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Mesplé, Mady - musique.

Publié le 17/05/2013

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Mesplé, Mady - musique. 1 PRÉSENTATION Mesplé, Mady (1931- ), soprano française. 2 DU PIANO AU CHANT Née à Toulouse, Mady Mesplé y aborde le chant au cours de ses études de piano au conservatoire, et obtient un premier prix dans ces deux disciplines. Elle se perfectionne à Paris avec Georges Jouatte et Jeanine Micheau et débute en 1953 dans Lakmé de Léo Delibes, à Liège, ville où elle reste trois ans, et est invitée à Bruxelles pour Lucia (Lucia di Lammermoor) et la Reine de la Nuit (la Flûte enchantée). Elle fait ses débuts parisiens en 1956 à l'Opéra-Comique (Lakmé) et, en 1958, à l'Opéra de Paris pour la première française des Dialogues des Carmélites de Francis Poulenc (soeur Constance). Après le rôle de Lucia à l'Opéra (1960), sa carrière se développe sur le plan international durant deux décennies. 3 DANS LA LIGNÉE DES GRANDES COLORATURES FRANÇAISES La voix de Mady Mesplé se caractérise par un timbre très clair et un vibrato rapide, une grande précision dans l'intonation, les vocalises, le staccato, et une parfaite sûreté du suraigu. Considérée comme héritière de Lily Pons ou de Mado Robin, elle est donc très demandée dans les emplois coloratura ou légers d'opéra et d'opéra-comique français de la fin du XIXe siècle : Lakmé, Olympia, Ophélie, Philine, Juliette ou Leïla. Mais elle n'est pas moins active dans le domaine italien ; elle chante souvent Lucia, Rosine (le Barbier de Séville) -- perpétuant la tradition datée des sopranos légers dans ces rôles -- ou Gilda (Rigoletto), rôle de ses débuts au Metropolitan de New York en 1973. Elle remporte aussi de grands succès dans Mozart (la Reine de la Nuit) ou dans Richard Strauss (Sophie du Chevalier à la rose, et surtout Zerbinetta d'Ariane à Naxos où elle se montre une actrice piquante). 4 UN CERTAIN ÉCLECTISME Mady Mesplé prend également part à la création contemporaine, avec Princesse Pauline de Henri Tomasi (1962), le Dernier Sauvage de Gian Carlo Menotti (1963), Syllabaire pour Phèdre de Maurice Ohana (1968), et avec des oeuvres écrites pour elle : Quatuor II de Betsy Jolas (1966) et Quatre Poèmes pour Sapho de Charles Chaynes (1968). Elle est friande d'oeuvres rares (Zémire et Azor d'André Grétry qu'elle chante à Aix-en-Provence en 1956, le Maître de chapelle de Ferdinando Paër qu'elle enregistre), et défend l'opérette (Offenbach, Lecoq, Messager, Hahn ou Varney), ainsi que la mélodie française (Roussel, Hahn, Fauré, Poulenc), notamment à la télévision ou par des enregistrements. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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