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Molise

Publié le 22/02/2012

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Molise, en italien Molise, région administrative de l'est-sud de l'Italie (Mezzogiorno). Sa capitale est Campobasso. La région est délimitée au nord-ouest par les Abruzzes, au nord-est par la mer Adriatique, à l'est par les Pouilles, au sud par la Campanie et à l'ouest par le Latium. Il s'agit d'une région essentiellement montagneuse, s'étendant sur l’Apennin calcaire. Les massifs montagneux à l'ouest (monti del Matese, etc.) dominent vers l'est une zone de collines sablo-argileuses s'abaissant doucement vers la plaine côtière de l'Adriatique, très étroite. La Molise se compose des provinces de Campobasso et d'Isernia. L'agriculture est encore importante. Pratiquée dans les vallées et sur la plaine côtière, elle concerne principalement les céréales, la vigne, les fruits (agrumes) et les légumes. L'élevage traditionnel (bovins, ovins) dans les montagnes est en plein déclin. Les principaux secteurs industriels sont l'agroalimentaire (viticulture), les cimenteries et les industries du bois (fabriques de meubles). Le littoral, touristique, accueille les grandes voies de communications de la région (autoroute, chemin de fer). Il s'oppose fortement aux montagnes en voie de dépeuplement. L'histoire de la Molise se confond avec celle des Abruzzes. Ce n'est qu'en 1963 que les deux régions furent administrativement séparées. Superficie : 4 438 km2 ; population (2007) : 320 074 habitants.

« Effectivement, il est clair que c'est à travers l'homme que l'idée de désordre présente dans l'œuvre de Pascal trouvesa meilleure expression.

Et c'est du point de vue idéologique, voir philosophique que l'on observe ce désordre del'homme.On peut tout d'abord remarquer que Pascal caractérise l'homme comme un être désordonné et faible.

L'homme fuitson présent en se projetant dans l'avenir ou en s'accrochant au passé (comme le montre le fragment 43) : il estdonc désordonné puisque la logique voudrait que tout homme vive son présent et ne le fuit pas.

Or comme l'hommeest faible et désordonné, il fuit son présent pour ne pas prendre conscience de sa condition selon Pascal.De plus, Pascal nous montre dans le fragment 38 le caractère désordonné de l'homme, les deux extrêmes entrelesquels l'homme doit se cantonner : l'infiniment grand et l'infiniment petit.

L'homme apparaît ainsi comme un milieuentre rien et tout.

D'après Pascal, l'homme est de toutes parts dépassé par la puissance énorme de la nature.

Safaiblesse est immense, ses sens sont limités, son corps est infirme.

Mais face à tout cela, Pascal dit tout de mêmeque l'homme est «la mesure de tout chose».

Donc face à cette faiblesse, l'homme pense et c'est ça qui fait sagrandeur.

On voit donc bien que l'homme est totalement désordonné avec une faiblesse inévitable d'une part et unpouvoir (celui de penser) qui le grandit de la nature bien que tous les hommes n'en fassent pas bon usage.Par ailleurs, on peut voir que Pascal casse les ordres et met en doute la place des puissants.

Pour lui, plus l'hommeest puissant dans sa fonction, plus il est faible dans sa condition.

Il critique donc le roi à de nombreuses reprisesdans les Pensées car ce dernier est vaniteux puisqu'il a le sentiment d'être grand alors que ce n'est qu'éphémère etqu'un seul coup d'état ou la mort pourrait tout lui faire perdre.

Il dénonce aussi les «puissants» tels que les docteursqui par leur apparence paraissent intelligents et pleins de savoir mais qui en réalité n'ont que l'apparence et seservent de l'habit pour se faire respecter et masquer leur ignorance.

De plus, lorsque Pascal s'intéresse àl'organisation de la cité au fragment 28, il renverse une fois de plus les ordres puisqu'il remet en cause la place deceux qui gouvernent en affirmant que ce n'est pas forcément celui qui a les plus grandes capacités à gouverner quigouverne.Cependant, on peut terminer en disant que malgré ce désordre apparent de l'homme, Pascal distingue trois ordresclassés distinctement au niveau philosophique.

En effet, il place l'ordre du cœur (de la charité) au-dessus de tout,ce qui est tout à fait normal étant donné ses convictions religieuses selon lesquelles Dieu serait supérieur à tout.

Ilplace ensuite l'ordre des esprits (la raison) qui a ses faiblesses et ses limites, et enfin le plus bas niveau est celui del'ordre du corps (les apparences).

On voit donc encore que l'homme (usant de sa raison et étant en lien direct avecles apparences) ne peut être qu'en dessous de Dieu (de l'ordre du cœur).D'après tous ces éléments, on voit donc bien que la principale mise en valeur du désordre dans les Pensées setrouve à travers l'homme et ses faiblesses et que Pascal met tout de même en place un ordre où l'homme est bienévidemment au plus bas échelon. Aux termes de notre réflexion, on peut dire que dans cette ambiguïté entre l'ordre et le désordre, c'est plutôt l'ordrequi domine d'un point de vue formel et plutôt le désordre au niveau du contenu.

Cependant, cette affirmation doitêtre nuancée car il est clair que l'ordre et le désordre se complète dans les Pensées bien que parfois l'un soit plusévident que l'autre.

On peut donc conclure que bien qu'en apparence les Pensées semblent être un mélangeorganisé d'opinions, il en reste que cette œuvre, certes peut-être floue en apparence, est basée sur unraisonnement logique rigoureux et une rhétorique stricte et ordonnée au service d'une pensée claire mettant enévidence le désordre de l'homme.

Une fois de plus, et comme Pascal nous le montre dans l'œuvre à plusieursreprises, nous pouvons conclure qu'il ne faut pas se fier aux apparences et que cet ouvrage, même s'il renverseparfois les «ordres», reste très ordonné.. »

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