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Les marchés

Publié le 11/10/2014

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Les marchés La concurrence pure et parfaite Introduction : CONCEPTS DE BASE Les coûts totaux d'une entreprise Fixes (CF) Variables (CV) Le coût moyen Coût total (CF+CV) divisé par les quantités produites Coût variable moyen Le coût marginal Variation du coût pour une unité supplémentaire produite La recette totale La recette moyenne par unité vendue La recette marginale : dernière unité vendue Un marché est qualifié de parfaite concurrence lorsqu'il répond aux caractéristiques suivantes : Atomicité : nombreux offreurs et demandeurs Homogénéité : produits identiques Transparence : information parfaite Mobilité : entrée et sortie libres Formation des prix : L'entreprise est preneuse de prix (price taker) Prix résultent de la confrontation de l'offre et de la demande Le prix d'équilibre égalise l'offre à la demande Maximisation du profit L'entreprise doit choisir la quantité qui maximise son profit Le prix est une contrainte, elle ne peut agir que sur ses coûts Les coûts unitaires varient avec les quantités On considère le coût marginal Tant qu'il est décroissant, on augmente la production lorsqu'il est croissant, on produit tant que le coût marginal est inférieur au prix du marché 328930163830 Max profit = Rm = Cm Profit = RT(q)-CT(q) RT(q)= Prix*Qtés RM= RT(q)/Q= P Rm= RT'(q)= P CT(q)=Coûts*Qtés CM= CT(q)/QCm=CT'(q) FIG 1 : La courbe des CT(q) a une ordonnée positive si nul alors les coûts fixes sont nuls. Les coûts fixes étant non nuls, le coût ne peut pas partir de 0 sur l'axe des ordonnées. Lorsque le profit est négatif alors les coûts fixes sont importants. Quel que soit le type de structure, on retiendra que la firme doit : Choisir le niveau d'activité où Rm=Cm (niveau de production optimal : le profit est au maximum). Pour obtenir Rm=Cm, on dérive le profit par rapport aux quantités (RT(q)=CT(q)). (Variation profit/ Variation Q) =0 alors Rm=Cm Accroître le niveau d'activité si Rm>Cm. Réduire le niveau d'activité si Rm<Cm. FIG 2 : D=RM=Rm=P* L'entreprise doit considérer le prix unitaire comme une donnée indépendante de son volume de production (sa demande est complétement élastique au prix du marché). FIG 3 : En Cpp, le prix est déterminé au point d'intersection des courbes d'offre et de demande du marché soit 4EUR ; l'atomicité du marché fait que les entreprises sont prices takers. Conclusion : La demande à laquelle chaque entreprise fait face est parfaitement élastique au prix du marché. Pour chaque entreprise la RM et la Rm sont égal au Prix du marché. Les courbes de D, RM et Rm sont confondues. FIG 4 : Equilibre de l'entreprise : Maximisation du profit Le point A est le point de maximisation du profit Rm=Cm. Donc, l'entreprise maximise son profit en produisant une quantité optimale. Quel que soit le type de structure, on retiendra que la firme doit : (Rappels) Choisir le niveau d'activité où Rm=Cm Accroître le niveau d'activité si Rm>Cm. Réduire le niveau d'activité si Rm<Cm. A partir de ces rappels, on peut en déduire que la première partie hachuré représente le profit positif (q1 à q*) car Rm>Cm et la deuxième partie hachuré représente le profit négatif (q*à q3) car Rm<Cm. Le rectangle ABCD représente le profit total maximum de l'entreprise. Le Seuil de Rentabilité (SR) est le minimum du CMt. Prix minimum en deçà duquel aucun volume de production ne permet de dégager un profit positif. On ne produit qu'à partir du moment où Cm>au minimum de CMt. Cm=CMt point à partir duquel le profit devient positif (la firme couvre ses CMt ; bénéfice=0). Le Seuil de Fermeture (SF)  est le minimum du CVM, les recettes ne permettent pas de couvrir le CV de production. Le Cm passe par le minimum du CVM. Ce seuil correspond au prix minimal auquel on peut vendre. Cm=CVM en deçà de ce point la firme ne couvre ni ses CV ni ses CF. Elle doit cesser. La courbe d'offre de l'entreprise correspond à sa courbe Cm aussi longtemps que les recettes sont supérieures aux CVM, c'est-à-dire au seuil de fermeture. Type de profit : Profit normal : Prix = CMt Profit pur ou économique : Prix > CMt Perte économique : Prix < CMt FIG 6 : Courbe d'O en CPP en cour terme L'équilibre de courte période de l'offre des entreprises se situe sur la partie croissante de la courbe du coût marginal (au-dessus de l'intersection avec le coût variable moyen). En effet, une entreprise détermine son volume optimum de production à partir de l'intersection du revenu marginal avec le coût marginal. Le revenu marginal est également le prix que l'entreprise reçoit. Ainsi les combinaisons prix-quantité des entreprises se situent sur la partie croissante de la courbe du coût marginal. Lorsque