les conflits territoriaux dans le nord pas de calais

Les tensions territoriales dans le Nord pas de Calais 

 

Accroche  Marine Le Pen conseillère municipale et générale = territoire en difficulté, en crise donc vote protestataire, ce qui traduit des tensions. 

 

Définition  

tensions = forces qui agissent de manière à séparer les parties constitutives d’un corps. C’est également la pression de qqch sur une autre. Tension = aussi tt l’effort que l’on met pour tendre vers. 

territoriales = s’appliquent à un territoire i e un espace approprié pas l’homme. Donc = quelles incidences ont les ≠ composantes du territoire du NpdC …

 

Problématique  Est-ce que les évolutions récentes du NpdC servent-elles à mobiliser les forces pour la propulser au devant d’une Europe en devenir ou traduisent-elles un éclatement futur de la région ? 

 

I. Des tensions anciennes 

 

1. Une très forte pression démographique 

 

Forte densité régionale et inégale (444 Nord, 215 PdC). Région très densément urbanisée. Traduction = pression notable sur les terres agricoles donc disparition d’exploitations donc pressions sur ressources indispensables comme l’eau. Cela peut aboutir sur des risques importants de pollution (sol, air, eau). Dc tentatives de construire dans des zones dangereuses inondables par ex de manière récurrente. On va essayer de gagner de l’espace sur la mer = poldérisation mais savoir-faire réel. 

 

2. Une population ancienne 

 

Car bassin d’emplois. Tensions accentuées par l’industrialisation ce qui aboutit au paysage des « pays noirs » avec dégradation des équilibres environnementaux. Terrils = déchets à ciel ouvert, image archétypale du nord qu’on représente systématiquement cf Bienvenu chez les Ch’tis. Dégradation de l’air accentuée par industrialisation cf ravage des poumons. Cancers des voies respiratoires ds le NpdC. Eaux polluées par les industries. Pressions  catastrophes ex effondrements et inondations car sous-sols fragilisé. 

 

 

II. Des tensions accentuées par les évolutions socio-économiques récentes 

 

1. la crise économique accentue les tensions globales 

 

Le 1^er effet est l’explosion du chômage dans les zones textiles/mines mais problématique car des villes sont nées du charbon, mono industrielles et pas d’autres débouchés pr des chômeurs trop peu qualifiés, vieux. On passe d’une crise éco à une crise sociale. ↓ conso = ↓ de ttes les activités même tertiaires de la région dc crise de ttes les structures  crise territoriale. Peu d’accidents de voiture car peu de voiture car chômage. Horizon très limité. Nord épargné pas le Sida car peu de possibilités de rencontres sexuelles variées. Evolutions  friches industrielles avec pb de sécurité et de réaffectation comme personne n’en veut et pas moyens des communes ou des entreprises pour réhabiliter ces friches 

 

2. une crise éco qui a aggravé les tensions interrégionales 

 

1ères mines à fermer : est car plus vieilles donc moins rentables. Ouest tient encore bon, est en crise. Une crise intraurbaine  entre les villes elles-mêmes car villes industrielles perdantes vs villes d’Etat qui s’en sortent mieux. Fragmentation socio-spatiale avec banlieues. Des espaces oubliés = ruraux qui vivent à l’écart de la crise. Agriculture intensive donc très polluante. 

 

3. Des tentatives de conversion aux succès incertain. 

 

Mesures prises contre cette crise territoriale : les pôles de conversion. Les métropoles et le littoral s’en sortent le mieux. Effort de rénovation et d’équipement  Lille. Les écarts se creusent, tendances à l’éclatement avec des poches de grande pauvreté  jungles car point de passage. Immigrés clandestins de passage ce qui illustre les tensions territoriales. 

 

 

III. Que les acteurs locaux essayent de transformer positivement 

 

Le NpdC a perdu ses repères économiques, sociaux et spatiaux en 15/20 ans. Mouvements en faveur de la conservation des terrils par ex. Consensus pour maintenir ces territoires en l’état. Se bat pour faire oublier cette image de pays froid en crise. En 2000 Calais en finale de la Coupe de France 

 

1. joue la carte européenne

 

94 = tunnel sous la Manche. Nouveaux réseaux TGV triangle entre trois capitales : Londres, Paris, Bruxelles. Avantageux mais problématique. Il faut renforcer le poids de sa métropole Lille seule capable de résister. Villes littorales largement supérieures à celles anglaises. 

 

2. Développer le littoral et réactiver le carrefour 

 

Mettre en place une eurorégion Flandres – Belges – NpdC = réactiver les grandes villes. Mais des territoires vont se sentir délaisser (communications, crédits …). Cf l’est rural du NpdC. Menaces de trouées régionales oubliées en perte de vitesse. 

 

3. Une revalorisation urbaine à consommer 

 

Lille = de conurbation à une métropole auj qui dépasse la simple communauté urbaine de Lille  Lille-métropole. Véritable métropole transfrontalière. Ex les fêtes religieuses pas cathédrale de Lille mais Courtrai. Terrains moins cher à Lille que dans les capitales. Maillage urbain à revitaliser. Cf le Louvres de Lens qui joue la carte locale. Terrils dont on est les plus fiers = les plus hauts d’Europe. S’occuper des corons.