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maris.

Publié le 17/10/2012

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maris... Commence, meurtrier, laisse là tes pitoyables grimaces, et commence. Allons ! Le corbeau croasse : Vengeance ! LUCIANUS. Noires pensées, bras dispos, drogue prête, heure favorable. L'occasion complice ; pas une créature qui regarde. Mixture infecte, extraite de ronces arrachées à minuit, Trois fois flétrie, trois fois empoisonnée par l'imprécation [d'Hécate Que ta magique puissance, que tes propriétés terribles Ravagent immédiatement la santé et la vie ! Il verse le poison dans l'oreille du Roi endormi. HAMLET. - Il l'empoisonne dans le jardin pour lui prendre ses Etats. Son nom est Gonzague. L'histoire est véritable et écrite dans le plus pur italien. Vous allez voir tout à l'heure comment le meurtrier obtient l'amour de la femme de Gonzague. OPHÉLIA. - Le roi se lève. HAMLET. - Quoi ! effrayé par un feu follet ? LA REINE. - Comment se trouve monseigneur ? POLONIUS. - Arrêtez la pièce ! LE ROI. - Qu'on apporte de la lumière ! Sortons. Tous. - Des lumières ! des lumières ! des lumières ! (Tous sortent, excepté Hamlet et Horatio.) HAMLET. Oui, que le daim blessé fuie et pleure, Le cerf épargné folâtre ! Car les uns doivent rire et les autres pleurer. Ainsi va le monde. Au cas où la fortune me ferait faux bond, ne me suffirait-il pas, mon cher, d'une scène comme celle-là, avec l'addition d'une forêt de plumes et de deux roses de Provins sur des souliers à crevés, pour être reçu compagnon dans une meute de comédiens ? HORATIO. - Oui, à demi-part. HAMLET. - Oh ! à part entière.

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