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lymphatique, ganglion (Biologie et Anatomie).

Publié le 22/04/2013

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biologie
lymphatique, ganglion (Biologie et Anatomie). 1 PRÉSENTATION lymphatique, ganglion, petit organe disposé sur le trajet des vaisseaux transportant la lymphe (vaisseaux lymphatiques), qui joue un rôle capital dans les réactions immunitaires (voir système immunitaire). Les ganglions lymphatiques sont surtout regroupés au point de convergence des vaisseaux lymphatiques, principalement sous les aisselles et dans la région de l'aine (creux inguinal). 2 STRUCTURE ET FONCTION Les ganglions, qui sont encapsulés dans du tissu conjonctif, ont une forme qui rappelle celle d'un rein. Ils sont composés d'une partie externe (cortex) contenant des amas de lymphocytes provenant de la moelle osseuse, souvent organisés en follicules lymphoïdes, et une zone plus interne (zone médullaire), moins riche en lymphocytes. Les ganglions lymphatiques contiennent également des macrophages et d'autres cellules capables de présenter l'antigène (ce type de cellules ingèrent puis dégradent les substances étrangères à l'organisme et en exposent des fragments à leur surface, mécanisme qui facilite la reconnaissance par les anticorps et le déclenchement de la réponse immunitaire), ainsi que des cellules endothéliales (que l'on trouve également contre la face interne des vaisseaux lymphatiques et sanguins). Leur tissu de soutien est constitué de fibroblastes, ou cellules stromales. Les ganglions sont vascularisés par un système de petites artères qui pénètrent par une structure appelée hile, et qui se divisent ensuite dans la partie interne de tout le ganglion. Les ganglions lymphatiques sont des organes lymphoïdes : ils assurent la prolifération des lymphocytes B et T et les activent, permettant ainsi une réaction immunitaire appropriée. Ils exercent aussi une fonction de filtration des substances exogènes ou endogènes indésirables dans la circulation générale, grâce aux fonctions de phagocytose des cellules spécialisées qu'ils contiennent (notamment les macrophages). 3 PATHOLOGIES On distingue les affections réactionnelles des atteintes tumorales, plus sévères. Les lymphoadénopathies réactionnelles sont les causes les plus fréquentes de l'augmentation de la taille des ganglions lymphatiques. Elles sont la conséquence d'une stimulation par un antigène d'origine bactérienne ou virale. C'est le cas des premiers stades de la lumphadénopathie du sida. L'inflammation des ganglions s'observe également dans certaines maladies infectieuses, comme la maladie des griffes du chat, due à une bactérie, ou au cours de la toxoplasmose (maladie parasitaire). Les lésions tumorales des ganglions lymphatiques sont souvent liées à l'envahissement par les métastases de nombreux cancers. Les ganglions ont alors une texture solide et sont adhérents aux tissus adjacents. La maladie de Hodgkin est une atteinte maligne de certaines cellules ganglionnaires (les cellules de Reed-Sternberg). Les tumeurs malignes dérivant des cellules lymphoïdes sont appelées lymphomes. Le diagnostic d'une atteinte ganglionnaire repose le plus souvent sur l'examen histologique (c'est-à-dire l'examen des tissus) microscopique et macroscopique du ganglion, après un prélèvement (biopsie). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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