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lésions cérébrales - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

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lésions cérébrales - Mécedine. 1 PRÉSENTATION lésions cérébrales, atteinte des tissus neuronaux de l'encéphale. La mort de neurones (cellules nerveuses) consécutive aux lésions des tissus cérébraux résultent en des troubles divers (motricité, langage, comportement, etc.), selon la zone touchée. 2 GÉNÉRALITÉS Après l'âge de vingt ans, l'encéphale humain, qui renferme des milliards de neurones, en perd chaque jour des milliers. C'est un phénomène naturel et spontané, lié au vieillissement. Parallèlement, un certain nombre de maladies, telles que la maladie de Parkinson, la maladie d'Alzheimer, les tumeurs du cerveau, augmentent cette dégénérescence cellulaire. Les neurones peuvent aussi être endommagés par une blessure à la tête ou par un problème d'irrigation des tissus cérébraux (attaque ou accident vasculaire cérébral [AVC]). Enfin, il peut arriver que les chirurgiens soient obligés de retirer une partie des tissus cérébraux en procédant à l'ablation d'une tumeur cérébrale. Lorsque des neurones d'une région spécifique sont lésés (dans le cortex cérébral, mais aussi dans d'autres régions de l'encéphale), les troubles observés correspondent aux fonctions normalement assurées par cette région. Lorsque la pathologie est plus diffuse et que des neurones meurent en différentes localisations, on constate l'apparition de troubles de démence (perte des fonctions cérébrales globales), de pertes ou détériorations de la mémoire (amnésies), de troubles de la personnalité ou du comportement et du raisonnement. Ces troubles peuvent entraîner des symptômes tels que l'isolement social, l'anxiété, des modifications brusques de l'humeur, des oublis et une négligence de soi. Les sujets victimes de ces troubles en sont généralement conscients, du moins au début dans le cas des maladies dégénératives, car, à mesure que les lésions progressent et que les neurones sont détruits, cette conscience elle-même décline. Dans les cas où un nombre limité de neurones disparaissent dans une région particulière du cerveau, les manifestations sont moins graves. La nature des dysfonctionnements dépend alors de la position exacte des lésions. Toutefois, le cerveau étant un organe très complexe, aux interconnexions multiples et d'une plasticité importante, il n'est pas aisé de désigner une région spécifique comme responsable d'une fonction donnée. Il est possible malgré tout, en fonction de la localisation des lésions, de prévoir grossièrement la nature des problèmes que rencontrera le sujet. Ainsi, dans la maladie de Parkinson, seules les neurones produisant un neurotransmetteur appelé dopamine sont touchés. Leur disparition a pour conséquence une sécrétion insuffisante de dopamine, ce qui entraîne des tremblements incontrôlés au repos, une motricité ralentie et des difficultés à entreprendre ou arrêter un mouvement. Les neurones de cette région contrôlant indirectement tous les muscles du corps, les symptômes s'étendent graduellement aux doigts, aux mains, aux bras et au tronc. Au cours du traitement de la maladie, des substances chimiques peuvent être substituées à la dopamine et atténuer temporairement les symptômes. Mais elles ne remplacent pas les cellules perdues, et ne peuvent donc pas guérir la maladie de Parkinson. 3 PRINCIPAUX TROUBLES DUS À DES LÉSIONS CÉRÉBRALES 3.1 Troubles du langage Les troubles du langage sont le plus souvent dus à des lésions des lobes frontal ou temporal gauches du cerveau. Les problèmes sont liés à une atteinte des régions du cerveau contrôlant les mouvements de la bouche ou des mains et celles responsables d'autres aspects du langage, tels que la compréhension et l'élocution. Appelés aphasies, les troubles du langage touchent une ou plusieurs des fonctions suivantes : expression, compréhension du langage, lecture et écriture. Dans le cas de l'aphasie dite de Broca (du nom du chirurgien Paul Broca), les patients sont très gênés quand il s'agit de s'exprimer, mais comprennent parfaitement ce qu'ils entendent ; ils parlent lentement, de façon confuse, et éprouvent parfois certaines difficultés à trouver le mot juste. Les sujets souffrant de l'aphasie de Wernicke (du nom du neurologue Carl Wernicke) parlent facilement et rapidement avec une intonation normale (accentuation de certains mots de la phrase), mais leur discours est le plus souvent incompréhensible, en général parce qu'ils utilisent les mots les uns à la place des autres. Ils ont du mal à répéter une phrase et y ajoutent fréquemment des mots sans suite logique. En outre, leur compréhension du langage est très diminuée. Enfin, les sujets qui souffrent d'une aphasie globale sont incapables de s'exprimer et de comprendre un discours. 