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littoral.

Publié le 14/04/2013

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littoral. 1 PRÉSENTATION Côte © Microsoft Corporation. Tous droits réservés. littoral, ensemble de formes de relief délimitant les continents et les îles, dont le façonnement dépend directement ou indirectement des actions de la mer. Le rivage est la partie directement soumise aux actions de la mer. Littoral © Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Situés au contact des terres émergées et des espaces maritimes, les littoraux, ou côtes, constituent un milieu situé à l'interface des influences terrestres, marines et atmosphériques. Le relief du littoral reflète celui de l'intérieur des terres : côtes élevées des régions montagneuses, qui tombent dans la mer (Scandinavie, Corse, Alaska, Patagonie), ou des plateaux tranchés au couteau par le littoral (pays de Caux en Normandie, Irlande) ; côtes basses des plaines et des bas plateaux (Vendée, Charentes, Allemagne). Il révèle aussi les caractéristiques des roches : côtes rocheuses et découpées, sculptées dans des roches dures (Bretagne, Provence) ; côtes plates et rectilignes des plaines sableuses ou argileuses (Landes, Languedoc, Flandres). L'action des vagues, des embruns, de la marée et de ses courants ainsi que l'activité des êtres vivants (pholades, oursins, algues) façonnent les rivages et les reliefs côtiers. Dominent tantôt les processus érosifs (falaises vives, destruction de plages), tantôt les phénomènes d'accumulation (allongement ou épaississement de flèches littorales) ou de bioconstruction (reliefs de coraux). Ces actions varient selon la position du rivage par rapport aux houles dominantes et la force de celles-ci. Les côtes occidentales d'Irlande et de Nouvelle-Zélande sont plus exposées (de plein fouet) à la houle et à de violentes tempêtes que les côtes orientales, en position abritée. À une échelle locale, les caps sont plus attaqués que les baies qu'ils protègent. L'aspect des littoraux varie aussi en fonction des domaines bioclimatiques, qui commandent la météorisation des roches ainsi que les propriétés et mouvements des eaux marines. Les plus belles falaises se trouvent dans la zone tempérée et froide. Les récifs de coraux ourlent les littoraux des mers très chaudes aux eaux claires. Le modelé actuel des littoraux résulte d'une combinaison de tous ces facteurs, d'où la variété des types de formes. Le littoral est extrêmement mobile dans le temps (une tempête suffit pour édifier un cordon de galets) et dans l'espace (la mer érode ou accumule à quelques centaines de mètres de distance). Il est très sensible aux actions anthropiques directes (aménagement des littoraux) ou indirectes (pollution affectant les écosystèmes littoraux). 2 LES PLAGES Profil de plage © Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Les plages sont composées de sédiments de tailles diverses, allant du sable fin aux blocs. Il s'agit, la plupart du temps, de sable siliceux. Cependant, la présence sur de nombreuses plages, particulièrement sous les tropiques, mais également aux latitudes tempérées de coquilles ou de coraux broyés donne aux sédiments des plages une forte teneur en carbonates. Dans ce cas, les particules des sédiments peuvent se souder en dalles gréseuses et constituer ce que l'on nomme justement le grès de plage. Le profil d'une plage dépend du calibre des matériaux qui la composent, du type des vagues qui y déferlent et de la hauteur des marées. Il comprend trois parties : au sommet, la crête de plage, en double pente vers la terre et la mer, puis le plan incliné du bras de plage, qui subit le va-et-vient de la marée et des vagues, et enfin la ou les barres, hauts-fonds sédimentaires généralement sous-marins qui se forment vers le niveau des basses mers, parallèlement à la côte. Ces trois parties ne sont pas présentes sur toutes les plages. La crête de plage apparaît souvent en été, à la suite de l'action constructrice des vagues de beau temps. Elle représente également un redressement du profil de la plage d'un angle qui dépend de la taille des matériaux. Les matériaux grossiers produisent une