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Louisiane

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Louisiane, en anglais Louisiana, État du sud-est des États-Unis. Sa capitale est Baton Rouge. La Louisiane est bordée à l’est par le Mississippi, au nord par l’Arkansas, à l’ouest par le Texas et au sud par le golfe du Mexique. 2 GÉOGRAPHIE 2.1 Hydrographie La Louisiane occupe la rive droite de la vallée inférieure du Mississippi (le bas Mississippi) et englobe son immense delta (38 850 km²). L’État s’étend sur deux régions : au nord, un secteur de basses collines comprises entre 20 m et 50 m d’altitude ; au sud, un domaine situé au niveau de la mer, mal drainé par d’innombrables bayous (reliques d’anciens bras du Mississippi) et de nombreuses rivières divagantes (Red, Ouachita, Atchafalaya). La région est, par ailleurs, couverte de bois (50 % de la superficie totale) et de marais abritant des alligators. Les lagunes, isolées par des cordons littoraux, ont été aménagées pour constituer une grande voie navigable entre le golfe du Mexique et le continent : la Gulf Intracoastal Waterway ; celle-ci, dont les points les plus bas se trouvent en dessous du niveau de la mer, longe le littoral depuis le Texas jusqu’à la Floride et joue un rôle économique important. Les levées naturelles du Mississippi abritent populations, voies de communication et cultures. Le lit du fleuve étant exhaussé, d’importants travaux d’endiguement (3 220 km de levées) ont été effectués pour protéger la plaine contre les crues dévastatrices du Mississippi. 2.2 Climat Le climat est de type subtropical humide, expliquant les violents cyclones tropicaux qui frappent parfois la côte entre août et octobre. 3 POPULATION La capitale de la Louisiane est Baton Rouge, La Nouvelle-Orléans étant la ville principale. La population de l’État est composée (en 2000) à 63,9 % de Blancs, 32,5 % de Noirs et de deux minorités : les Créoles, descendants des premiers colons français et espagnols, et les Cajuns, francophones, descendants des Acadiens expulsés du Canada (Nouvelle-Écosse notamment) par les Britanniques en 1755. 4 ÉCONOMIE 4.1 D’importantes ressources naturelles Longtemps dominée par les plantations, l’économie de la Louisiane est aujourd’hui diversifiée, reposant principalement sur les activités portuaires et les hydrocarbures. Le sous-sol recèle d’importantes ressources minérales : l’État est, en effet, le premier producteur national de sel (minéral), le deuxième producteur de soufre et le troisième producteur de pétrole et de gaz naturel. L’agriculture semi-tropicale est aujourd’hui encore très prospère. Le riz, le coton, la canne à sucre, le maïs, la patate douce, les légumes et les fruits (agrumes) figurent parmi les principales ressources du secteur primaire, l’exploitation forestière et la pêche étant également actives. 4.2 Industries et tourisme L’importance des matières premières, minérales et agricoles, et l’intense navigation sur le bas Mississippi ont suscité et permis un fort développement du secteur secondaire. Le raffinage, la pétrochimie, l’industrie du bois (papeterie, contreplaqué), l’industrie du caoutchouc et du plastique, l’agroalimentaire, la métallurgie et la construction navale constituent l’essentiel du tissu industriel de la Louisiane. Le tourisme — La Nouvelle-Orléans est l’un des sites les plus visités du sud des États-Unis — et le commerce maritime international contribuent également au dynamisme économique de l’État. 5 HISTOIRE 5.1 La tutelle française Dépourvus d’or et inhospitaliers, les régions du bas Mississippi sont négligés par les Espagnols. En revanche, l’explorateur français Robert Cavelier de La Salle descend le Mississippi en 1682 et donne le nom de Louisiane aux pays traversés lors de cette expédition, en l’honneur de Louis XIV. En 1699, Pierre Le Moyne d’Iberville fonde une première colonie (aujourd’hui Ocean Springs), mais celle-ci ne connaît qu’un lent développement en raison du milieu insalubre. Le privilège exclusif du commerce est accordé en 1717 à la Compagnie d’Occident fondée par le financier écossais John Law. L’expansion démographique et économique de la colonie s’articule autour du commerce, des convois d’esclaves et de déportés. La Nouvelle-Orléans est fondée en 1718. Puis, en 1731, la Louisiane (immense territoire qui s’étend des Grands Lacs au delta du Mississippi) est placée sous tutelle directe de la couronne de France. 5.2 Le 18e État de l’Union En 1762 néanmoins, la France doit céder dans un premier temps la Louisiane occidentale à l’Espagne et, en 1763, vaincue à l’issue de la guerre de Sept Ans, la rive droite du Mississippi au Royaume-Uni, selon les termes du traité de Paris. La Louisiane espagnole est toutefois rétrocédée à la France en 1800, avant d’être finalement vendue par Napoléon Ier aux États-Unis, en 1803. Seule la partie la plus méridionale peut conserver le nom de Louisiane. Elle est admise dans l’Union le 30 avril 1812, devenant ainsi le 18e État américain. Le commerce fluvial, stimulé par l’invention et l’utilisation du bateau à vapeur, fait de La Nouvelle-Orléans un port du coton suffisamment influent pour insuffler à l’État une forte dynamique économique. 5.3 L’impact de la guerre de Sécession Cependant, le développement des chemins de fer, détournant une grande partie du trafic de La Nouvelle-Orléans vers les ports de l’Atlantique, initie un processus de déclin, renforcé par la guerre de Sécession (1861-1865). De très nombreuses plantations sont en effet dévastées. Quelque 140 000 esclaves sont libérés, mais la Louisiane, esclavagiste, adhère dès janvier 1861 à la Confédération sudiste. En mai 1862, La Nouvelle-Orléans est prise par les troupes nordistes de l’amiral David G. Farragut ; l’émancipation des esclaves noirs ne devient effective qu’en 1868. L’adaptation des Blancs à cette nouvelle donne sociale est plus ou moins réussie, et l’amertume et le trouble marquent profondément et durablement la scène politique, ne favorisant guère les efforts de reconstruction économique. 5.4 La Louisiane contemporaine Le développement de la construction navale et de la pétrochimie au cours de la Seconde Guerre mondiale, puis l’exploitation croissante des hydrocarbures contribuent au renouveau économique de la Louisiane. La Nouvelle-Orléans figure ainsi aujourd’hui parmi les grands centres industriels et portuaires de la Sun Belt (« ceinture du soleil »). En août 2005 cependant, l’ouragan Katrina (le plus dévastateur de l’histoire des États-Unis) s’abat sur La Nouvelle-Orléans et la Louisiane (l’État le plus touché par la catastrophe), faisant de très nombreuses victimes, près d’un million de personnes déplacées et des dégâts matériels estimés à plusieurs dizaines de millions de dollars. Superficie : 134 265 km² ; population (2007) : 4 293 204 habitants.
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« choses ne peuvent se souvenir ni oublier, sinon par métaphore (cf le poème de Lamartine Le Lac, où la mélancolie prête au paysage souvenir et oubli, du fait qu 'il fut «témoin » muet d'un amour révolu).

