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machine à écrire.

Publié le 08/05/2013

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machine à écrire. 1 PRÉSENTATION machine à écrire, machine destinée à imprimer des caractères typographiques sur du papier. Cette invention a permis de développer la dactylographie et d'en améliorer la lisibilité ( voir Écriture, techniques d'). Depuis le début de son industrialisation, au cours des années 1870, la machine à écrire a connu un succès croissant. Elle a joué un rôle majeur dans la diffusion massive de l'information qui a caractérisé le XXe siècle. Voir Bureautique. 2 LES PREMIÈRES MACHINES À ÉCRIRE En 1714, le Britannique Henry Mill fut le premier à déposer un brevet concernant une machine à écrire. L'Américain William Austin Burt déposa à son tour, en 1829, un brevet au sujet d'une machine de ce type, appelée typographe. Les caractères de cette machine étaient disposés sur une roue semi-circulaire qui tournait jusqu'à ce que le caractère souhaité fût en place. Celui-ci frappait alors la feuille de papier. Toutefois, c'est le Français Xavier Progin qui inventa l'un des principes de base des machines actuelles. En effet, il eut l'idée d'associer à chaque lettre ou symbole une barre de frappe distincte actionnée par des touches à levier. L'invention de Progin fut brevetée en 1833. 3 LA REMINGTON Au cours des années 1850-1860, nombreux furent ceux qui essayèrent de concevoir une machine à écrire fonctionnelle. C'est finalement l'Américain Christopher L. Sholes qui, en 1867, mit au point un modèle pratique. La machine de Sholes comportait presque toutes les caractéristiques essentielles des machines modernes. Le papier était maintenu dans un chariot entre une plaque et un cylindre de caoutchouc, la plaque et l'axe du cylindre étant disposés en parallèle. Le chariot se déplaçait de droite à gauche lorsqu'on frappait les lettres. Ce déplacement était régulé par un mécanisme d'espacement qui permettait au chariot d'avancer d'un espace pour chaque nouveau caractère. Le chariot était ensuite ramené vers la droite au moyen d'un levier, qui servait également à faire tourner le cylindre pour passer à la ligne suivante. Les barres de caractères étaient disposées en cercle. Un ruban encreur de tissu se déplaçait entre ces barres et le cylindre sur lequel était appliquée la feuille de papier. Lorsque l'une des touches du clavier situé à l'avant de la machine était enfoncée, la barre correspondante frappait alors ce ruban et imprimait la forme de la lettre sur la feuille de papier. Ce ruban était porté par deux bobines et avançait automatiquement après chaque lettre imprimée. Six ans plus tard, l'Américain Philo Remington lança la fabrication en série de cette machine à écrire légèrement modifiée. Ces premiers modèles Remington comprenaient encore deux inconvénients. D'une part, ils n'écrivaient qu'en majuscules, défaut qui fut surmonté en 1878. En effet, on pourvut alors chaque machine d'une touche associée à un levier, qui permettait d'abaisser ou de lever le chariot selon le type de caractère (majuscule ou minuscule) que l'on désirait imprimer, les minuscules et les majuscules étant placées sur la même barre. D'autre part, les barres de caractères des premières machines commerciales frappaient le papier sur la partie inférieure du cylindre, si bien que la ligne en cours d'écriture n'était pas visible. Ce défaut fut corrigé dans les années 1880. Dans le même temps, on eut également l'idée d'utiliser une même touche pour deux caractères. Cela offrait la possibilité d'ajouter les chiffres et d'autres symboles au clavier, sans avoir à augmenter sa taille. 4 LES MACHINES À ÉCRIRE ÉLECTRIQUES James Field Smathers construisit, en 1914, la première machine à écrire entraînée par un moteur. À la suite de cette invention, la société International Business Machines (IBM) lança, en 1930, le premier modèle industriel de machine à écrire électrique. Sur ce type de machines, un moteur entraînait le mécanisme servant à soulever la barre de caractères pour aller frapper le ruban. Ce moteur permettait également de mettre en mouvement le chariot et de faire tourner le cylindre en fin de ligne. On appuyait donc seulement sur le clavier pour actionner le système électrique, si bien que la pression à exercer était bien moindre. La frappe était par conséquent plus rapide et moins fatigante, et l'impression plus régulière. 5 LES MACHINES À ÉCRIRE ÉLECTRONIQUES Grâce au développement des microprocesseurs et des ordinateurs, les machines électroniques capables de faire du traitement de texte ont progressivement supplanté les machines à écrire classiques. Le traitement de texte permet de couper des morceaux de texte, d'en coller d'autres, etc. L'information saisie peut être visualisée sur un écran à rayons cathodiques. Dans les années 1970-1980, de nombreux journaux équipèrent leurs salles de rédactions de ces machines. Aujourd'hui, on considère plutôt la machine à écrire de traitement de texte comme une extension de l'ordinateur. Voir Micro-ordinateur. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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