 x M(C) + 6 x M(H) + 3 x M(0) = 4 x 12,0 + 6 x 1,0 + 3 x 16,0 = 48 + 6 + 48 = 102 g.mol-1 -Recherche de quantité de matière initiale de l'acide salicylique: M ( C7H6O3 ) = 7 x M(C) + 6 x M(H) + 3 x M(0) = 7 x 12,0 + 6 x 1,0 + 3 x 16,0 = 84 + 6 + 48 = 138 g.mol-1 ni ( C7H6O3 ) = mC7H6O3 / M ( C7H6O3 ) = 3,0 / 138 = 0,022 = 2,2 x 10-2mol Acide Salicylique+Anhydride Acétique -----> Acide Acétylsalicylique+Acide éthanoïque C7H6O3 + C4H6O3 C9H8O4 + C2H4O2 équation C7H6O3 + C4H6O3 -----> C9H8O4 + C2H4O2 État initial (mol) x = 0mol 2,2 x 10-2 6,4 x 10-2 0 0 État intermédiaire (mol) xmol 2,2 x 10-2 _ X 6,4 x 10-2 _ X X X État final x = xmax mol 0 4,2 x 10-2 2,2 x 10-2 2,2 x 10-2 -Recherche du réactif limitant: Si C7H6O3 est limitant alors 2,2 x 10-2 _ X = 0 mol donc X = 2,2 x 10-2 mol Si C4H6O3 est limitant alors 6,4 x 10-2 _ X = 0 mol donc X = 6,4 x 10-2 mol On en déduit que xmax= 2,2 x 10-2 mol -Quantités de matière présentes à l'état final: nf ( C7H6O3) = 2,2 x 10-2 - 2,2 x 10-2 = 0 mol nf ( C2H4O2) = 2,2 x 10-2 mol nf ( C4H6O3) = 6,4 x 10-2 - 2,2 x 10-2 = 4,2 x 10-2 mol nf ( C9H8O4) = 2,2 x 10-2 mol L'ibuprofène est une substance active des médicaments AINS (anti-inflammatoire non stéroïdien) utilisé pour soulager les symptômes de l'arthrite (inflammation aiguë ou chronique des articulations), de la pyrexie (fièvre) et comme analgésique, spécialement en cas d'inflammation. Il est commercialisé sous divers noms commerciaux comme par exemple Brufen, Advil, Nurofen, Upfen, Motrin, Algifen, Algifor. Le paracétamol, l'aspirine et l'ibuprofène sont des espèces chimiques utilisées en médecine pour leurs propriétés antalgique et antipyrétique (Médicament utilisé dans le traitement symptomatique de la fièvre). Elles constituent le principe actif de nombreux médicaments commercialisés sous des noms variés. L'aspirine est le nom usuel de l'acide acétylsalicylique. Cette molécule est synthétisée par transformation chimique de l'acide salicylique. Au cours de cette synthèse, le groupe hydroxyle de l'acide salicylique est transformé en groupe ester, tandis que le reste de la molécule ne change pas. -Comment agissent les antalgiques ? : Les Antalgiques sont pour la plupart absorbés par voie orale. Dans ce cas, l'antalgique est libéré et passe dans le sang ainsi il passe dans tout le corps jusqu'à cibler la douleur et à agir. Pour ceus qui sont sous formes de patchs par exemple agissent directement sur la douleur car cette-dernière est ciblée. Ainsi, les circuits de douleur diminuent ou disparaissent mais les antalgiques n'agissent pas sur la cause de la douleur. On peut schématiquement classer les antalgiques les plus courants en deux catégories: les antalgiques périphériques (paracétamol, aspirine, ibuprofène) et les opiacés, morphines et dérivés. Les premiers agissent en inhibant la production de prostaglandine comme vu précedement. Les antidouleurs périphériques se fixent sur l'enzyme. Ils inhibent ainsi la synthèse de cyclooxygénase et empêchent ainsi la formation de prostaglandines et à la suite l'inflammation. Les prostaglandines sont destinées à prévenir les douleurs et les inflammations. Chaque prostaglandine possède 20 atomes de carbone dont un cycle à 5 atomes de carbone. Mais, ce système ne permet pas de traiter tous les types de douleur. Leur action se limite aux douleurs nociceptives périphériques (touchant directement les tissus). Les antalgiques centraux morphiniques : Ce sont les opiacés comme la morphine et ses dérivés (codéine, buprénorphine,...). Leur action est plus vaste que celle des antalgiques périphériques, car ils interceptent le message douloureux au niveau du système nerveux central. Il y a des douleurs entre deux synapses. Il y a aussi des récepteurs opiacés. Les endorphines et les morphines se fixent sur les récepteurs et inhibent la douleur. Ces synapses lient deux neurones. Les récepteurs opiacés sont des récepteurs de neurotransmetteurs largement distribués dans le cerveau. Ces récepteurs modulent plusieurs fonctions dont la réponse à la douleur, au stress et le contrôle des émotions. Les opiacés jouent le même rôle que l'endorphine, une substance produite naturellement dans notre organisme. Les endorphines sont des composés opioïdes peptidiques endogènes. Elles sont sécrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus chez les vertébrés lors d'activité physique intense. Elles ressemblent aux opiacés par leur capacité antalgique et à procurer une sensation de bien-être. Les endorphines sont des neurotransmetteurs agissant sur les récepteurs opiacés. On les retrouve entre autres dans le cerveau et la moelle épinière ainsi que dans le système digestif. Les molécules se lient aux neurones sur des récepteurs spécifiques qui bloquent non seulement les signaux douloureux, mais déclenchent également une sensation euphorisante (se dit des substances qui procurent l'euphorie, sensation de bien-être). La morphine possède une structure moléculaire proche de celle des endorphines, molécules produites par l'organisme pour contrebalancer les effets de la douleur. Les opiacés agissent donc de manière à inhiber les messages d'alerte à différents niveaux de l'organisme et du système nerveux. Les co-antalgiques: Contrairement aux analgésiques précédents, les co-analgésiques agissent sur les causes de la douleur et non sur sa perception. 