plage à pente plus raide : les plages de galets et cailloux peuvent atteindre des angles allant jusqu'à 20 °. Cela est dû à la plus grande stabilité des matériaux et au fait que la nappe de retrait des eaux apportées par les vagues percole facilement, de sorte que les particules ne peuvent pas être entraînées vers le bas de la plage pour en adoucir l'angle. Les plages à matériaux fins comme le sable sont plus plates, avec un angle typiquement de 2° à 5°. Les barres sont souvent produites par les vagues de tempête, qui prennent les matériaux de la crête et les déposent juste au-dessous du niveau de la basse mer tout en abaissant la pente de la plage. De nombreuses plages ont un profil à variation saisonnière, avec une crête et un profil abrupts en été, et une barre et un profil plat en hiver. Ces deux états sont souvent qualifiés respectivement de réflectif et dispersif : ce sont des réponses naturelles aux modifications des conditions de la houle. 3 LES CORDONS LITTORAUX Aux endroits où la côte change brusquement de direction, par exemple dans les estuaires et les baies, la dérive littorale a tendance à construire des flèches et des barres. Les sédiments constituant ces formations, qui finissent par émerger, sont déposés parce qu'ils sont arrachés aux eaux peu profondes et transportés vers les eaux plus profondes à énergie moindre de la baie ou de l'estuaire. Les flèches s'étendent souvent à partir d'un cap, auquel elles sont fixées à une extrémité, et s'avancent à travers la baie ou l'estuaire. Elles sont normalement parallèles au rivage et de forme incurvée, le côté convexe vers le large. Les flèches sont souvent rebroussées sur elles-mêmes à leur extrémité libre. Cela est dû à la réfraction des vagues en arrière de la pointe. Lorsqu'une flèche ferme presque complètement une baie, elle est parfois appelée barre. En fonction de la position, on distingue les barres de tête de baie, de milieu de baie et d'entrée de baie. Lorsqu'une flèche ou une barre relie deux îles ou une île et la côte voisine, elle est appelée tombolo. Un trait très commun, visible sur plus de 13 p. 100 des côtes dans le monde, est l'île barrière, une longue crête de sable, souvent surmontée de dunes littorales et séparée de la côte principale par une lagune. La lagune se comble peu à peu et un marécage peut se former. Les barres sont poussées vers l'intérieur et le marécage s'érode, tandis que l'île barrière subsiste sous forme de dunes littorales. La barrière peut être découpée de plusieurs passes permettant l'entrée de la marée. 4 LES DUNES LITTORALES Un vent soufflant du large sur une plage sèche à une vitesse supérieure à 5 m/s transporte les particules de sable vers l'intérieur. Le sable avance le plus souvent par sauts successifs, un mode de déplacement appelé saltation. Tout obstacle se trouvant sur le haut de la plage, une épave par exemple, ralentit le vent et le force à déposer une partie du sable. De petits monticules se forment, ils sont appelés dunes embryonnaires ( voir Dune). Lorsque ces monticules apparaissent au-dessus du niveau des plus hautes marées, ils sont colonisés par des plantes tolérantes au sel, en particulier Agropyron junceforme (chiendent des sables). Ces plantes constituent des pièges à sédiments très efficaces et les dunes embryonnaires croissent rapidement ; elles se réunissent les unes aux autres pour former des avant-dunes, cordons bas et étroits situés au bord de la plage. L'accrétion continuant, l'Ammophilia arenaria (gourbet) arrive à pousser et favorise une accrétion encore plus importante, jusqu'à ce qu'une grande dune apparaisse, parallèle à la côte. Lorsque la côte s'avance par accrétion, plusieurs lignes de dunes peuvent se former ainsi. Les creux entre les dunes sont des environnements très humides et comportent souvent une grande variété d'espèces végétales, particulièrement dans les dunes calcaires, ou machair, d'Écosse. Si la couverture végétale d'une dune disparaît, le mouvement du sable peut reprendre et des brèches en forme de chaudron, les caoudeyres, peuvent apparaître. Si ce processus s'étend, les dunes littorales peuvent dégénérer en des dunes paraboliques plus petites. 