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Les passions diminuent-elles ma puissance ?

Publié le 21/07/2005

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En attendant donc que tu le sois, contente-toi de rechercher ou de fuir les choses, mais doucement, toujours avec des réserves, et sans te hâter. VIII. Ne demande point que les choses arrivent comme tu les désires, mais désire qu'elles arrivent comme elles arrivent, et tu prospéreras toujours. XIV. Si tu veux que tes enfants et ta femme et tes amis vivent toujours, tu es fou; car tu veux que les choses qui ne dépendent point de toi en dépendent, et que ce qui est à autrui soit à toi. De même, si tu veux que ton esclave ne fasse jamais de faute, tu es fou; car tu veux que le vice ne soit plus vice, mais autre chose. Veux-tu n'être pas frustré dans tes désirs ? Tu le peux : ne désire que ce qui dépend de toi.Le véritable maître de chacun de nous est celui qui a le pouvoir de nous donner ou de nous ôter ce que nous voulons ou ne voulons pas. Que tout homme donc, qui veut être libre, ne veuille et ne fuie rien de tout ce qui dépend des autres, sinon il sera nécessairement esclave.

La passion est étymologiquement ce qui fait souffrir, ce qui me laisse dans une sorte de patience, de passivité , d'attente. En tant qu'elle est patience, la passion peut se présenter comme ce qui diminue ma puissance, ma faculté d'être. Comment ces passions qui sont autant de tensions et de contradictions en moi peuvent-elles venir de moi et me nuire ? Les passions diminuent-elles ma puissance ? La passion peut-elle ma faire souffrir?

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