3.2 Troubles de la vision Des lésions sur le nerf optique se traduisent par un déficit des facultés visuelles. L'organisation du lobe occipital (partie arrière de chaque hémisphère cérébral, située près de l'occiput, et en grande partie responsable de la vision) étant topographique, chaque lésion conduit à une cécité dans la zone du champ visuel associé. Si le cortex occipital droit est très sévèrement lésé, le sujet ne verra plus rien dans son champ visuel gauche. Certains patients, même s'ils ne peuvent pas « voir « consciemment un objet situé dans la partie lésée du champ de vision, sont capables, si on leur demande, de pointer une lumière très précisément sur cet objet. Ils le repèrent alors qu'il est impossible qu'ils le voient : cette aptitude s'explique par le fait que même si la quasi-totalité des informations de la rétine est dirigée vers le lobe occipital, une partie infime est orientée vers d'autres territoires, tels que les colliculi du mésencéphale. Ces régions seraient responsables de l'analyse de la localisation des objets. 3.3 Troubles du comportement Si les lobes frontaux (parties antérieures des hémisphères cérébraux, situées derrière le front) sont lésés, de graves troubles de la personnalité et du comportement peuvent survenir. Les personnes touchées ont du mal à prendre des décisions : ainsi, à moins d'être aidées par une tierce personne, elles peuvent passer une soirée entière à lire le menu dans un restaurant sans pouvoir se décider à commander. Elles peuvent aussi être sujettes à de brusques sautes d'humeur. D'autres, en revanche, sont constamment passives et s'expriment d'une voix monocorde. 3.4 Troubles de la perception Des lésions du cortex temporal (partie latérale de chaque hémisphère cérébral) peuvent entraîner des troubles de la perception visuelle (c'est-à-dire non de la vision ellemême, mais de l'interprétation qui peut être donnée des images). On parle dans ce cas d'agnosie visuelle. Les malades ont du mal à comprendre ou à identifier ce qu'ils voient, même si leur vision est bonne. Ils sont incapables de reconnaître visuellement des objets usuels tels qu'une cuillère ou une boîte d'allumettes. En revanche, s'ils peuvent les toucher, ils les identifient sans problème. Les troubles d'identification se limitent parfois à une catégorie d'objets. Certains ne peuvent plus nommer un animal ou un être vivant, même s'ils sont encore capables d'identifier des instruments ménagers, par exemple. D'autres, en particulier les sujets souffrant de lésions du lobe temporal droit, se trouvent dans l'impossibilité d'identifier les visages. Ils peuvent toutefois se rendre compte si l'expression de ce visage est triste ou gaie. Les lésions de certaines régions du cortex pariétal peuvent entraîner des troubles de la perception de l'espace, comme dans le cas de l'hémiasomatognosie. Cette affection conduit à ignorer la moitié du monde environnant. Elle est due le plus souvent à une lésion du lobe pariétal (situé derrière le lobe frontal) droit, si bien que c'est la partie gauche de l'environnement qui est négligée. Les sujets atteints par ces troubles ont tendance à entrer en collision avec des obstacles se trouvant sur leur gauche, à négliger la partie gauche de leur corps, à ne dessiner que la moitié droite d'une image et à ne manger que les aliments placés dans la partie droite de leur assiette. Ces personnes éprouvent en outre une certaine difficulté à lire car elles ignorent la moitié gauche des lignes et des mots. 3.5 Troubles moteurs Des lésions du cortex moteur entraînent une paralysie croisée d'une moitié du corps. Des lésions sur certaines parties du cortex pariétal, à proximité des lobes occipitaux et temporaux, peuvent entraîner une impossibilité ou une difficulté à se mouvoir. Tous ces troubles sont appelés apraxie. Les sujets qui en souffrent ne savent plus se servir de certains objets. Ils sont capables de réaliser des mouvements, mais brusquement et sans coordination. Ces personnes sont incapables de réaliser certaines tâches simples comme s'habiller ou mettre la table. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« la partie gauche de leur corps, à ne dessiner que la moitié droite d’une image et à ne manger que les aliments placés dans la partie droite de leur assiette.

Ces personneséprouvent en outre une certaine difficulté à lire car elles ignorent la moitié gauche des lignes et des mots. 3.5 Troubles moteurs Des lésions du cortex moteur entraînent une paralysie croisée d’une moitié du corps.

Des lésions sur certaines parties du cortex pariétal, à proximité des lobes occipitaux ettemporaux, peuvent entraîner une impossibilité ou une difficulté à se mouvoir.

Tous ces troubles sont appelés apraxie.

Les sujets qui en souffrent ne savent plus se servirde certains objets.

Ils sont capables de réaliser des mouvements, mais brusquement et sans coordination.

Ces personnes sont incapables de réaliser certaines tâchessimples comme s’habiller ou mettre la table. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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