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Mato Grosso (État)

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Mato Grosso (État), État du centre-ouest du Brésil. Sa capitale est Cuiabá. L’État de Mato Grosso est limité au nord par l’État de Pará, au nord-ouest par l’État de l’Amazonas, à l’ouest par l’État de Rondônia, au sud-ouest par la Bolivie, au sud par l’État de Mato Grosso du Sul, à l’est par l’État de Goiás et au nord-est par l’État de Tocantins. 2 GÉOGRAPHIE Le Mato Grosso couvre 10,3 p. 100 de la superficie du territoire brésilien. C’est un espace peu peuplé dont la densité n’atteignait que 3,09 habitants par km² en 2005. La population, irrégulièrement répartie, est concentrée dans les centres urbains qui en regroupent 73 p. 100. Deux grandes unités naturelles divisent l’État. Au sud une région intertropicale, chaude et humide, se compose de vastes plateaux, légèrement ondulés, aux altitudes de l’ordre de 400 m à 600 m. Au nord, s’étend la forêt amazonienne. L’important réseau hydrographique comprend au nord une partie du bassin amazonien dont le Xingu et à l’est une partie du bassin du Tocantins avec notamment le fleuve Araguaia. L’État est également baigné au sud par le fleuve Paraguay et ses affluents. Le climat y est chaud et semi-humide (pluviométrie maximale en été et minimale en hiver). Cuiabá (524 666 habitants) est la capitale de l’État et les principales villes sont Várzea Grande, Rondonópolis, Cáceres et Barra do Garças. 3 ÉCONOMIE À partir de la fin des années 1970, la zone environnant la capitale Cuiabá a été revitalisée grâce au réseau routier qui l’a reliée aux États du Mato Grosso do Sul et de São Paulo. Parallèlement, les activités productives de l’État ont été profondément structurées. L’agriculture traditionnelle a donné place à une agriculture plus moderne, développant sur les plateaux les cultures commerciales, principalement le soja, adapté au sol. En matière d’élevage, l’accent a été porté sur l’amélioration génétique du bétail et l’introduction de races laitières. Hormis l’agriculture et l’élevage, l’extraction d’or et de diamants s’est poursuivie dans le nord du Mato Grosso. L’accent a également été mis sur l’exploitation du bois, liée à l’ouverture de voies de communication, telles que l’axe routier reliant Cuiabá à Santarém où fonctionnent plusieurs scieries. 4 HISTOIRE Au xvie siècle, après la découverte des premières mines d’or et de diamants, des colonisateurs et des aventuriers s’installent dans le centre-ouest du Mato Grosso créant des petites localités. De l’afflux de population vers les régions situées entre les savanes et la forêt amazonienne découle la formation, au xviie siècle, des villes de Cuiabá, de Cáceres et de Poconé. La population, installée essentiellement le long des fleuves, introduit par la suite l’élevage sur les pâturages pauvres de la savane, développe une agriculture vivrière et crée des fermes d’élevage. La région est marquée au début du xixe siècle par le déclin de l’extraction de l’or, mais au début du xxe siècle le traitement du caoutchouc relance ses activités. En 1977, la région est divisée en deux et l’État du Mato Grosso do Sul est créé. Superficie : 906 806 km2 ; population (2005) : 2 803 274 habitants.

« Conflit sino•soviétique 11 de la révolution mondiale.

Les Soviétiques se voient reprocher de trahir ces forces en freinant la lutte armée dans le tiers monde.

4 La polémique s'aggravant, les communistes chinois ont mis en cause le système soviétique lui-mime en l'accu­ sant de déviation bureaucratique, de dégénérescence bourgeoise et même de retour au capitalisme par le biais des réformes économiques, qui ont introduit les critères de rentabilité et de profit dans la gestion des entreprises.

Ainsi le conflit a-t-il dérivé vers une opposition de puis­ sance à puissance, qui a été soulignée par les violentes manifestations des Gardes rouges à Pékin contre l'ambas­ sade de l'URSS et par les incidents le long des frontières des deux États, en particulier sur le fleuve Oussouri.

5 La guerre du Vietnam fut une nouvelle cause d'aggra­ vation du conflit, les Chinois reprochant aux Soviétiques de préparer un compromis avec ·les États-Unis, et les Soviétiques accusant la Chine de faire de même et d'entraver leur alde milHaire au Vietcong.

8 Pékin diffuse périodiquement de violents communiqués comparant le " social-Impérialisme » de Moscou au national-socialisme allemand et lui promettant le même destin.

Les dirigeants chinois ne se font pas faute de rappeler que l'Armée soviétique serait aisément submergée par un soulèvement du peuple chinois en armes.

Moscou a de son côté renforcé son dispositif logistique et les concentrations de trou·pes le long de la frontière sino-sovlé­ tlque et slno-mongole.

L'éventualité d'une attaque préven­ tive contre les Installations nucléaires chinoises de Lob Nor n'a jamais été formftllement exclue .

.,..

Voir aussi : Coexistence pacifique, Déstalinisation, Réforme économique.. »

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