3) L'utilisation des antalgiques L'objectif du traitement est d'obtenir un soulagement rapide et durable de la douleur. -La prescription des antalgiques : Les antalgiques doivent toujours être pris à heure fixe, sans attendre que la douleur revienne. L'objectif est de soulager la douleur en continu. La mise en place de modalités générales de prescription des antalgiques assurent un traitement antalgique en toutes sécurité. Ces modalités sont par exemple de privilégier la voie orale. Les voies parentérales comme intraveineuse (administration d'une substance par seringue ou par perfusion), sous-cutanée (sous la peau) sont indiquées en alternative au traitement oral lorsque celui-ci n'est plus possible. La prescription des prises médicamenteuses se fait à horaires réguliers, en fonction des seules caractéristiques pharmacologiques du médicament, et des spécificités métaboliques (réactions qui se déroulent au sein d'un être vivant) de chaque malade. Il faut surveiller et prévenir les effets secondaires d'un traitement et respecter les contre-indications. Il faut prendre garde aux interactions médicamenteuses (quand un médicament modifie l'effet d'un autre médicament présent au même moment dans l'organisme, on dit qu'il y a interaction médicamenteuse). Il faut réévaluer rapidement l'efficacité du traitement antalgique entrepris (selon la rapidité de l'action des molécules utilisées et de l'intensité de la douleur au départ). En cas d'échec thérapeutique, il faut modifier rapidement la prescription (ajustement de la posologie, changement de la molécule et remise en cause du diagnostic de la douleur). Les antalgiques de niveau 1 sont prescris directement à dose maximal. Il est inutile et même dangereux d'augmenter la posologie si l'antalgique est insuffisant. Dans ce cas il faut l'associer à un autre antalgique (niveau 2 ou niveau 3). On peut aussi associer deux antalgiques de niveau 1 comme par exemple le paracétamol et un des AINS (antalgique inflammatoire non stéroïdien). La première prescription de morphine doit obligatoirement débuter par une titration pour permettre une analgésie rapide. La titration consiste, chez un patient algique (douleur d'intensité sévère), à soulager rapidement et en sécurité la douleur par l'administration répétée de doses fixes de morphine à action rapide tout en évaluant la posologie réellement utile de morphine. Cette titration s'effectue sous surveillance clinique, avant chaque prise de morphine. La surveillance, qui a pour but de prévenir un surdosage. -La posologie des antalgiques : La posologie à atteindre est celle nécessaire au soulagement du patient, dans le respect des règles de prescription et la limite de la tolérance du traitement. Pour les antalgiques de niveau 1, la quantité est assez grande et elle peut être renouveler plusieurs fois dans un même jour. Par exemple, la posologie conseillée du paracétamol est de 500 mg à 1 gramme par prise, renouvelable au bout de 6 à 8 heures. Si la douleur est persistante, la prise peut être renouvelable au bout de 4 heures minimum. Il ne faut jamais dépasser la dose maximale recommandée. La dose maximale à ne pas dépasser est en général de 3 g par jour. Pour les anti inflammatoire non stéroïdiens, la posologie est efficace et variable d'un produit à l'autre et d'un sujet à l'autre. Elle doit être d'emblée forte, si l'on a affaire à une pathologie (maladie) sévère. Une foie l'équilibre sanguin atteint, il faut diminuer les posologies afin d'éviter un surdosage surtout avec les produits d'action prolongée. La posologie de l'aspirine varie de 500 mg à 1g par prise à renouveler en cas de besoin au bout de 4 heures minimum. Il ne faut jamais dépasser la dose maximale recommandée qui est de 3 g d'aspirine par jour, 2 g maximum chez le sujet âgé. La posologie de l'ibuprofène dépend des sujets. Chez l'enfant, la posologie usuelle est de 20 à 30 mg en 3 prises par jour. Chez l'adulte et l'enfant de plus de 30 kg (environ 11-12 ans), la posologie est de 1 à 2 comprimés (200 mg à 400 mg), à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Mais, dans tous les cas, ne pas dépasser 3 comprimés par jour. La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes. La posologie des antalgiques de niveau 2, les morphiniques faibles dépend du produit. Mais pour tous les produits, la quantité est très restreinte. La posologie de la codéine dépend si elle est prise seule ou en association. Pour un adulte la dose conseillée est de 15 mg à 60 mg, toutes les 4 à 6 heures, mais il ne faut pas dépasser les 180 mg par jour. En ce qui concerne les enfants, la posologie est fonction du poids. Ainsi, la dose de codéine recommandée chez l'enfant, à partir de 1 an, est d'environ 0,5 à 0,75 mg, quatre fois par jour. La dose de codéine à ne pas dépasser est de 1 mg par prise et de 6 mg par jour. La posologie de l'association codéine-doliprane est de un comprimé pour 20 mg toutes les 4 à 6 heures. La posologie du tramadol recommander est de 3mg par jour. Mais si la douleur s'avère intense, la dose peut aller jusqu'à 6mg par jour. Cependant, il ne faut jamais dépasser cette dose. Le tramadol est également commercialisé en association au paracétamol. La dose initiale recommandée de l'association tramadol/paracétamol est de 2 comprimés par jour. Des doses complémentaires peuvent être administrées en fonction des besoins, sans dépasser 4 comprimés par jour. Les prises doivent être espacées d'au moins 6 heures. La posologie des antalgiques de niveau 3 est adaptée progressivement jusqu'au soulagement. Pour la morphine, il n'existe pas de posologie maximum. La bonne posologie est celle qui permet la meilleure analgésie (abolition de la douleur), sans trop d'effets indésirables.La posologie de la morphine en voie intraveineuse dépend de la posologie de la titration. L'injection initiale de la titration est de 0,1mg en bolus (dose que l'on doit administrer au complet d'un seul coup). Le maximum d'une injection de titration est de 6mg. Puis injections répétées toutes les 5 minutes de 0,025mg jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante. La posologie de la morphine en voie orale est en règle générale 10 mg toutes les 4 heures, soit 60 mg par jour. Le fentanyl est un antalgique dont les propriétés sont au moins 80 fois plus puissantes que celles de la morphine. La posologie recommandée pour obtenir un effet analgésique est de 1 à 2 ng et elle est de 10 à 20 ng pour une anesthésie. La fentanly est très puissant donc sa posologie est très infime. Cependant, la posologie des