métaux - chimie.
Publié le 25/04/2013
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4. 2 Propriétés chimiques
En général, les métaux ont de bas potentiels d'ionisation (ils réagissent facilement en perdant des électrons pour former des ions positifs, ou cations), et ont ainsi des valences positives.
Agents réducteurs (donneurs d'électrons), ils forment facilement
des sels (chlorures, sulfures et carbonates, par exemple), et ils ont tendance à former des oxydes basiques.
4. 3 Structure électronique
La structure électronique des métaux, responsable de leurs propriétés spécifiques, est très particulière.
On doit faire appel à la mécanique quantique pour l'expliquer.
En 1928, Arnold Sommerfeld supposa que, dans les métaux, les électrons se
trouvent sous une forme quantifiée, les bas niveaux d'énergie électronique disponibles étant pratiquement tous occupés ( voir Quantique, théorie).
La même année, Félix Bloch et, plus tard, Louis Brillouin reprirent cette idée de quantification et
établirent la « théorie des bandes », qui s'applique non seulement aux métaux, mais aussi aux isolants et aux semi-conducteurs ( voir Solides, physique des).
Lorsque l'on étudie la distribution de l'énergie des électrons d'un solide, on observe qu'elle
se répartit sur plusieurs bandes d'énergie permise, séparées par des bandes « interdites ».
Les électrons de plus basse énergie correspondent aux orbitales de cœur des atomes individuels et ne participent pas à la liaison métallique.
Seuls les
électrons de valence des atomes (dernière couche électronique, de plus haute énergie) sont mis en commun et forment des liaisons délocalisées sur l'intégralité de l'échantillon métallique.
Il y a autant d'orbitales « macroscopiques » que d'orbitales
atomiques de départ, chacune contenant deux électrons.
Selon le principe d'exclusion de Pauli, elles ne peuvent pas avoir strictement la même énergie, aussi se répartissent-elles en bandes d'énergie proche de celle des orbitales atomiques de départ.
Ces orbitales se remplissent dans l'ordre du plus bas au plus haut niveau d'énergie jusqu'à épuisement du nombre d'électrons disponibles.
C'est le taux de remplissage de la dernière bande, dite bande de conduction, qui détermine la nature isolante
ou conductrice du solide : lorsque cette bande est totalement remplie ou totalement vide, les électrons ne peuvent pas changer d'état et le matériau est isolant.
Dans le cas des métaux, la bande de conduction est partiellement remplie ; les électrons
peuvent changer de niveau d'énergie — à l'intérieur d'une même bande — par simple agitation thermique, et aller occuper un état d'énergie très proche, mais encore inoccupé.
Les électrons sont « libres » d'accroître leur énergie sous l'effet d'un
champ électrique extérieur ou bien de l'agitation thermique (conduction thermique).
La théorie des bandes permet d'expliquer de nombreuses autres propriétés des métaux, comme l'énergie de cohésion, le module d'élasticité, la compressibilité, les propriétés optiques et magnétiques, certaines propriétés thermodynamiques.
5 UTILISATIONS
Tous les secteurs d'activités utilisent les métaux : la construction, où on les emploie comme matériaux de structure (poutres, renforts dans le béton armé), jusqu'aux conducteurs électriques en films minces dans les circuits électroniques, en passant
par les transports (rails et caténaires, moteurs thermiques en fonte, bobinage des moteurs électriques, carénage des navires, fuselage des avions et des fusées, structure des véhicules terrestres), mais aussi le mobilier, les revêtements, etc.
Notons également que certains oxydes métalliques trouvent une utilisation en tant que pigments, ou bien en revêtements de surface, et enfin que certains métaux, à l'état de traces (oligo-éléments) sont indispensables au métabolisme des êtres
vivants.
Cependant, en grande quantité, ces derniers sont toxiques pour l'organisme, dans lequel ils s'accumulent.
Par exemple, le plomb ou le mercure, ainsi que tous les métaux lourds, sont responsables du saturnisme.
Voir aussi Métal, art du ; Métallographie ; Solides, physique des.
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