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Les raisons de la concentration d'entreprises

Publié le 31/03/2011

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Sommaire: Introduction I) LES CAUSES D'UNE CONCENTRATION A. Raisons commerciales B. Raisons financières C. Elargissement de son marché II) LES LIMITES DE LA CONCENTRATION A. La réduction des charges sociales B. Le choc des cultures Conclusion

 

Travail préparatoire:

   1. Au cour d'une fusion, les deux entreprises rencontre des difficultés en matière d'intégration d'équipes, car tout d'abord chaque entreprises possède ses propres employés qui ont souvent les mêmes rôles, la nouvelle entreprise issus de la fusion ne peut se permettre de garder tant d'employer qui réalisent les même taches, c'est pour cela que une fusion entraîne souvent des licenciements.

   2. Le nouvelle ensemble sera endetté car le groupe Sanofi doit payée une somme qui va peser sur l'ensemble, la somme à payer en espèces sera financée par une ligne de crédit de 16 milliards d'euros qui devrait être remboursée en cinq ans.

   3. Le secteur de l’édition en France est très concentré, sous ses deux géant Hachette et Vivendi qui cherchent de plus en plus de part de marché, ces deux entreprises d’édition sont capables d’offrir un potentiel de croissance très considérable.

   4. Ce secteur est très concentré car la croissance externe est stagnante sur de longues périodes, c’est donc par rachat que cette croissance s’effectue, la croissance interne par le lancement de nouvelles maisons reste très marginal, du faite que le marché est contrôlé par Hachette et Vivendi.

   5. Les grands groupes appartiennent à plusieurs secteurs : Industries des biens de consommation, Énergie, Services aux entreprises et commerce.

   6.

Synthèse :

Dans la réalité des marchés, la concurrence parfaite fait figure d’exception, la concurrence imparfaite étant la règle.

La concentration se définit comme toute opération juridique tendant à créer une unité de décision entre des entreprises, dans le but d'en accroître la puissance économique. Il s'agit d'opérations juridiques tendant à créer une unité de décision entre des entreprises soit par la création de liens structurels qui modifient les entreprises (de fusion par exemple), soit par la création de liens financiers entres entreprises. La concentration apparaît donc comme un phénomène d'évolution dans le temps et l'espace, un effet de croissance. Le processus de concurrence est fondamentalement instable car les entreprises cherchent à se protéger des concurrents et à dominer le marché. Face à la croissance de la mondialisation commerciale et financière, les entreprises sont confrontées à de plus en plus d'obstacles et se trouvent amenées à faire des choix stratégiques pour y faire face. Nombreuses d'entre elles optent pour la concentration, c'est à dire qu'elles se regroupent, par le biais d'une fusion, avec une ou plusieurs autres entreprises. Quelles sont les raisons qui les poussent à prendre cette décision et que risquent-elles ?

 Tout d’abord nous aborderons les raisons qui poussent les entreprises à la concentration puis les ce qui freine ce mouvement.

I/ Les raisons de la concentration d’entreprises.

   1) Les raisons commerciales

La concentration d’entreprises est positif pour le commerce extérieur ; plus une entreprise est concentrée, si l’entreprise grandit elle va pouvoir soutenir la concurrence des grands groupes étrangers ; elle pourra alors se tourner vers les marchés extérieurs. Pour grandir les entreprises peuvent fusionner avec d’autres, opération qui consiste à intégrer dans une seule nouvelle société deux sociétés existantes, qui perdent de ce fait leur personnalité morale au profit de la nouvelle entité, comme Aventis et Sanofi-Synthélabo (doc 1), elles peuvent aussi absorber une autre entreprise, une des deux sociétés absorbe l'autre. Dans ce cas, la société absorbante émet de nouvelles actions qui sont remises aux actionnaires de la société absorbée en échange des actions de cette dernière. Qu'il s'agisse de fusion ou d'absorption, la nouvelle société reprend les activités des deux anciennes : et, par conséquent, elle est tenue de reprendre également l'ensemble des contrats de travail qui pouvaient exister lors de la fusion ou de l'absorption, et de respecter l'ensemble des conventions ou règles auxquelles les anciennes sociétés avaient souscrit ou étaient astreintes.

   2) Les raisons financières.

