Devoir de Philosophie

les sources de la croissance économique

Publié le 16/10/2013

Extrait du document

THEME 1 ECONOMIE : CROISSANCE, FLUCTUATION ET CRISES. Chapitre 1 : Quelles sont les sources de la croissance ? I – Mesure de la croissance économique et de ses limites.         A – Définition et mesure. DOCUMENT 1 :  Le PIB est un indicateur qui permet de mesurer la croissance économique. Le PIB mesure les richesses crées sur un territoire donné au cours d’une année. Le PIB n’est autre que la somme des V.A plus la TVA plus les droits de douanes moins les subventions (PIB= ensemble des V.A+TVA+droits de douane – les subventions). Cette définition du PIB correspond à une approche par la production. Le PIB peut également être définit par la demande [Consommation + Investissements + Dépenses Publics + (Exportation – Importation) = PIB].  La croissance se mesure à partir du taux de variation du PIB. Si le rythme de croissance accélère sur une courte période alors on parle d’expansion alors que sur une longue période on parle de croissance économique.  Certains économistes préfèrent utiliser comme indicateur de croissance l’évolution du PIB/hab. Le PIB/hab permet d’évaluer le niveau de vie d’une population. Le niveau de vie c’est la quantité de biens et services dont dispose un ménage en fonction de ses ressources. Si la population augmente plus rapidement que les richesses crées alors le niveau de vie diminue et on ne peut pas véritablement parler de croissance économique.  La croissance économique est un phénomène quantitatif, qui est définit par F.Perroux comme : « une hausse soutenue pendant une ou plusieurs période longue d’un indicateur de dimension, le produit réel globale «. On utilise généralement le PIB ou le PIB/hab pour mesurer la croissance.          B – Intérêts et limites du PIB. DOCUMENT 2 : document 2 p 18 + questions 1, 2, 3, 4  Ce document représente 3 graphiques représenté en indices qui mettent en évidence l’évolution du PIB, de la population, du PIB/hab de l’Europe de l’ouest, de l’Afrique et de l’Asie de 1950 à 2000, d’après Angus Maddison.  L’Europe de l’Ouest a connu une hausse du niveau de vie grâce à une forte croissance économique et grâce à une faible croissance de la population.  La croissance économique a été plus forte en Afrique entre 1950 et 2000. Mais cette croissance n’a pas permis d’améliorer le niveau de vie car il y a eu une forte hausse de la population.  La croissance est une condition nécessaire mais pas suffisante à l’augmentation du niveau de vie. Au lendemain de la 2eme Guerre Mondiale la forte croissance des pays occidentaux leur a permis d’augmenter leur niveau de vie et leur qualité de vie. DOCUMENT 3 : document 3 p 19 + questions 1, 2, 3  Le PIB ne mesurerait qu’imparfaitement le niveau de vie d’une population.  RNB (Revenus National Brut) : PIB – revenus versés au reste du monde + revenus reçu du reste du monde.  Dans une logique de mondialisation et d’ouverture des économies, certains pays (accueillant de nombreuses entreprises étrangères) vont devoir faire face à une sortie de capitaux bénéficiant aux non-résidents. Certains économistes (Stiglitz, Sen, Fitoussi) préconise donc d’utiliser le RNB. Par exemple l’Irlande a un RNB qui ne représente que les ¾ de son PIB ; et donc seulement ¾ du PIB bénéficie réellement à la population irlandaise.  Le PIB ne tient pas compte de la situation patrimoniale d’un pays or le patrimoine va avoir des répercussions sur le niveau de vie de la population. Le patrimoine englobe l’ensemble des avoirs, c’est-à-dire ce que l’on possède, comme des actifs immobilier et mobilier (les actions), et les dettes. Un pays ayant antérieurement accumulé des richesses va pouvoir désépargné pour maintenir son niveau de vie. De plus le patrimoine est générateur de revenus, ce qui va permettre à une population qui a accumulé du patrimoine d’augmenter son niveau de vie.  Le PIB/hab gomme les inégalités de revenus. Il n’est qu’une moyenne qui ne nous informe en rien sur la répartition des revenus au sein de la population. Il ne précise en rien si les richesses profitent à chaque habitant ou seulement à une minorité. DOCUMENT 4 : document 1 p 20  Le PIB peut-être défaillant ou insuffisant pour mesurer le bien-être d’une population en ne prenant pas en compte certaines activités.  Dolorès à contribuer à faire progresser le PIB en ayant recours à plusieurs activité marchande : forte consommation énergétique, travail rémunéré, payer les heures supplémentaires à l’assistante maternelle ; mais elle n’a pas fait progresser son bien-être.  Felix ne travaille pas aujourd’hui, il a fait une partie de foot, aidé à faire les devoirs aux enfants, il a fait un gâteau avec les fruits qu’on lui a donné. Il n’a pas contribué à faire augmenter le PIB ; à l’inverse Felix a vu son bien-être augmenter.  Le PIB ne prend pas en compte les activités domestiques : production de jardin, entre aide, loisirs…, pouvant être sources de bien-être et de création de richesses. Certains économistes préconise de prendre en compte les activités domestiques et le bien-être. En France les activités domestiques représenterait 1/3 du PIB.  Le PIB prend en revanche en compte la production de services des Administration Publics (services non-marchand). Il évalue la production non marchande des Administration Publics à leurs coûts de production (santé, éducation…).  Certains pays ont fait le choix de laisser certaines activités à la logique de marché, en revanche d’autres ont choisi de les fournir essentiellement à travers la puissance public. Par conséquent le PIB de ses derniers tend à être sous évaluer comparativement aux autres.  Le PIB ignore également les répercussions positives que peuvent avoir ces services publics sur la population ; il ignore donc les externalités positives. Une externalité est une situation dans laquelle l’action d’un agent économique va avoir, involontairement, des répercussions positives ou négatives sur un autre agent sans que cela donne lieu à une compensation monétaire. Une population en bonne santé est plus apte à travailler, une population plus éduqué, qualifié, productive.  Le PIB ne prend pas en compte l’économie informelle/souterraine, qui échappe à la comptabilité national. Si il y a travail non déclaré alors il n’y a pas d’impôts sur ce travail donc cela fausse le PIB. En France elle représente environ 10% du PIB, en Grèce environ 25% soit ¼. DOCUMENT 5 :  Le PIB ne tient pas compte de l’épuisement des ressources naturelles ni de la dégradation de l’environnement (ex : le thon rouge). Disparition de la forêt amazonienne pour l’élevage de bétail, pour la conception d’huile de palme, conception de meubles, pour le bois de construction ; or la forêt est indispensable à la vie.  Le PIB ne déduit pas de sa création de richesses ces dégâts environnementaux. Autre exemple : la production de cigarettes, qui est nuisible pour la santé, rentre dans le calcul du PIB. Lorsque l’on met en place certaines activités marchandes pour lutter, réparer ces externalités négatives, le PIB augmente d’autant plus. Les personnelles de santés, les traitements, les médicaments pour soigner la population ; tous les moyens mis en œuvre pour tenter de dépolluer certaines zones (ex : incidents pétroliers) entre dans le calcul du PIB. DOCUMENT 6 : document 4 p 19 + questions  L’IDH (Indice de Développement Humain) est un indicateur multidimensionnel qui a été élaboré par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) dans le années 90. Il ne se limite pas à la dimension économique mais il prend aussi en compte la dimension sociale. Il va retenir 3 critères : -         L’éducation à travers le taux de scolarisation et le taux d’alphabétisation. -         Le niveau de vie à travers l’indicateur du RNB/hab. -         La longévité à travers l’indicateur d’espérance de vie.  Plus l’IDH va vers le 1 mieux le pays se développe. Moins de 0,5 on dira que c’est faible, entre 0,5 et 0,8 on dira que c’est moyen, et à plus de 0,8 on dira que c’est élevé.  L’Irlande à un niveau de vie inférieur au Japon et à la France, et pourtant elle est mieux classée en termes d’IDH grâce à son niveau de scolarisation. Elle se retrouve très proche des USA et à pourtant un revenu national/hab inférieur de 14 000 dollars.  Néanmoins les pays les mieux classée en termes d’IDH sont ceux qui ont le niveau de vie de population le plus élevé.  Certains économistes reprochent à l’IDH d’accordé une place trop importante au revenu/hab. L’IDH ne reste qu’une moyenne national qui ne met pas en évidence les disparités régional en termes de développement humains comme c’est le cas dans les pays émergents. Il ne prend pas en compte les disparités hommes/femmes.