Une difficulté du sujet sera levée dès lors qu 'on aura montré que l'oubli n'es t pas à stric­ tement parler la condition de la vie humaine (puisqu'on peut vivre sans oublier).

L'introduction à la réflexion peut partir du caractère paradoxal de la question, en rappelant que pour tout homme le passé est constitutif de son existence, et en soulignant la présence multiforme de la mémoire dans la vie sociale et individuelle.

Introduction proposée De prin1e abord, l'éloge de l'oubli relève d'une sorte de paradoxe .

Tournée vers ce qui l'a constituée, la vie humaine n'entretient-elle pas plutôt le culte de la mémoire? Le souvenir des disparus, la commémoration des grands événements, la remontée vers les premières émotions de l'enfance, la culture elle-même, conçue comme prise en charge d' un héritage : tout semble attester l'intime relation de la vie humaine à la mémoire.

N'y a-t-il pas, cependant, un moment à partir duquel cette relation à la mémoire devient hantise, voire servitude? Et le souvenir du passé, insensiblement transformé en obsession, ne risque-t-il pas de paralyser la vie elle-même, d'en figer le dynamisme? Si la vie est dépassement, il lui faut se délivrer du passé; mais il y a une difficulté à concevoir comme une condition d'affir­ mation ce qui semble mettre en cause la dimension constitutive de l'être.

Oublier, est-ce la condition de la vie humaine? L'étude du texte de Nietzsche sur la vertu de l'oubli permettra de prendre en charge cette interrogation.. »

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