antalgiques dépend de l'intensité de la douleur et des sujets. -Mode et voie d'administration : Les antalgiques existent sous différentes formes: en comprimés, en gélules à avaler ou à dissoudre dans l'eau, en sirop, sous forme de patchs à coller sur la peau et de liquide à injecter.Selon leur forme et la manière dont les médicaments pénètrent dans l'organisme (leur voie d'administration), ils agissent plus ou moins vite et plus ou moins longtemps. Les médecins choisissent la voie d'administration du médicament en fonction des besoins de chacun. Lorsque le médicament est administré par la bouche, on dit qu'il est pris par voie orale. Les médicaments antalgiques à prendre par la bouche sont les plus simples et les plus pratiques à utiliser. Chez la plupart des patients, ils permettent de soulager correctement la douleur. Cette forme de traitement est donc utilisée en priorité. Certains médicaments présentés sous forme de pilules, de comprimés ou de gélules sont recouverts d'un enrobage spécial qui ralentit et prolonge la diffusion du médicament dans le corps. C'est la forme à libération prolongée. La forme LP permet d'obtenir un effet antidouleur pendant 12 à 24 heures. Cet effet antidouleur n'est pas immédiat. Les médicaments commencent à agir après quelques heures et l'efficacité maximale nécessite 2 ou 3 jours de traitement. La forme LP est utile notamment pour éviter la réapparition de la douleur pendant la nuit, pour soulager les douleurs en continu tout en espaçant les prises. La plupart des patients qui ont un traitement continu contre la douleur utilisent cette forme à libération prolongée. Les comprimés doivent être pris à heure fixe, tous les jours, sans attendre la réapparition de la douleur. D'autres médicaments à avaler ont une action rapide et plus courte. On parle de libération immédiate. Ils agissent en une demi-heure à une heure et l'action antidouleur peut durer entre 2 et 4 heures. Ils sont souvent utilisés au début du traitement. Les antalgiques de niveau 1 et 2 sont souvent utilisés par voie orale. Mais ils peuvent aussi être utiliser par une autre voie comme par exemple par le voie cutanée (gel ou pommade). Certains antalgiques se présentent sous forme de patchs (le fentanyl, par exemple, un opioïde du palier n°3). Les patchs sont des autocollants appliqués sur la peau. Ils diffusent le médicament à petites doses et en continu. On parle de la voie transdermique, ce qui signifie « à travers la peau ». L'utilisation des patchs est réservée aux patients dont les douleurs sont d'intensité stable. Leur effet antidouleur n'est pas immédiat: il commence après quelques heures et est optimal au bout de 2 ou 3 jours. Cette forme de traitement est souvent très appréciée par les patients, en particulier lors de douleurs chroniques qui nécessitent un traitement à long terme. Les antalgiques peuvent être injectés directement sous la peau (voie sous-cutanée) ou dans une veine. Cela permet d'obtenir un effet antidouleur rapide et puissant. Les injections sont utilisées en cas d'urgence lorsque la douleur est très intense et nécessite d'être soulagée rapidement. Si une seule injection est nécessaire, celle-ci est réalisée à l'aide d'une petite aiguille introduite directement dans la peau. Chez les patients qui doivent recevoir plusieurs injections, on utilise de préférence une perfusion qui délivre le médicament en continu.L'antalgique le plus souvent utilisé dans ce mode d'administration est la morphine. -Durée du traitement : Les antalgiques de niveau 1 sont prescris en assez grande quantité mais pour des traitements de courte durée. Si la douleur est toujours présentent à la fin du traitement, le médecin prescrit un antalgique du palier 2 voir 3. Les médicaments contenant du paracétamol sont prescris pour environ 7 jours. En cas de persistance de la douleur, il ne faut pas augmenter la quantité. Il faut simplement utiliser un autre antalgique. Par exemple, la durée du traitement du doliprane est limitée à 5 jours en cas de douleur persévérante et à 3 jours en cas de fièvre. Les AINS doivent être utiliser à la dose minimale efficace, pendant la durée la plus courte possible. Par exemple, la durée du traitement de médicament advil contenant de l'ibuprofène doit être la plus courte possible. Cependant il est prescrit en grande quantité. Les durées de traitement des antalgiques de niveau 2 et 3 sont plus longues. Cependant ils doivent être utiliser en infime quantité. Ces types d'antalgiques peuvent être utiliser jusqu'à l'abolition de la douleur mais en petite quantité contrairement aux antalgiques de niveau 1 qui eux ont une durée de traitement limite même si la douleur n'est pas complètement abolie. Cependant l'utilisation des antalgiques demande des précautions. Les médicaments antalgiques ont tous des effets secondaires et des effets indésirables. Certains sont légers et d'autres plus graves qui dépendront du médicament. III. Les effets secondaires 1) Les effets les plus modérés et les plus graves Selon le médicaments « pris » notre organisme ne réagira pas pareil et pas avec les mêmes intensités. Ainsi les effets secondaires des médicaments sont aléatoires et divers. