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Marmontel, Jean-François - littérature.

Publié le 28/04/2013

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Marmontel, Jean-François - littérature. Marmontel, Jean-François (1723-1799), écrivain français, disciple de Voltaire, surtout connu pour ses contes et pour ses romans qui fustigent l'esclavage. Né à Bort-les-Orgues (Corrèze) dans une famille pauvre, il fut élévé par les Jésuites. Il vint à Paris sur le conseil de Voltaire, à qui il avait écrit pour demander sa protection. Celui-ci l'engagea d'abord à composer des tragédies (Denys le tyran, 1748 ; Aristomène, 1749 ; Cléopâtre, 1750) mais elles ne lui valurent pas plus de succès que ses tentatives d'opéra en collaboration avec Rameau (la Guirlande, 1751 ; Acante et Céphise, 1751). La gloire vint avec ses Contes moraux, 1761, qui le lancèrent dans les salons (celui de Mme Geoffrin notamment) et furent traduits dans plusieurs langues. Il s'en dégage une sorte de sagesse souriante, autour de l'idée de tolérance, et à travers une galerie de portraits. On retrouve la même veine moralisatrice, appliquée cette fois-ci aux questions politiques, dans le roman Bélisaire (1767), lui aussi immédiatement célèbre dans toute l'Europe, mais censuré par la Sorbonne. En 1777, Marmontel publia les Incas ou la Destruction de l'empire du Pérou, sorte de long poème en prose, puis, en 1787, des Éléments de littérature qui réunissent les articles qu'il a composés pour l'Encyclopédie. Sa mort laissa inachevés ses Mémoires d'un père (posthume, 1804). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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