le prix augmente, la quantité augmente aussi. FIG 7 : Réponse de l'entreprise à une variation d'input à revoir Lorsqu'il y a une variation d'input alors la courbe Cm augmente : il est plus cher de produire le produit final à la même quantité. FIG 8 : Représente chaque entreprise Fonction d'offre correspond à la somme des quantités offertes par l'ensemble des entreprises individuelles. FIG 9 : La courbe d'offre correspond à Cm (plus précisément la partie au-dessus du point d'intersection entre la courbe Cm et CVM). ABCD correspond au profit de l'entreprise Surplus du Producteur = RT-CV } partie au-dessus de Cm et en-dessous de Rm. FIG 10 : voir début du cours A court terme, on va faire varier un seul facteur (toute chose égale par ailleurs). A long terme, on peut modifier tous les inputs et même les tailles des entreprises. Dans le long terme le prix a tendance à diminuer. FIG 11 : L'entreprise à long terme va donc faire varier son stock de capital de telle sorte que son coût de production moyen soit CMlt. En effet, au point q3, le profit de la firme se trouve maximisé. Ainsi, par rapport à la situation de court terme (où le coût est Cmct), le profit s'est considérablement accru. L'offre s'est accrue puisque toutes les firmes produisent chacune q3. FIG 12 : FIG 13 : Prix d'offre du marché sur l'industrie FIG 16 : (CTS= Coût constant) Courbe d'offre à long terme. On suppose que toutes les entreprises ont accès à la même technologie ; mêmes conditions de marchés des inputs quel que soit le niveau d'expansion du degré de l'entreprise. La demande sur le marché est constante et l'entrée des firmes ne provoque pas une variation des coûts. b) Supposons que la demande augmente D1 à D2. Dans le court terme, cela entraîne une hausse des prix. Ainsi d'une situation où les surprofits sont nuls, on passe à une situation où chaque firme installée réalise un surprofit positive. Ce qui entraînera l'entrée de nouvelles firmes dans la branche. Cette entrée s'effectue à coût constant. Lorsque le prix aura suffisamment baissée et atteint le minimum du coût moyen, il n'y aura plus d'entrées. FIG 17 : Coûts croissants Le prix final est plus élevé que le prix initial : on imagine que l'entrée des firmes provoque une hausse des coûts de production des entreprises de la branche (celles qui sont installées et celles qui entrent). La courbe d'offre de long terme est maintenant croissante : cela traduit l'augmentation du prix d'offre du produit lorsque la demande augmente et que des firmes entrent dans la branche. FIG 18 : Effet à long terme et court terme d'une taxe  L'entreprise est un pollueur : importations} taxes (difficultés de mettre en place d'autres mesures). La taxe est proportionnelle à la quantité produite. Un quota est un seuil qui est le même pour tous (problème de responsabilité). On suppose qu'une entreprise est au niveau de Cm1 alors son point d'équilibre est (p1;q1) ce qui représente son profit mais si elle se déplace alors (p2 ; q2) est son profit. -147320148590 Taxe forfaitaire : A court terme, certaines ne réalisent déjà pas de surprofit pour le prix de marché. La présence de la taxe les conduira à subir des pertes : en effet, comme elles n'ont pas d'influence sur le prix et que si elles augmentent leur prix, elles ne vendront plus rien, elles ne peuvent que subir la taxe et constater l'augmentation de leur CM. Ces entreprises vont quitter la branche. On sait qu'à long terme le processus concurrentiel (entrées et sorties) fait que toutes les firmes produisent au minimum de leur CMlgt. Fig19 : A demande inchangée, les firmes seront obligées de répercuter la totalité de la taxe sur les consommateurs : le prix d'équilibre se fixera au minimum de la nouvelle courbe de coût moyen. Pour pouvoir assurer la production d'équilibre, on supposera que les firmes qui restent dans la branche augmentent leur production, ce qui compense les sorties. Si CM> au prix du marché alors ne produit pas.   Si taxes augmentent, la production n'est pas rentable donc déplacement vers d'autres marchés O1 à O2. Le marché le plus concurrentiel est l'agriculture. La courbe de D très élastique fait que l'entrée et la sortie sur le marché est très facile donc la production est rentable (Cm=P). -194945-71120Taxe unitaire Le coût marginal va augmenter du montant de la taxe (comme le coût moyen d'ailleurs). Ainsi, même à court terme, la taxe unitaire conduit à un changement de l'équilibre. Les quantités produites par chaque firme seront plus faibles. A long terme, le processus concurrentiel (entrées-sorties) conduit les entreprises à produire au minimum de leur nouveau coût moyen. A demande inchangée, l'offre totale se réduit et le prix augmente du montant de la taxe.

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