 

Pour les entreprises en faillite, la concentration est une solution et elle est très utilisée dans ces cas là. Elle permet de sauver l’entreprise et souvent le personnel y travaillant n’est pas licencié. Dans  un cas de faillite, l’entreprise qui absorbe ou fusionne avec l’entreprise avec des problèmes financier, l’entreprise partagera ses dettes avec l’autre, voir cas Aventis et Sanofi-Synthélabo. Il existe deux types de concentrations, les concentrations verticales, rachat de clients et de fournisseurs afin d’économiser des frais, et les concentrations horizontales, rachat de concurrents sur le même marché afin de réduire la concurrence. Bien que les charges de structure soient, en valeur absolue, plus élevés, leur étalement sur une production de masse permet d’obtenir une meilleure productivité et un niveau de coût unitaire inférieur. La réalisation d’économies d’échelle internes est au cœur de la dynamique des opérations de concentration. Par sa surface financière, la grande entreprise va pouvoir embaucher un personnel de valeur, rompu aux problèmes de direction et de gestion (analystes financiers, spécialistes de mercatique, experts juridiques…). Une grande entreprise attire et cultive la confiance des actionnaires, en mettant en place un gouvernement d’entreprise efficace, qui lui garantit une source de financement régulière sur le long terme et un accroissement de sa valeur boursière.

Certaines opérations de concentration échouent ; des rapprochements d’entreprises ne produisent pas tous les effets escomptés. Il ne s’agirait donc pas d’une panacée, et, en tout cas, des limites, des obstacles semblent exister qui peuvent remettre en question la stratégie de concentration.

II/Les limites des concentrations.

   1) Des obstacles internes à la concentration.

                                Difficulté de gérer un grand ensemble : à partir d’une certaine taille, la gestion nécessite une décentralisation alors l’intérêt de la concentration disparaît. La concentration mène à des problèmes de gestion, de coordination et de contrôle. L’entreprise perd en « coûts de gestion » ce qu’elle gagne en « coûts de production ».L’entreprise concentrée laisse des concurrents pour : bénéficier des rentes de situation, ménager son image de marque (la notion de monopole n’est pas apprécier), éviter les législations anti-monopolistiques. Tout comme le monopole Hachette et Vivendi qui est très mal vu (doc2). Il y a aussi le problème des équipes lors d’une fusion, le rapprochement des équipes et des cultures d’entreprise se relève toujours un processus de longue haleine. Les synergies que les chefs d’entreprise promettent ne sont pas toujours présentes (doc 2 du livre d’économie p227).

                               En outre, au plan financier et commercial, l’entente peut être préférable à la concentration (confer les opérations actuelles de rapprochement d’entreprises, alliances, coopérations).

   2) Obstacles externe à la concentration.

 

Les marchés ne sont jamais constants, les entreprises qui ne planifient pas les évolutions de marché  peuvent faire faillites. Mise a part des faillites, il y à des limites légales de par leur position dominante, les entreprises concentrées peuvent exercer un pouvoir de monopole qui risque de nuire aux consommateurs, d’où la nécessaire une intervention des Pouvoirs Publics.

                -         Aux États-Unis, la législation anti-trusts (1950) s’opposent aux regroupements monopolistiques qui portent atteinte à la loyauté des règles de concurrence et aux intérêts des consommateurs (exemple du procès Microsoft doc 3 p235 du manuel d’économie)

                -         En Grande Bretagne, la Commission des monopoles peut s’opposer à des opérations de fusion risquant de nuire à l’intérêt général.

                -         En France, les législations françaises et européennes s’appliquent en interdisant les ententes et les abus de position dominante.

                (cf : doc5 p236 du manuel)

                               Toutefois la position ambiguë des État qui souhaitent promouvoir des structures industrielles efficaces et favorisent la constitution de groupes oligopolistiques, sur un marché il y a un nombre très faible d'offreurs (vendeurs) et un nombre important de demandeurs (clients), au plan international et souvent monopolistiques, un offreur est seul à vendre un produit ou un service donné à une multitude d’acheteurs, au plan national,  tout en assurant les fondements et le fonctionnement d’une économie concurrentielle et libérale.

 

 

                               La concentration des entreprises peut souvent constituer des monopoles ce qui est interdit par la commission européenne, qui est chargée de surveiller les marchés et de sanctionner les pratiques qui entravent la libre concurrence, ce que la concentration d’entreprise mal surveiller fait.

                               Mise à part la concentration d’entreprises, certaines entreprises font aussi des cartels afin d’échapper à la concurrence (voir ex doc7 p236 du manuel).

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