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Louis XVI par Callet

Publié le 07/12/2012

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louis xvi
Ce tableau est une huile sur toile de 2,5 m x 1,9 m. C’est un portrait représentant Louis XVI en costume de sacre presque en grandeur nature. De nombreuses versions de ce tableau existent, comme à Versailles, au Prado, au musée de Grenoble, au musée de Saumur, à Valenciennes, à Vienne, à l’hôtel de ville de Genève, mais le tableau de Clermont-Ferrand est surement en grande partie peint de la main de Callet. Le peintre est Antoine-François Callet, portraitiste officiel du roi. Il appartient à partir de 1779 à l’Académie des beaux-arts  et il décore le centre du plafond de la grande galerie du palais du Luxembourg. Il meurt en 1823, à 82 ans. Ce tableau est commandé en 1788 par le directeur général des Bâtiments du roi. Il est donc peint entre 1788 et 1789, date où il est exposé au Salon de 1789 et est destiné à être diffusé en de nombreuses copies strictement contrôlées par le directeur général des Bâtiments du roi. La France est à ce moment en plein déclin de la monarchie absolutiste et se tableau est destiné à rappeler à tous l’éclat de la France et de la monarchie de droit divin, en rappelant le portrait de sacre de Louis XIV de Hyacinthe Rigaud. Il sert à montrer que la puissance monarchique française est toujours aussi puissante et présente qu’en 1700.             Le roi est debout, tourné de trois quarts. Il est légèrement surélevé par une estrade. Les parties du tableau éclairées et mises en avant sont la colonne, avec, très proches, la main de justice et la couronne ; son visage ; la draperie derrière lui ; et le coté gauche (pour lui) de son corps, avec la jambe gauche. A sa droite se trouve une colonne, dont le socle fait la moitié de sa taille, ce qui sous-entend un immense palais. Enfin, la perspective est bouchée, et le fond est plutôt simple, derrière lui se trouvant une draperie bleue (couleur des rois de l’ancien testament), formant un dais et ornée de grands symboles en fils d’or. De cette manière, le tableau montre la puissance de la France : or et fils d’or, la fourrure, les dentelles sur le Roi. Ce tableau, comme pour les tableaux classiques suit une forme triangulaire, attirant l’œil vers les 2/3 du tableau, soit le visage de Louis XVI. Le monarque regarde en direction du spectateur. Il est vêtu du costume de sacre en fleur de lys (symbole de la royauté française mais aussi symbole de l’annonciation de Jésus). Ce manteau pèse environ 20 kg. Il est blanc car il représente la pureté et Jésus, et bleu couleurs des rois de l’ancien testament (Salomon et David) et du Grand Prêtre de Jérusalem. Il porte les insignes de l’ordre du Saint-Esprit autour du cou. Il tient le sceptre royal, qui représente l’autorité qui lui est conférée par la grâce de Dieu; la couronne fermée (couronne impériale) est posée à côté de lui. A la droite du souverain on voit sur le bas-relief derrière le trône la Justice, ce qui fait écho à la main de justice (faite en ivoire avec un manche en or, elle fait le signe de la bénédiction) posée à côté de la couronne. La justice est une chose importante pour la royauté, le roi étant le justicier suprême (exemple : St Louis). Le collier avec une crois que le roi porte est celui du chevalier de l’ordre du Saint Esprit. Il porte les gants blancs de soie, preuve du fait qu’il est évêque. Il porte à sa ceinture Joyeuse, l’épée des rois de France, dite de Charlemagne. La poignée serait en effet datée de l’époque de Charlemagne, mais le fourreau serti de diamant et de pierres précieuses et la lame daterait du XIVème siècle. Elle accompagne toujours le roi en guerre. Le roi est richement vêtu : bas de soie, première culotte, puis une culotte bouffante. Il porte aussi un jabot en dentelle (ancêtre de la cravate). Il porte des talons (en bois), la semelle est en cuir et le reste est en satin et en soie. Il tient dans sa main un chapeau à plume. Ce tableau, comme dit précédemment, ressemble beaucoup à celui de Louis XIV fait par Rigaud : les rois se trouvent dans la même position, ils sont vêtus de façon similaires, les objets de sacres sont disposés de la même manière autour d’eux, il y a une colonne à leur droite, il y a dans les deux tableaux une perspective bouchée. La destination du tableau est en fait la seule grande différence.
louis xvi

« l'annonciation de Jésus).

Ce manteau pèse environ 20 kg.

Il est blanc car il représente la pureté et Jésus, et bleu couleurs des rois de l'ancien testament (Salomon et David) et du Grand Prêtre de Jérusalem.

Il porte les insignes de l'ordre du Saint-Esprit autour du cou.

Il tient le sceptre royal, qui représente l'autorité qui lui est conférée par la grâce de Dieu; la couronne fermée (couronne impériale) est posée à côté de lui.

A la droite du souverain on voit sur le bas-relief derrière le trône la Justice, ce qui fait écho à la main de justice (faite en ivoire avec un manche en or, elle fait le signe de la bénédiction) posée à côté de la couronne.

La justice est une chose importante pour la royauté, le roi étant le justicier suprême (exemple : St Louis).

Le collier avec une crois que le roi porte est celui du chevalier de l'ordre du Saint Esprit.

Il porte les gants blancs de soie, preuve du fait qu'il est évêque.

Il porte à sa ceinture Joyeuse, l'épée des rois de France, dite de Charlemagne.

La poignée serait en effet datée de l'époque de Charlemagne, mais le fourreau serti de diamant et de pierres précieuses et la lame daterait du XIVème siècle.

Elle accompagne toujours le roi en guerre.

Le roi est richement vêtu : bas de soie, première culotte, puis une culotte bouffante.

Il porte aussi un jabot en dentelle (ancêtre de la cravate).

Il porte des talons (en bois), la semelle est en cuir et le reste est en satin et en soie.

Il tient dans sa main un chapeau à plume. Ce tableau, comme dit précédemment, ressemble beaucoup à celui de Louis XIV fait par Rigaud : les rois se trouvent dans la même position, ils sont vêtus de façon similaires, les objets de sacres sont disposés de la même manière autour d'eux, il y a une colonne à leur droite, il y a dans les deux tableaux une perspective bouchée.

La destination du tableau est en fait la seule grande différence.. »

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