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Ligeti, György - compositeur de musique.

Publié le 17/05/2013

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Ligeti, György - compositeur de musique. 1 PRÉSENTATION Ligeti, György (1923-2006), compositeur hongrois. Figure majeure de la musique occidentale de la seconde moitié du XXe siècle, György Ligeti s'est attaché à décrypter la matière sonore au fil d'incessantes expérimentations visant à appréhender et comprendre la musique dans ses dimensions à la fois traditionnelle et moderne, populaire et exigeante. 2 DE L'EST À L'OUEST, UNE RÉVOLUTION STYLISTIQUE György Ligeti L'oeuvre du compositeur autrichien (d'origine hongroise) György Ligeti s'est d'abord appuyée sur la notion de « masses sonores « en mouvement, ce qu'il a appelé la micro-polyphonie. Plus tard, sa musique s'est faite plus mélodique, comme en témoigne notamment son opéra le Grand Macabre, créé en 1978.Au même titre que des personnalités comme Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen ou John Cage, György Ligeti a contribué à définir les contours sonores, formels et intellectuels de la musique contemporaine européenne. Stefan Hesse/dpa/LANDOV Né à Dicsöszentmarton (en Transylvanie), György Ligeti étudie à Budapest jusqu'en 1943 ; il est alors envoyé dans un camp de travail jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il reprend ses études à l'Académie Franz-Liszt, puis s'intéresse particulièrement à la musique folklorique roumaine, avant de devenir professeur (harmonie et contrepoint notamment). En 1956, il quitte la Hongrie et émigre à l'Ouest. À Vienne (en Autriche), il découvre des figures majeures de la musique occidentale telles que Karlheinz Stockhausen ou Herbert Eimert. Ce dernier lui propose d'intégrer l'Electronic Music Studio de Cologne (en Allemagne) en 1957. Dans ce nouveau cadre de travail, plus libre qu'il ne l'a jamais été, il rencontre notamment Pierre Boulez et Luciano Berio et compose successivement Artikulation (1958) pour bande magnétique et Apparitions (19581959) pour orchestre, qui lancent sa carrière internationale. Il s'installe à Vienne en 1959, et obtient la nationalité autrichienne en 1967. 3 LA « MICRO-POLYPHONIE « Atmosphères (1961) pour orchestre et Volumina (1961-1962) pour orgue confirment le style de György Ligeti, fondé sur une polyphonie extrêmement dense que le compositeur lui-même nomme « micro-polyphonie «. Le « concerto pour violoncelle « (1966) explore pour sa part des textures musicales d'évolution lente, Continuum pour clavecin (1968) joue de la répétition martelée d'une même séquence progressivement accélérée, tandis que Requiem (1965) et Lux aeterna (1966), deux oeuvres utilisées dans la bande originale du film 2001 : l'Odyssée de l'espace (1968) de Stanley Kubrick, emploient la voix pour produire un effet similaire, d'immenses blocs sonores passant d'une forme à une autre, créant une impression d'espace. Une autre approche de la voix est illustrée dans Aventures (1962) et dans Nouvelles Aventures (1965) : les voix solo y font appel à des techniques vocales poussées pour produire une vaste gamme de sons parodiant la production vocale traditionnelle et les inflexions du discours. Au cours des années 1960, György Ligeti enseigne à Darmstadt (Allemagne) et à Stockholm (Suède). 4 UNE OEUVRE EXPÉRIMENTALE ET ÉVOLUTIVE L'écriture de György Ligeti se fait ensuite plus mélodique et traditionnelle, comme en témoignent l'opéra le Grand Macabre (1974-1977, créé à Stockholm en 1978 et à Salzbourg en 1996 dans sa seconde version) et Études hongroises (1983) pour choeur mixte a capella. Pendant cette période, György Ligeti est notamment invité par l'université Stanford (en Californie, aux États-Unis) et il enseigne à Hambourg. Études pour piano (1985-1995), Concerto pour piano (1985-1988), dans lequel l'influence rythmique des études pour piano du compositeur mexicain d'origine américaine Conlon Nancarrow est manifeste, Nonsense Madrigals (1988-1989) pour six voix d'hommes et Concerto pour violon (1990-1992) figurent parmi les dernières oeuvres de György Ligeti, marquées par un nouveau revirement de style, cette fois articulé autour de techniques polyrythmiques particulièrement complexes. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« L’écriture de György Ligeti se fait ensuite plus mélodique et traditionnelle, comme en témoignent l’opéra le Grand Macabre (1974-1977, créé à Stockholm en 1978 et à Salzbourg en 1996 dans sa seconde version) et Études hongroises (1983) pour chœur mixte a capella.

Pendant cette période, György Ligeti est notamment invité par l’université Stanford (en Californie, aux États-Unis) et il enseigne à Hambourg. Études pour piano (1985-1995), Concerto pour piano (1985-1988), dans lequel l’influence rythmique des études pour piano du compositeur mexicain d’origine américaine Conlon Nancarrow est manifeste, Nonsense Madrigals (1988-1989) pour six voix d’hommes et Concerto pour violon (1990-1992) figurent parmi les dernières œuvres de György Ligeti, marquées par un nouveau revirement de style, cette fois articulé autour de techniques polyrythmiques particulièrement complexes. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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