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Ces effets peuvent être léger ou grave, temporaire ou permanent. De plus ils ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Selon leur origine, on distingue différents effets secondaires : ceux dits latéraux, toxiques ou indésirables. Les effets latéraux sont des effets inévitables qui surviennent aux doses normales chez tous les sujets. Par exemple, les antihistaminiques, médicaments utilisés lors des allergies entraînent quasiment tous de la somnolence. Les effets toxiques sont également inévitables mais ne surviennent que lors d'un surdosage. Et les effets indésirables eux, sont des effets imprévisibles qui apparaissent aux doses normales chez certains patients. Leur survenue est plus fréquente lorsque plusieurs médicaments sont associés. Les effets indésirables les plus courant sont souvent les plus modérés. Cependant il ne faut pas ignorer ces effets qui peuvent être dangereux selon le type de médicament et son palier. Pour exemple il y a la constipation, les étourdissements, une sécheresse de la bouche, des maux de tête, des nausées et des vomissements qui surviennent au niveau du système digestif ou encore de la somnolence qui peut être handicapant puisqu'il n'est pas recommandé l'utilisation de la voiture dans les heures qui suivent la prise du médicament. Ces effets sont souvent commun à plusieurs médicaments (l'aspirine, le paracétamol, l'ibuprofène, ...), qui sont souvent de niveau 1 et certains de niveau 2. Pour des antalgiques de niveaux 1, les effets indésirables les plus courants sont essentiellement gastriques comme des troubles digestifs, ou des brûlures d'estomac mais en cas de surdosage d'autres effets plus graves peuvent survenir. Les effets indésirables mineurs des AINS sont des troubles digestifs tel que des nausées, des vomissements, des épigastralgies (c'est une douleur localisée à la partie haute de l'abdomen l'épigastre. Elle est typiquement le symptôme d'un ulcère gastro-duodénal ou d'une gastrite), des diarrhées et des constipation. Mais les plus sévère sont une perforation, un ulcère, des saignement ou même le syndrome de Lyell (une maladie de peau (dermatose) grave, qui débute brutalement par l'apparition sur l'ensemble du corps, de plaques de coloration rouge (placards érythémateux),  et sur lesquelles apparaissent très rapidement, des bulles suivies d'un décollement de l'ensemble de l'épiderme (partie superficielle de la peau) et du derme (partie moyenne)). De plus nous nous intéresserons aussi aux effet secondaires de l'aspirine puisque nous avons créer notre propre antalgique. Les effets secondaires les plus courants pour cet antalgiques sont : des brûlures d'estomac ou une sensation de cuisson, ou de l'indigestion, une douleur ou une gêne abdominale ou gastrique de légère à modérée ou grave et persistante, des crampes d'estomac, des ecchymoses au moindre traumatisme, de la confusion, un bourdonnement ou un tintement d'oreilles, une fatigue ou des éruptions cutanées. Pendant la grossesse de fortes doses d'AAS (d'aspirine) (supérieures à 300 mg) pourraient prolonger le déroulement de votre grossesse. Lorsque l'AAS est pris durant le troisième trimestre de gestation, le risque de saignement augmente tant pour la mère que pour l'enfant. Il peut également se produire une fermeture prématurée (précoce) du canal artériel, conduit qui joue un rôle dans l'oxygénation du sang du foetus. Ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. L'AAS ne devrait pas s'utiliser durant le dernier trimestre d'une grossesse. Durant l'allaitement, l'acide acétylsalicylique passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Les enfants, les adolescents et les jeunes adultes ne devraient pas employer l'AAS quand ils ont la varicelle, la grippe ou des affections comme la grippe, car ils risqueraient d'être atteints du syndrome de Reye, une affection grave susceptible de causer des lésions hépatiques ou cérébrales. Les principaux effets indésirables des antalgiques du palier 2 sont la constipation, la somnolence, des nausées, des vomissements voire même des difficultés respiratoires, une constipation, des vertiges, des troubles atropiniques tel qu'une tachycardie, une sécheresse buccale ou une rétention urinaire, des réactions allergiques cutanées ou un bronchopasme (le bronchospasme est une diminution du calibre des bronches, correspondant à chacun des conduits aériens, nés de la division de la trachée en deux, et à chacune de leurs ramifications). Pour ceux de la codéine et le dextropropoxyphène, les effets indésirables sont des nausées et des vomissements, des constipations, des vertiges, des euphories, de la somnolence et des troubles visuels de manière fréquente mais aussi des dépressions respiratoires, ainsi que des céphalées (des maux de tête). Plus rarement on trouve de l'hypoglycémie sévères et des risques de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal du traitement. En cas de surdosage grâce au tableau d'intoxication morphinique on voit des troubles de la conscience, des dépressions respiratoires, des myosis, des risques de bronchospasme et de laryngospasme. De plus les effets qui surviennent rarement du dextropropoxyphène sont des réactions cutanées allergiques et des hépatites. Ceux du palier 3 sont les mêmes que les effets indésirables des palier 1 et 2 cependant ils sont souvent plus fréquent et plus prononcés que ceux du niveau 2 parce que les médicaments de niveau 3 sont plus puissants car opioïdes (d'autres substances qui reproduisent les effets de la morphine). Il peut y avoir aussi des problèmes de dépendance si on ne respecte pas les doses médicales (DM) et c'est pourquoi l'utilisation de ces antalgiques est encadrée et limitée comme par exemple la morphine. De plus certains effets sont plus graves tel qu'un sommeil profond ou une hypotension ou encore un myosis (caractérise une diminution du diamètre de la pupille par contraction de l'iris). Les effets indésirables de ces paliers sont différents selon le temps et le moment ou ils surviennes dans le traitement, ainsi au début il apparaît souvent une somnolence et parfois des nausées et des vomissements, qui disparaissent en quelques jours alors que d'autres effets secondaires persistent pendant toute la durée du traitement : la constipation et la sensation de bouche sèche. Les effets plus rares sont une dépression respiratoire, des états confusionnel et des hallucinations. Les effets indésirables des médicaments antalgiques sont communs à plusieurs médicaments qui possèdent des molécules identiques. Ainsi on peut résumer certains effets secondaires qu'ils soient graves ou courants qui sont du même type de médicament que des AINS et les