Devoir de Philosophie

Lorezacio

Publié le 11/12/2012

Extrait du document

Art et Artistes Deuxième partie L'Art et son influence Dans l'oeuvre, l'art est présent dans plusieurs thèmes importants de la société, principalement au niveau de la politique, de la religion, l'atmosphère régnant sur Florence mais aussi la douleur du peuple. On remarque que les artistes se retirent de la vie politique, ils n'expriment pas d'opinion, peut-être même n'en ont-il pas. « Les grands artistes n'ont pas de patrie « (L'orfèvre, I,5) Ils ne font confiance qu'aux mécènes, ceux qui valorisent et protègent l'art et les artistes. « J'aimerais les princes parce qu'eux seuls peuvent faire entreprendre de grands travaux « (L'orfèvre, I,5) Ils n'ont que faire de la politique et se contentent de peindre ce qu'ils voient, leur temps. « Je suis artiste ; j'aime ma mère et ma maîtresse « (Tebaldeo II,2) En revanche, les artistes accordent un grande place à la religion dans leur vie, ils sont très croyants. « Ma jeunesse toute entière s'est passée dans les églises « « Des bouffées d'encens aromatique passent entre eux et moi dans une vapeur légère. Je crois y voir la gloire de l'artiste ; c'est aussi une triste et douce fumée et qui ne serait qu'un parfum stérile, si elle ne montait à Dieu. « (Tebaldeo II,2) En effet , l 'église fut la première principale demeure des arts. Tebaldeo y admire les grands peintres italiens comme Raphaël et Buonarotti : l'atmosphère divine le transporte vers les arts et les arts le transportent vers l'atmosphère divine, ici, religion et art son bel et bien étroitement liés. La tyrannie, la corruption, la débauche et tous les autres vices régnant sur Florence à cette époque influent aussi beaucoup sur les artistes. « La haine de la tyrannie fait encore trembler tes doigts sur tes ciselures précieuses, au fond de ton cabinet de travail « (un cavalier, I,5) L'atmosphère extérieure colle à la peau de l'artiste et il ne peut pas s'empêcher de s'en inspirer pour écrire ses oeuvres, il ne peut pas passer à côté. « Avec un verre de vin dans la tête, il est curieux à entendre, et probablement quelque bonne histoire est en train « (Le premier cavalier, I,5) Pour trouver l'inspiration, certains artistes n'hésitent pas à se livrer à des abus, encore ici on remarque que Florence n'est pas innocente. « Il frappe son verre sur la table ; si je me trompe, c'est ce hâbleur de Cellini. « (un autre cavalier, I,5) Ici, une référence est faîte à Cellini, un sculpteur et grand orfèvre « au tempérament bouillant et à la vie mouvementée «. Ceci marque encore le penchant des artistes pour les abus. Mais le thème le plus récurant est la douleur pour l'inspiration. « L'art cette fleur divine a quelque fois besoin du fumier pour engraisser le sol et le féconder « « La corde d'argent ne s'ébranle qu'au passage du vent du nord « « Un peuple malheureux fait les grands artistes « « Les larmes des peuples y retombent en perles « « Les champs de bataille font pousser les moissons, les terres corrompues engendrent le blé céleste « (II,2) L'artiste extrait le beau du laid, le merveilleux de la misère. Il doit voir et ressentir cette douleur, cette haine, connaître des sentiments profonds pour pouvoir en tirer quelque chose d'artistique. L'art est une souffrance, et il est clair que si cet art est présent à Florence, alors Florence est une souffrance.