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Morgenstern, Christian - écrivain.

Publié le 28/04/2013

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Morgenstern, Christian - écrivain. Morgenstern, Christian (1871-1914), poète allemand. Né à Hambourg, petit-fils du peintre romantique homonyme (1805-1867), Christian Morgenstern étudie tout d'abord l'économie politique, puis l'archéologie et l'histoire de l'art. En 1894, il gagne Berlin, « centre de tout ce qui est nouveau, vivant et original «. Il y fait la connaissance d'un groupe d'écrivains, dit « Cercle de Friedrichshagen «, qui s'oppose à la réforme naturaliste du théâtre, et grâce auquel il parvient à placer ses premières productions dans différentes revues. À partir de 1897, il publie ses premières traductions d'Henrik Ibsen et d'August Strinberg, qu'il a rencontrés à plusieurs reprises lors de voyages en Scandinavie. Entre 1903 et 1905, Morgenstern crée, avec l'acteur Friedrich Kayssler et le dramaturge Georg Hirschfeld, le trio provocateur Galgenbrüder (littéralement « les frères de gibet «, dit aussi « le Club des pendus «), pour lequel il écrit ses fameuses Chansons du gibet (Galgenlieder, 1905), dont le but avoué est de « chambouler et divertir un monde devenu absurde «. Le comique apparemment naïf, l'esprit railleur et la richesse métaphorique des Galgenlieder inspireront peu après les metteurs en scène Max Reinhardt (Schall und Rauch) et Ernst von Wolzogen (Überbretti), chez lesquels on retrouve, tout aussi virulente, la même aversion de la bourgeoisie. À partir de 1905, Morgenstern s'intéresse à la philosophie de Nietzsche, au bouddhisme, mais aussi à l'anthroposophie de Rudolf Steiner, dont il se targuait d'être l'ami. Sans renoncer à l'humour des premiers textes, les recueils de poèmes ultérieurs, comme Palmström (1910), Palma Kunkel (posthume, 1916) ou Der Gingganz (posthume, 1919), plus profonds, reflètent ces nouvelles influences. Il en va de même, ou presque (l'humour des Chansons du gibet est cette fois abandonné), pour les ouvrages lyriques Recueillement (1910) et Nous trouvâmes un chemin (Wir fanden einen Pfad, 1914), dédiés à Steiner, qui font une plus large place à la méditation et au sentiment religieux et dessinent l'orientation mystique prise par Morgenstern à la fin de sa vie. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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