non morphiniques pour les antalgiques de niveaux 1. Pour ceux du palier 2, la codéine, le dextropropoxyphène et le tramadol peuvent les représenter et pour ceux du niveau 3 c'est la morphine. Ces représentants des différents paliers sont les principaux médicaments antalgiques ainsi que des molécules antalgiques comme le paracétamol, le tramadol et la morphine, c'est-à-dire des molécules que peuvent contenir d'autres antalgiques. Les effets secondaires des médicaments AINS sont différents selon à quel famille ils appartiennent, ainsi la famille des salycilés regroupent l'aspégic, l'upsa, le caltalgique et le solupsan. Ce sont des antalgiques, des antipyrétiques (destinés à abaisser la température du corps ou à faire diminuer la fièvre), anti-inflammatoire, antiagrégant plaquettaire (qui lutte contre la formation de thrombus c'est-à-dire de caillot sanguin) et des inhibiteurs de l'acide urique. Les effets secondaires de c'est médicaments sont des troubles digestifs, le syndrome hémorragique (saignements extériorisés ou non), d'allergies, d'insuffisance hépatiques ( destruction des cellules du foie appelées hépatocytes qui entraîne une diminution de la masse fonctionnelle du foie), une baisse de l'acuité visuelle (baisse de la capacité de discernement des informations apportées au cerveau par la vue et qui détermine la qualité de la vue), des céphalées (désigne n'importe quel douleur à la tête) et un bourdonnement d'oreilles. La famille des pyrazolés, des indoliques, des arylcarboxuliques, des fénamates et des oxicams ont eux des effets secondaires communs. La famille des pyrazolés est constituée du butazolidine, celle des indoliques de l'indocid et de l'arthrocid, les arylcarboxyliques du voltarène, du profénid, de l'apranax, du nurofen et du brufen. Les fénamates ont pour médicament le nifluril et les oxicams regroupent eux le feldène, le cycladol et le ticotil. Ils entrainent des effets secondaires : Au niveau digestif : des nausées, des douleurs abdominales, de la diarrhée, un ulcère gastrique et une hémorragie digestive. Au niveau rénale : de l'insuffisance rénale fonctionnelle (état durant lequel les reins ne peuvent plus assurer leur rôle de filtration sanguine ce qui provoque un déséquilibre en eau et en minéraux dans l'organisme), le syndrome néphrotique (maladie rénale qui porte atteinte à des capillaires (petit vaisseaux sanguins) en augmentant leur perméabilité aux protéines qui s'échappent dans les urines, ce qui réduit leur concentration dans le plasma, ce qui va conduire à un oedème (gonflement d'un tissu sous l'effet d'une accumulation inhabituel de liquide)), de la rétention hydrosodée (ce produit au cours d'une insuffisance rénale chronique et qui désigne un oedème), de l'hyponatrémie (situation pathologique (mauvais état de santé) qui se caractérise par un déficit de sodium dans le sang. Elle apparaît lorsque le taux descend en dessous de 130 mmol.L), de l'hypokaliémie (diminution de la quantité de potassium contenue dans le sang) et l'élévation de la tension artérielle. Au niveau respiratoire : un bronchospasme (diminution du calibre des bronches). Au niveau neurologique : des vertiges, des céphalées et de la surdité. Au niveau cutanée : de l'allergie prurigineuse (se manifeste notamment par des démangeaisons et/ou par la peau qui ''pèle'' en superficie) et de l'érythème. Au niveau hématologique : de l'anémie, de l'agranulocytose (absence de certains globules blancs dans le sang) et de la thrombopénie (chute du taux de plaquettes (aussi appelés thrombocytes, elles sont retrouvées dans la circulation du sang) sanguines à moins de 150.000 par millimètre cube de sang). Au niveau hépatique : hausse des transaminases (enzymes contenues essentiellement dans le foie et les muscles, mais aussi les reins et le coeur) et une hépatite réactionnelle (maladie du foie de type inflammatoire due à une infection par des bactéries, des virus, des parasites ou des champignons). pendant une grossesse cela peut provoquer un allongement du temps de travail. Les effets secondaires des médicaments non morphiniques sont différents eux aussi selon à quel famille ils appartiennent, ainsi la famille de l'acide acétylsalicylique regroupe l'aspégic qui est un antalgique et le catalgine qui est un antipyrétique, entraînent comme effets des troubles digestifs, le syndrome hémorragique, de l'allergie, de l'insuffisance hépatique, un céphalées, des acouphènes (bruits que l'on entend "dans son oreille" ou "dans sa tête", sans qu'ils soient provoqués par un son extérieur. Ces symptômes sont souvent liés à un traumatisme acoustique ou au vieillissement de l'oreille) et une baisse de l'acuité visuelle. La famille du paracétamol est constituée du dafalgan, du doliprane, de l'efféralgan et de la lamine composé de paracétamol, de caféine et d'opium. Cette classe n'entraîne presque pas d'effets secondaires et ne présente aucun effets d'accoutumance (phénomène d'adaptation progressive à une substance qui nécessite une augmentation des doses pour obtenir un effet. L'organisme peut alors devenir dépendant du produit ou au contraire insensible à son action) si la prise respecte les doses indiquées parce qu'il est bien toléré. Sauf dans le cas d'allergies rares. Toutefois comme tous les médicaments il entraîne lui aussi des effets indésirables ou les moins graves peuvent entraîner des brûlures d'estomac ou des indigestions, des crampes gastriques et de l'urticaire. De plus lors d'un surdosage, le paracétamol présente plusieurs risques pour l'organisme. Lors d'un surdosage volontaire, le patient prend une dose massive en une fois. Il tombe alors dans le coma et il peut-être traité rapidement car les symptômes sont évidents. S'il n'est pas traité, le sujet est victime d'une défaillance au niveau du foie, c'est-à-dire une hépatite aiguë (une inflammation du foie) avec une nécrose tissulaire ( mortification tissulaire et cellulaire qui se produit au niveau d'un