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Luanda

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Luanda, capitale et principale ville de l’Angola, située dans le nord-ouest du pays et donnant sur l’océan Atlantique. Luanda est le principal port et centre industriel de l’Angola. La ville est desservie par un aéroport et par une ligne ferroviaire qui la relie aux mines de fer de N’Dalatando et aux plantations de café de la région de Malanje. Luanda produit surtout du pétrole raffiné, des véhicules à moteur, des textiles et des denrées alimentaires ; parmi ses exportations figurent le pétrole, le café, les diamants, le minerai de fer et les produits de la pêche. La zone commerciale et industrielle de Luanda se concentre autour du port, tandis que les quartiers résidentiels, où se trouvent les instances gouvernementales, s’étendent vers l’intérieur des terres. La ville abrite la forteresse de São Miguel, construite au xviiesiècle, ainsi qu’un musée et une université (1963). Fondée en 1575 par les Portugais, Luanda est, du xviie siècle au milieu du xixe siècle, l’un des principaux ports d’embarquement des esclaves africains à destination du Brésil. Elle devient la capitale de la république populaire d’Angola en 1975. Population (2003) : 2 623 000 habitants.

« LES DOSSIERS PHILO sociale qu'il a apprises.

Sans elles, il n'aurait aucune prise sur le réel, il ne parviendrait pas entreprendre de s'en sortir, il n'aurait rien à attendre et serait condamné à l'ennui.

Chez Pascal, l'ombre de l'ennui plane sur l'existence : «L'homme est si malheureux, qu'il s'ennuierait même sans aucune cause étrangère d'ennui, par le propre état de sa condition naturelle.

» C'est le risque de l'ennui qui pousse l'homme à aller vers les autres, à interagir avec eux: «Rien n'est si insupportable à l'homme que d'être dans un plein repos, sans passions, sans affaires, sans divertissement, sans application.

Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépen­ dance, son impuissance, son vide» (Pensées).

Schopenhauer voit même dans l'épreuve de la solitude la racine de la sociabilité : « Ce qui rend les hommes sociables est leur incapacité à sup­ porter la solitude et donc, eux-mêmes » (Parerga et Paralipomena).

Coupé des autres, le moi indi­ viduel est un être déchiré.

Des béances se font jour, il craque sous le poids de sa solitude méta­ physique, de son angoisse.

le moi social est naturel Le besoin de socialiser, comme contrepoids aux tourments du moi individuel, serait-il tout aussi naturel chez l'homme ? Aristote dit de l'homme que c'est un « être politique et naturellement fait pour vivre en société » (Éthique à Nicomaque).

Il ne pourrait « vouloir posséder tous les biens de ce monde pour en jouir seul>>, non qu'il soit un être foncièrement altruiste mais parce qu'a minima, il a besoin du regard de l'autre pour déterminer la valeur de ce qu'il possède.

Pour Bergson, l'ordre social peut être pensé comme une émanation de l'or­ dre naturel.

« L'homme, sor­ tant des mains de la nature, était un être intelligent et sociable, sa sociabilité étant calculée pour aboutir à de petites sociétés, son intelli­ gence étant destinée à favori­ ser la vie individuelle et la vie du groupe.

» «Chacun de nous appartient à la société autant qu'à lui-même.

» (Les Deux Sources de la 22 morale et de la religion) Cette appartenance mutuelle repose sur la tension entre la clôture qui travaille en profondeur une personnalité indi­ viduelle fermée sur elle-même et la nécessité d'un contact de surface avec les autres personnalités conduisant à la formation d'un collectif.

Le degré zéro de la vie sociale coïncide avec l'émergence de l'humanité.

la nécessité du contrat L'humanité est d'emblée sociale selon Bergson, à l'échelle de petites sociétés.

On pourrait même dire également selon Rousseau.

Car l'état de nature n'est jamais qu'une fiction pensée depuis l'état social.

Le besoin de structure domine la forme de notre être social : s'organiser pour ne point s'en remettre à la loi du plus fort.

L'humanité établit d'emblée les conventions de sa propre survie.

C'est la fonction du pacte social : « Chacun se donnant à tous ne se donne à personne, [ ...

] on gagne l'équivalent de tout ce qu'on perd et plus de force pour conserver ce qu'on a» (Rousseau, Du Contrat social).

Même si le sujet aliène la totalité de ses droits au pouvoir de la communauté, il a l'assurance, par le pacte, qu'ils seront respectés.

Le problème de la guerre, c'est-à-dire du main­ tien de la paix avec les autres se pose car cha­ que société a son autre, est prise dans un jeu de rivalités.

L'être social invente à chaque fois qu'il parvient, temporairement, à régler ce problème.. »

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