5 LES MARAIS MARITIMES Dans les eaux abritées des lagunes et des estuaires, le processus dominant est constitué par les courants de marée. Leur action trie les sédiments disponibles, déposant la vase au plus près du rivage, dans la zone intertidale, pour former des bancs de vase. Si l'accrétion est suffisante, ces bancs sont colonisés par la végétation pour produire des marais maritimes (voir Marais). Ces formations, de même que leurs équivalents tropicaux, les mangroves, supportent des écosystèmes parmi les plus productifs du monde. Dans les eaux plus profondes au large des bancs de vase, de nombreux estuaires comportent d'importants bancs de sable. De bons exemples de tous ces éléments peuvent être observés dans le golfe du Wash, sur la côte orientale de l'Angleterre. 6 LES FALAISES Rivage australien Falaises de la côte sud-est de l'Australie, situées près de Port Campbell, dans l'État de Victoria. Elles sont bordées de hauts rochers, qui sont connus sous le nom des Douze Apôtres. Randy Wells/Tony Stone Images Les falaises littorales sont soumises aux processus subaériens de la météorisation et de l'évolution des versants tels que les mouvements de masse. Il s'y ajoute l'action des vagues, qui agissent à la base de la falaise, creusant et érodant la roche. Cette érosion à la base s'exerce au moment et au niveau de la marée haute ; elle provoque l'affouillement de la falaise et, quand elle est formée de matériaux durs, l'apparition d'une encoche de sapement. La forme d'une falaise dépend d'un certain nombre de facteurs, dont la nature du matériau qui la compose : les roches résistantes, comme le granit, ont tendance à former des falaises plus abruptes que les matériaux tendres, comme les dépôts morainiques glaciaires, qui sont souvent affectés par des effondrements et des glissements de terrain. Le pendage des strates, ou couches, est également important. Les falaises dont les strates sont horizontales ou verticales et celles dont le pendage est dirigé vers la terre s'érodent beaucoup moins facilement que celles dont les strates sont inclinées vers la mer et elles ont tendance à être beaucoup plus abruptes. Le troisième facteur important est le rapport entre les processus subaériens et les processus d'origine marine. Lorsque les vagues peuvent emporter tous les matériaux produits par les processus subaériens, les falaises ont tendance à être abruptes. Lorsque, au contraire, la capacité d'enlèvement des vagues est inférieure à la production des processus subaériens, par exemple après un glissement de terrain important, les falaises sont en pente plus douce. Cap de Bonne-Espérance Le cap de Bonne-Espérance est la pointe sud-ouest de l'Afrique du Sud. Il s'élève à une hauteur de 256 m au-dessus du niveau de la mer. George Holton/Photo Researchers, Inc. Lorsque les falaises reculent, elles laissent devant elles une plate-forme rocheuse (ou platier) taillée par les vagues. Les plates-formes d'abrasion sont à faible pente dans les mers à marées ; elles s'étendent entre les basses et les hautes mers. Leur forme dépend de la nature des principaux processus agissant sur elles, du type et de la structure de la roche, des caractéristiques des marées et de l'âge des plates-formes. De nombreuses plates-formes sont si étendues qu'il est impossible qu'elles se soient formées durant ces 4 000 dernières années, lorsque le niveau de la mer était proche de son niveau actuel ; leur développement doit avoir une longue histoire. Lorsque la résistance de la roche est variable (souvent sur les caps), des portions de la falaise sont isolées par son recul et le développement de la plate-forme. Ces restes forment des piliers à parois abruptes appelés pinacles ou aiguilles. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« 3 LES CORDONS LITTORAUX Aux endroits où la côte change brusquement de direction, par exemple dans les estuaires et les baies, la dérive littorale a tendance à construire des flèches et des barres.Les sédiments constituant ces formations, qui finissent par émerger, sont déposés parce qu'ils sont arrachés aux eaux peu profondes et transportés vers les eaux plusprofondes à énergie moindre de la baie ou de l'estuaire.