tissu, alors que le reste de l'organisme continue à vivre) : la destruction de cellules du foie, qui peut entraîner la mort si elle est trop grave. Il faut savoir que les risques sont augmentés si l'intoxication est supérieur à 10 g. Cela peut aussi arriver si le paracétamol est associé à une consommation d'alcool excessive. En revanche lorsqu'une consommation excessive de paracétamol est involontaire, le malade dépasse les doses exigées mais très faiblement. Les premiers symptômes apparaissent au bout de 24 heures et sont traduits par des nausées, des douleurs abdominales, des vomissements, des pâleurs et une anorexie, puis ils disparaissent. Le malade croit alors souvent à une banale maladie et pense que le pire est passé. Il arrive alors une période ou le malade paraît être en bonne santé mais il subit ensuite des lésions au niveau du foie ainsi que du système rénal. Cependant les enfants supportent mieux le paracétamol car ils ont un foie et des reins plus larges par rapport à leur taille. Enfin la famille noramidipyrine contient les antalgiques suivants : le novalgine et le pyréthane qui provoquent comme effets secondaires de l'agranulocytose et une thrombopénie au niveau hématologie, de l'insuffisance rénale aiguë et de la néphropathie interstitielle (variété de néphrite (inflammation du rein) qui se caractérise par la présence de lésions à type de pénétration d'une variété de globules blancs qui entraîne une atteinte du tissu rénal interstitiel c'est-à-dire du tissu de soutien des néphrons) au niveau rénale, de l'urticaire et du dermatose au niveau cutané, ainsi que de l'asthme au niveau respiratoire et une coloration brunâtre des urines. Pour le palier deux, les effets secondaires sont résumé par les antalgiques de type codéine, ainsi la famille de la codéine seule est représentée par le dicodin antalgique qui entraîne au niveau digestif de la constipation, des nausées et des vomissements, au niveau respiratoire un bronchospasme et une dépression respiratoire, une somnolence et des vertiges au niveau neurologique, ainsi que des allergies et surtout il peut entraîner des risque de dépendance et de syndrome de sevrage si la prise dépasse une dose normale. Dans ce cas il est possible chez les toxicomanes et autres que les doses normales soient largement dépassées. Ainsi des signes de surdosage apparaissent entraînant des conséquences plus ou moins graves. Chez l'adulte cela entraîne une dépression aiguë des centres respiratoires, un oedème pulmonaire, une somnolence, une ataxie (consiste à avoir un manque de coordination des mouvements volontaires), un rash cutané (est une toxidermie c'est-à-dire une dermatose (maladie de peau) due à une intoxication par un médicament quel que soit le mode d'administration (sous forme de comprimés, d'injection, de crème, d'aérosols, etc...)) et un prurit (sensation de démangeaisons de la peau, et qui conduit à se gratter). Et chez l'enfant : une bradypnée (ralentissement anormal de la respiration), une myosis (caractérisé par une réduction de la circonférence de la pupille. C'est un réflexe physiologique normal de l'oeil qui apparaît lorsque la luminosité augmente), des convulsions, un visage bouffi et de l'urticaire, une rétention urinaire et un collapsus (chute de pression d'un liquide corporel ayant pour conséquence l'atteinte de l'organe dont il dépend). La famille de la codéine + du paracétamol contient l'efféralgan codéiné, le codoliprane et le lindilane qui entraînent les mêmes effets secondaires que ceux de la famille de la codéine seule avec en plus de l'urticaire et une thrombopénie rare. Les antalgiques de type dextropropoxyphène représentent aussi les effets secondaires de ceux du palier 2. Il y a la famille du dextropropoxyphène seul qui est représentée par l'antalvic est qui provoque les mêmes effets secondaires que la famille du dextropropoxyphène + du paracétamol qui est représentée par le di-antalvic qui est à la fois un antalgique mais aussi un antipyrétique. Ainsi leurs effets secondaires sont des troubles visuels, de l'hypoglycémie, des allergies cutanées, au niveau digestif des nausées, des vomissements, des douleur abdominales et de la constipation et au niveau neuropsy des céphalées, de l'asthénie (fatigue physique), de l'euphorie, des vertiges, de la somnolence et une désorientation. Les médicaments de type tramadol appartiennent à la famille du tramdol qui est représentée du topalgic qui est un antalgique et du prodalgic qui est un anti-inflammatoire faible. Ils provoquent de l'urticaire, un oedème de Quincke, un bronchospasme, des convulsions, des nausées et des vomissement, des céphalées, de la somnolence et des vertiges, une sécheresse buccale, de l'hypersudation (sécrétion de sueur exagérée) et de la constipation et plus rarement des douleurs abdominales, un rash, une euphorie et des troubles mineurs de la vision. De plus les signes en cas de surdosage au tramadol sont une myosis et des vomissements, un collapsus cardio-vasculaire, une dépression respiratoire voire même un arrêt et un coma et des convulsions. Pour les effets secondaires du niveau 3, les antalgiques sont opioïdes (substances qui reproduisent les effets de la morphine). La morphine a en plus de ses effets antalgiques des propriétés pharmacologiques à l'origine le plus souvent d'effets indésirables comme de la constipation, des nausées, des vomissements. De plus par son action sur les récepteurs mu, elle peut entraîner une dépression respiratoire ( bronchoconstriction) et un effet sédatif. Une autre action sur des récepteurs opioïdes sigma explique l'effet psychologique c'est à dire une perturbation de l'activité mentale. Cela explique le détournement de certains médicaments par les toxicomanes. La morphine est peu modifiée dans l'organisme, elle est surtout excrétée dans l'urine en nature et sous forme conjuguée. Elle se présente souvent en forme d'ampoule. C'est opioïdes sont classées selon leur