« utilise généralement le PIB ou le PIB/hab pour mesurer la croissance.             B - Intérêts et limites du PIB. DOCUMENT 2 : document 2 p 18 + questions 1, 2, 3, 4    Ce document représente 3 graphiques représenté en indices qui mettent en évidence l'évolution du PIB, de la population, du PIB/hab de l'Europe de l'ouest, de l'Afrique et de l'Asie de 1950 à 2000, d'après Angus Maddison.    L'Europe de l'Ouest a connu une hausse du niveau de vie grâce à une forte croissance économique et grâce à une faible croissance de la population.    La croissance économique a été plus forte en Afrique entre 1950 et 2000.

Mais cette croissance n'a pas permis d'améliorer le niveau de vie car il y a eu une forte hausse de la population.    La croissance est une condition nécessaire mais pas suffisante à l'augmentation du niveau de vie.

Au lendemain de la 2eme Guerre Mondiale la forte croissance des pays occidentaux leur a permis d'augmenter leur niveau de vie et leur qualité de vie.   DOCUMENT 3 : document 3 p 19 + questions 1, 2, 3    Le PIB ne mesurerait qu'imparfaitement le niveau de vie d'une population.    RNB (Revenus National Brut) : PIB - revenus versés au reste du monde + revenus reçu du reste du monde.    Dans une logique de mondialisation et d'ouverture des économies, certains pays (accueillant de nombreuses entreprises étrangères)  vont devoir faire face à une sortie de capitaux bénéficiant aux non-résidents.

Certains économistes (Stiglitz, Sen, Fitoussi) préconise donc d'utiliser le RNB.

Par exemple l'Irlande a un RNB qui ne représente que les ¾ de son PIB ; et donc seulement ¾ du PIB bénéficie réellement à la population irlandaise.    Le PIB ne tient pas compte de la situation patrimoniale d'un pays or le patrimoine va avoir des répercussions sur le niveau de vie de la population.

Le patrimoine englobe l'ensemble des avoirs, c'est-à-dire ce que l'on possède, comme des actifs immobilier et mobilier (les actions), et les dettes.

Un pays ayant antérieurement accumulé des richesses va pouvoir désépargné pour maintenir son niveau de vie.

De plus le patrimoine est générateur de revenus, ce qui va permettre à une population qui a accumulé du patrimoine d'augmenter son. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles