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mouche tsé-tsé.

Publié le 21/04/2013

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mouche tsé-tsé. 1 PRÉSENTATION mouche tsé-tsé ou glossine, mouche piqueuse des régions tropicales d'Afrique subsaharienne dont il existe une trentaine d'espèces et de sous-espèces, parmi lesquelles plusieurs sont responsables de la transmission de la maladie du sommeil, ou trypanosomiase humaine africaine. 2 CARACTÉRISTIQUES MORPHOLOGIQUES Les mouches tsé-tsé sont de couleur terne ; le corps est gris à brun clair, et le ventre parsemé de bandes ou de taches dans les tons de jaune. Les gros yeux sont très écartés l'un de l'autre, et les pièces buccales, de type piqueur-suceur, forment une sorte de grande « trompe « (proboscis), renflée à la base et tenue dirigée vers l'avant, horizontalement, quand l'insecte ne pique pas. La vue est perçante et l'odorat développé. La taille des tsé-tsé, proboscis non compris, est de 6 mm à 16 mm selon les espèces. Les ailes très nervurées sont, au repos, repliées sur le dos à la façon des lames d'une paire de ciseaux. 3 MODE DE VIE ET REPRODUCTION Chez les tsé-tsé, et contrairement aux moustiques, le mâle comme la femelle sont hématophages (se nourrissent de sang). Ils piquent les mammifères (dont l'homme), les oiseaux et les reptiles, en fonction de leurs rencontres et de leurs périodes de « chasse « (en moyenne 35 minutes par jour seulement) ; ils les repèrent par la vue et l'odorat. Certaines espèces piquent plus volontiers les mammifères sauvages (antilopes), d'autres le bétail ou les autres animaux domestiques (cochon notamment). Les tsé-tsé se déplacent généralement par petits vols successifs. La femelle s'accouple très tôt dans sa vie (dès sa métamorphose en insecte adulte) ; les spermatozoïdes du mâle sont stockés dans ses voies génitales, de sorte qu'un accouplement suffit pour toutes ses pontes. Les larves issues de l'oeuf commencent leur développement et subissent deux mues à l'intérieur du corps de la femelle. Celle-ci pond une larve à la fois, qu'elle dépose à même le sol ou laisse tomber depuis une branche d'arbre. La larve s'enterre alors dans le sol (jusqu'à 8 cm de profondeur) et se transforme en pupe. La paroi de la pupe se rigidifie, formant une structure appelée puparium, à l'intérieur se déroule la troisième mue (nymphose). C'est une jeune mouche qui en sort et part immédiatement en quête d'un animal à piquer. 4 RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE Les mouches tsé-tsé, dont on connaît une trentaine d'espèces et sous-espèces, vivent en Afrique subsaharienne. Leur répartition régionale dépend de facteurs écologiques telles la température, l'humidité, l'existence d'ombre, mais aussi de la présence d'animaux à piquer -- les foyers de localisation pouvant être très réduits. Les zones les plus favorables à la survie et au développement des tsé-tsé sont les lisières des forêts aux abords des villages, fréquentées à la fois par l'homme, des animaux domestiques et des animaux sauvages, les galeries forestières dans les savanes, les points d'eau des savanes arborées où se concentrent les activités ménagères, les rizières, toutes les forêts dégradées (en raison de la déforestation) et les voies de communication où l'homme circule régulièrement. 5 ÉLÉMENTS DE CLASSIFICATION Les mouches tsé-tsé ou glossines forment le genre Glossina. Elles appartiennent à la famille des glossinidés, de l'ordre des diptères (mouches et moustiques). Les principales espèces responsables de la transmission de la maladie du sommeil sont Glossina palpalis, Glossina fuscipes, Glossina morsitans et Glossina tachinoides. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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