action au niveau des récepteurs opioïdes, ainsi nous distinguons plusieurs classes : Action agoniste : les agonistes purs comme la morphine vont directement sur les récepteurs opioïdes et reproduisent tous les effets de la morphine, en augmentant les doses on peut atteindre un effet maximal. Action agoniste/antagoniste ou agoniste partiel : ils ont une efficacité limitée car ils ont un effet plafond même si l'on augmente les doses . Ils ne reproduisent pas tous les effets de  la morphine et s'ils prennent la place d'un agoniste pur ils en réduisent l'effet. Action antagoniste : (la Naloxone) Ils se fixent sur un des récepteurs opioïdes mais ne l'activent pas et empêchent les agonistes d'agir. C'est donc l'antidote de la morphine en cas d'intoxication. Les agonistes sont représenter par la famille de la morphine qui est constituée de puissants antalgiques : le moscontin, le skénan et le chlorhydrate de morphine. Leurs effets sont nombreux et varié : une analgésie et une sédation (recours à des moyens, le plus souvent médicamenteux, pour soulager et apaiser le patient en vue de pratiquer les soins). pour les actions respiratoires aux dose-dépendantes il y a une bradypnée, une apnée centrale, un broncho-constriction (contraction des muscles bronchiques, entraînant une diminution du calibre des bronches) et une dépression de la toux. pour les actions cardio-vasculaires : une bradycardie (trouble du rythme du coeur qui implique un ralentissement des battements cardiaques), une hypotension artérielle si hypovolémie. Pour les actions digestives : des vomissements, une stase gastrique, une diminution du péristaltisme (ensemble des mouvements du tube digestif qui permettent de faire évoluer les aliments jusqu'à l'estomac) et une constipation. Pour les action neurologique : une somnolence, une excitation, une dépendance physique et psychique et une augmentation de la pression intra-crânienne. Le syndrome de sevrage provoque un bâillement, une mydriase, un larmoiement, une rhinorrhées (écoulement provenant de la muqueuse nasale, qui se déclenche lors d'un rhume par exemple), une contraction musculaire, des céphalées, une asthénie, une sudation (relatif à la sueur), une anxiété, une irritabilité, une insomnie, une anorexie, des nausées, des vomissements, un amaigrissement, des douleurs diffuses, des diarrhées, une tachycardie (accélération anormale du rythme cardiaque), une polypnée (augmentation de la fréquence respiratoire au-delà de 20 cycles/mn. La fréquence respiratoire normale est de 16 cycles/mn), une hyperthermie (température corporelle supérieure à la normale) et une hypertension artérielle. Les effets secondaires des agonistes/antagonistes sont représenter par la famille du nalbuphine qui représente l'antalgique nubain qui entraîne une somnolence, des céphalées, un troubles de l'humeur, une sédation, des nausées et des vomissements, une hypersudation, une sécheresse buccale et des bouffées vasomotrices ainsi qu'un risque de dépression respiratoire chez le nouveau- né au cours d'une utilisation prolongée. Et par la famille du bupremorphine qui représente l'antalgique temgésic qui a comme effets secondaires une constipation, des nausées et des vomissements, une insomnie, une asthénie, de la somnolence, une lipothymie, des sensations vertigineuses ainsi que plus rarement des hallucinations et une dépendance psychique et physique. Il provoque aussi une dépression respiratoire. Et ceux des antagonistes sont représenter par la famille du naloxone qui est représentée par un antidote du surdosage à la morphine, le narcan qui provoque un syndrôme de sevrage (chez personnes dépendantes aux opiacés) qui sont signaler par des frissons, des agitations, une anxiété, une hyperventilation, des nausées et des vomissements et une tachycardie. Et par la famille nalorphine représenté par le morphino - mimétique, nalorphine qui entraîne des nausées, des vomissements, une bradycardie, une myosis, une lourdeur des membres, des troubles psychiques, une sédation, une dysphorie (sentiment de malaise ou d'anxiété, une sensation d'être en mauvaise santé), une irritabilité, une anxiété, une désorientation, des hallucinations visuelles, une hypersécrétion, une anorexie, une diarrhée, une fièvre, une tachypnée, un prurit, une sensation de choc électrique dans la tête et une absence de quête compulsive. 2) Les personnes les plus touchées et les prescriptions Bien entendu les personnes qui vont être les plus touchées vont être les personnes âgées car elles sont plus fragiles, les enfants et les bébés aussi. Pour limiter les effets secondaires des antalgiques il est préférable de suivre les ordres du médecin et les doses médicales. Bien évidemment il est fortement déconseillé de boire pendant le traitement ou de prendre d'autres médicaments qui peuvent interférer dans le traitement ou avoir un effet néfaste sur la santé de l'individu. Quand une personne tolère mal un médicament de la famille de la morphine, cela ne signifie pas qu'elle est « allergique » ou intolérante à l'ensemble de ces médicaments. Elle peut très bien supporter sans problème un autre médicament de cette même famille. Pour prévenir et traiter les effets secondaires des morphiniques, on peut envisager deux approches. La première vise à limiter le recours à ces agents et/ou réduire les doses nécessaires. Dans ce contexte, réserver les morphiniques aux douleurs modérées à sévères dans le cadre d'une analgésie multimodale semble être une solution. La seconde approche consiste à utiliser des antagonistes des morphiniques ou d'autres agents pouvant prévenir ou traiter les effets secondaires dépendants des morphiniques. Afin de remédier à une overdose on  utilise la N-acétylcystéine qui permet de renforcer les défenses de l'organisme face à des doses toxiques. En cas d'allergies rares il est conseillé d'arrêter le traitement immédiatement et consulter un médecin d'urgence. Certaines personnes ressentent une