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L'Extrême-Orient après la guerre.

Publié le 22/02/2012

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En 1919, l'Extrême-Orient est en pleine évolution. En Chine, Sun Yat-sen s'efforce de moderniser le pays, de lui donner des institutions et une économie :modernes ; il réussit à, peu près à unir le Nord, plus traditionaliste, et le Sud où domine le Kuo Min Tang, d'inspiration communiste. Après lui, Tchang Kai Chek poursuit le même but, mais, en voulant exclure les communistes, rouvre la période des guerres civiles. Le Japon, au contraire, solidement organisé dès la fin du XIXe siècle (voir question no 98), a profité de la guerre pour poursuivre son expansion : il s'empare des colonies allemandes dans le Pacifique et en Chine (Kiao-Tchéou) — puis il s'installe en Mandchourie orientale ; — enfin il prend Vladivostok en avril 1918. Au traité de Versailles, il se fait reconnaître une partie de ces acquisitions ; le reste (Vladivostok, par exemple) devra être rendu. Après 1919, le Japon se sépare progressivement de ses alliés. Il leur reproche : — la conférence de Washington, qui limite ses droits en matière navale (1922) ; — le traité des neuf puissances, qui l'oblige à respecter l'intégrité territoriale de la Chine (1922) ; — les mesures douanières de protection contre ses produits fabriqués à bas prix ; — les lois de restriction de l'immigration (aux États-Unis). De fait, la situation japonaise est difficile : la population passe de 47 millions, en 1905, à 72 millions, en 1938.

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