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MONOD, Jacques (9 février 1910-31 mai 1976) Biochimiste Depuis Charles Nicolle en 1928,

Publié le 02/02/2013

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MONOD, Jacques (9 février 1910-31 mai 1976) Biochimiste Depuis Charles Nicolle en 1928, aucun Français n'avait obtenu le prix Nobel de Médecine et de Physiologie lorsque Jacques Monod, François Jacob et André Lwoff le reçoivent en décembre 1965 pour leur travaux sur la régulation génétique de la synthèse des enzymes et des virus. Jacques Monod a vécu toute son enfance dans le Midi de la France. Sa mère est américaine d'origine écossaise, née dans le Milwaukee, son père descend d'une longue lignée de pasteurs, médecins, professeurs protestants, mais ne suit pas la tradition familiale : il est peintre. Et immensément cultivé. Entre un remarquable professeur de lettres classiques au lycée de Cannes et des parents curieux de tout, la formation du jeune Monod est riche et ouverte. Pourtant c'est l'influence de son père, scientiste convaincu, lecteur de Darwin, qui le pousse vers les sciences. En 1928, il s'inscrit à la Sorbonne. Il avouera avoir découvert assez rapidement à quel point l'enseignement scientifique était obsolète, et devoir son initiation à la biologie à des chercheurs plus âgés que lui de quelques années : André Lwoff, Boris Ephrussi, Louis Rapkine, bientôt savants de renommée mondiale. Après son doctorat passé en 1931, et quelques années comme maître assistant, il part aux Etats-Unis qu'il connaît déjà grâce à sa mère. Il a obtenu une bourse de la Fondation Rockfeller qui lui permet de passer l'année 1936 au Caltec (California Institute of Technology), la pointe de l'enseignement scientifique américain. De retour en France, il se marie en 1938 avec une archéologue spécialiste de l'Extrême-Orient, qui sera conservateur du musée Guimet. La guerre le mobilise : il se bat sous l'uniforme puis entre en Résistance. Il sera décoré de la croix de Guerre en 1945. Puis il entre à l'Institut Pasteur dans le département d'André Lwoff. Ainsi se trouve formée, avec François Jacob, l'équipe dont les travaux ouvrent la voie royale de la recherche en biologie cellulaire et en génétique -- travaux qui détermineront le sens des recherches pour les décennies à venir. En 1954, il dirige le département de biochimie cellulaire ; en 1959 il enseigne à la Sorbonne la chimie du métabolisme. En 1965, Lwoff, Jacob et Monod deviennent une triple gloire nationale, faisant ainsi reconnaître à la recherche française une valeur internationale. C'est grâce à eux sans doute que la biologie connaît son développement actuel. En 1967, il est reçu au Collège de France et en 1971, il devient directeur de l'Institut Pasteur. Mais ce grand homme de sciences, musicien et régatier à ses heures, est aussi un homme de conviction. Pour lui, " science sans conscience n'est rien ". Ainsi, à Bobigny en 1972, au procès houleux d'une jeune fille de dix-sept ans accusée d'avortement, il vient chaleureusement témoigner pour la défense. Et le poids comme la qualité humaine de son intervention est déterminant.
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« enseigne à la Sorbonne la chimie du métabolisme.

En 1965, Lwoff, Jacob et Monod deviennent une triple gloire nationale, faisant ainsi reconnaître à la recherche française une valeur internationale.

C’est grâce à eux sans doute que la biologie connaît son développement actuel.

En 1967, il est reçu au Collège de France et en 1971, il devient directeur de l’Institut Pasteur. Mais ce grand homme de sciences, musicien et régatier à ses heures, est aussi un homme de conviction.

Pour lui, “ science sans conscience n’est rien ”. Ainsi, à Bobigny en 1972, au procès houleux d’une jeune fille de dix-sept ans accusée d’avortement, il vient chaleureusement témoigner pour la défense.

Et le poids comme la qualité humaine de son intervention est déterminant.. »

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