sensation de bouche sèche. Il est possible d'atténuer cette sensation en consommant très souvent de petites quantités d'eau, de glace, de fruits et de laitages, on peut aussi s'humidifier la bouche avec un vaporisateur d'eau minérale et des produits sous forme de gel ou de chewing-gum. En cas de sécheresse importante, des bains de bouche seront prescrits. Si la douleur perturbait le sommeil, il peut subvenir une somnolence en début de traitement qui montre que on est en train de récupérer de notre manque de sommeil. Cependant si une somnolence importante persiste au-delà de 3 à 4 jours, il faut le signaler au médecin. Elle peut être due au traitement antidouleur ou à l'association d'autres médicaments (comme des somnifères ou des décontractants musculaires). Le médecin adaptera alors vos traitements pour diminuer cet effet indésirable. Les opioïdes entraînent presque toujours une constipation. Elle peut devenir extrêmement désagréable, voire dangereuse. Un laxatif est donc systématiquement prescrit en prévention par les médecins. Il est conseillé de prendre ce laxatif dès la première prise du traitement opioïde et pendant toute la durée du traitement. La dose de laxatif est adaptée en fonction de chaque personne et selon son efficacité. Une diététicienne peut aussi prescrire un menu spécial adapter à l'alimentation de l'individu pour limiter le risque de constipation. Les AINS cause souvent des brûlures d'estomac et c'est pourquoi le médecin prescrit souvent des médicaments qui protègent l'estomac appelés protecteurs gastriques. Mais il est aussi possible pour éviter ces troubles de prendre les prendre au cours d'un repas. Il est également conseillé de beaucoup boire pendant le traitement d'anti-inflammatoire, notamment si vous avez des problèmes de reins. Des nausées ou des vomissements sont possibles en début de traitement. Ils ne sont pas systématiques et disparaissent généralement en une semaine environ. S'ils durent plus longtemps, parlez-en à votre médecin qui pourra adapter votre traitement. Si le traitement antalgique est efficace mais qu'il provoque des nausées, il vos mieux les traiter plutôt que d'abandonner le médicament antalgique. Il faut s'assurer qu'un traitement contre les nausées et les vomissements nous a été prescrit en prévention par le médecin. Quelques conseils sur l'alimentation permettent de diminuer les nausées et les vomissements. Il faut privilégier les aliments froids ou tièdes qui sont moins odorants que les aliments chauds, éviter les aliments lourds qui sont difficiles à digérer, comme les aliments frits, gras ou épicés et consommer plutôt des aliments blancs comme une purée, du riz, du poulet ou de la crème, qui sont moins excitants visuellement que les couleurs et provoquent moins de sensations de nausées. Il faut aussi privilégier plusieurs petits repas plutôt que deux repas traditionnels plus longs à digérer, manger lentement afin de faciliter la digestion et éviter de boire pendant les repas, mais boire plutôt avant ou après. Les boissons gazeuses fraîches, à base de cola notamment, aident parfois à diminuer les nausées. Un surdosage de médicament opioïde peut se manifester par des troubles de l'attention, des troubles visuels, une somnolence excessive, des cauchemars fréquents, des hallucinations, des réveils en sursaut, des contractions musculaires et des difficultés à respirer. Dans ce cas, il faut consulter un médecin afin qu'il change le traitement. Lorsque les effets indésirables d'un médicament opioïde sont trop importants, il est remplacé par un autre médicament de la même puissance, qui sera mieux supporté. C'est ce qu'on appelle la rotation des opioïdes. L'intoxication est à craindre chez les personnes âgées et surtout chez les enfants chez qui elle peut-être mortelle. Conclusion Nous avons pu voir qu'afin de prévenir notre corps d'un danger potentiel notre cerveau avait tout un fonctionnement qui nous faisait ressentir ce danger et y réagir de façon souvent brusque : les réflexes. Mais dans notre quotidien nous avons la fâcheuse habitude de prendre des médicaments afin de diminuer la douleur, espérant la supprimer le plus souvent par des antalgiques. Nous nous méfions rarement de ces médicaments mais nous avons tord car ils peuvent comportés des risques pour notre santé, couramment appelés effets secondaires. Ces risques sont divers et nombreux, et qui différent selon le niveau de palier de ces antalgiques, c'est pourquoi il faut être prudent afin d'évider tout problème. Voulant faire disparaître toute douleur nous avons tendance à augmenter les doses ce qui peut devenir extrêmement dangereux si cette dose est supérieur à la dose médicale, cela relèvera donc d'un surdosage. Cependant même si les antalgiques peuvent entraîner ces risques ils sont quand même prescrits à 80 % par des médecins c'est le cas par exemple du paracétamol ou 500 millions de boites sont vendus en France en 2013, comptant essentiellement du doliprane, du dafalgan et de l'efferalgan. De plus ces risques n'empêche pas la population française d'acheter ces antalgiques en masse, c'est d'ailleurs pourquoi la France est qualifier « d'exception pharmaceutique » puisque lorsqu'un médecin prescrit du paracétamol le pharmacien n'a pas le droit de le substituer par un générique qui serait fabriqué à l'étranger et notamment dans les pays du tiers-monde. Bibliographie http://lecerveau.mcgill.ca/ pdf : Les Antalgiques http://tpemorphine2011.e-monsite.com/pages/action-de-la-morphine/mecanisme-de-la-douleur.html www.dnatube.com/video/5037/Neurotransmitter-Synapse-3D-Animation www.universscience.tv/video-synapse-915.html http://santecheznous.com/drug_info_details.asp?brand_name_id=1607 http://www.tpeparacetamol.free.fr/paracetamol.php http://www.e-cancer.fr/cancerinfo/qualite-de-vie/douleur/soulager-avec-des-medicaments/effets-secondaires-des-antalgiques http://www.doctissimo.fr/html/medicaments/articles/sa_4083_antalgiques.htm