Les flèches s'étendent souvent à partir d'un cap, auquel elles sont fixées à une extrémité, et s'avancent à travers labaie ou l'estuaire.

Elles sont normalement parallèles au rivage et de forme incurvée, le côté convexe vers le large.

Les flèches sont souvent rebroussées sur elles-mêmes àleur extrémité libre.

Cela est dû à la réfraction des vagues en arrière de la pointe. Lorsqu'une flèche ferme presque complètement une baie, elle est parfois appelée barre.

En fonction de la position, on distingue les barres de tête de baie, de milieu de baieet d'entrée de baie.

Lorsqu'une flèche ou une barre relie deux îles ou une île et la côte voisine, elle est appelée tombolo. Un trait très commun, visible sur plus de 13 p.

100 des côtes dans le monde, est l'île barrière, une longue crête de sable, souvent surmontée de dunes littorales et séparéede la côte principale par une lagune.

La lagune se comble peu à peu et un marécage peut se former.

Les barres sont poussées vers l'intérieur et le marécage s'érode, tandisque l'île barrière subsiste sous forme de dunes littorales.

La barrière peut être découpée de plusieurs passes permettant l'entrée de la marée. 4 LES DUNES LITTORALES Un vent soufflant du large sur une plage sèche à une vitesse supérieure à 5 m/s transporte les particules de sable vers l'intérieur.

Le sable avance le plus souvent par sautssuccessifs, un mode de déplacement appelé saltation.

Tout obstacle se trouvant sur le haut de la plage, une épave par exemple, ralentit le vent et le force à déposer unepartie du sable.

De petits monticules se forment, ils sont appelés dunes embryonnaires ( voir Dune).

Lorsque ces monticules apparaissent au-dessus du niveau des plus hautes marées, ils sont colonisés par des plantes tolérantes au sel, en particulier Agropyron junceforme (chiendent des sables).

Ces plantes constituent des pièges à sédiments très efficaces et les dunes embryonnaires croissent rapidement ; elles se réunissent les unes aux autres pour former des avant-dunes, cordons bas et étroitssitués au bord de la plage.

L'accrétion continuant, l’ Ammophilia arenaria (gourbet) arrive à pousser et favorise une accrétion encore plus importante, jusqu'à ce qu'une grande dune apparaisse, parallèle à la côte.

Lorsque la côte s'avance par accrétion, plusieurs lignes de dunes peuvent se former ainsi.

Les creux entre les dunes sont desenvironnements très humides et comportent souvent une grande variété d'espèces végétales, particulièrement dans les dunes calcaires, ou machair, d'Écosse.

Si la couverture végétale d'une dune disparaît, le mouvement du sable peut reprendre et des brèches en forme de chaudron, les caoudeyres, peuvent apparaître.

Si ce processuss'étend, les dunes littorales peuvent dégénérer en des dunes paraboliques plus petites. 5 LES MARAIS MARITIMES Dans les eaux abritées des lagunes et des estuaires, le processus dominant est constitué par les courants de marée.

Leur action trie les sédiments disponibles, déposant lavase au plus près du rivage, dans la zone intertidale, pour former des bancs de vase.

Si l'accrétion est suffisante, ces bancs sont colonisés par la végétation pour produiredes marais maritimes ( voir Marais).

Ces formations, de même que leurs équivalents tropicaux, les mangroves, supportent des écosystèmes parmi les plus productifs du monde.

Dans les eaux plus profondes au large des bancs de vase, de nombreux estuaires comportent d'importants bancs de sable.

De bons exemples de tous ces élémentspeuvent être observés dans le golfe du Wash, sur la côte orientale de l'Angleterre. 6 LES FALAISES Rivage australienFalaises de la côte sud-est de l'Australie, situées près de Port Campbell, dans l'État de Victoria.

Elles sont bordées de hauts rochers,qui sont connus sous le nom des Douze Apôtres.Randy Wells/Tony Stone Images Les falaises littorales sont soumises aux processus subaériens de la météorisation et de l'évolution des versants tels que les mouvements de masse.

Il s'y ajoute l'action desvagues, qui agissent à la base de la falaise, creusant et érodant la roche.

Cette érosion à la base s'exerce au moment et au niveau de la marée haute ; elle provoquel'affouillement de la falaise et, quand elle est formée de matériaux durs, l'apparition d'une encoche de sapement.

La forme d'une falaise dépend d'un certain nombre defacteurs, dont la nature du matériau qui la compose : les roches résistantes, comme le granit, ont tendance à former des falaises plus abruptes que les matériaux tendres,comme les dépôts morainiques glaciaires, qui sont souvent affectés par des effondrements et des glissements de terrain.

Le pendage des strates, ou couches, est égalementimportant.

Les falaises dont les strates sont horizontales ou verticales et celles dont le pendage est dirigé vers la terre s'érodent beaucoup moins facilement que celles dontles strates sont inclinées vers la mer et elles ont tendance à être beaucoup plus abruptes.

Le troisième facteur important est le rapport entre les processus subaériens et lesprocessus d'origine marine.

Lorsque les vagues peuvent emporter tous les matériaux produits par les processus subaériens, les falaises ont tendance à être abruptes.Lorsque, au contraire, la capacité d'enlèvement des vagues est inférieure à la production des processus subaériens, par exemple après un glissement de terrain important,les falaises sont en pente plus douce.. »

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