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myxomycètes (faune & Flore).

Publié le 21/04/2013

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myxomycètes (faune & Flore). 1 PRÉSENTATION myxomycètes, organismes multicellulaires, habituellement classés parmi les champignons à cause des sporanges qu'ils produisent, mais rapprochés par ailleurs des animaux en raison de leurs capacités de déplacement actif et de leurs sportes flagellées (zoospores). Les myxomycètes sont répartis en quatre groupes rassemblés deux par deux en fonction de leur mode de reproduction : les acrasiales et les trichomycétales d'une part, les plasmodephorales et les myxogastrales d'autre part. 2 MYXOGASTRALES ET PLASMOPHORALES Les myxogastrales se trouvent le plus souvent sur les tapis de feuilles mortes et les branches des arbres. On peut en distinguer environ 500 espèces par la taille et la forme de leurs corps fructifères ; certains ont des formes rameuses délicates, certains des ramifications, d'autres font apparaître de grandes masses de spores entourées d'une cloison rigide. Leur cycle de reproduction comporte deux cellules (gamètes) de sexe opposé qui fusionnent. Les cellules peuvent être flagellées ou amiboïdes (voir amibe ; flagellés), selon le degré d'humidité du sol. Après la fécondation, le noyau se divise, mais aucune cloison cellulaire interne ne se forme. Il résulte de ce processus une masse multinucléaire de protoplasme appelée plasmodium. Le plasmodium, souvent orange, s'élargit en une masse scintillante de matière muqueuse qui s'étire lentement sur le bois pourri ou l'humus. Cette masse engloutit et ingère la nourriture (généralement des bactéries). Quand la nourriture se raréfie et que la température extérieure et l'humidité sont correctes, le plasmodium se transforme en quelques heures en une série de boules : les corps fructifères ou sporanges au sein desquels une méiose engendre des spores hagloïdes. Quand les spores dispersées germent, chacune libère un gamète qui s'unira à son tour avec un gamète de sexe opposé. Les plasmodephorales sont essentiellement des parasites intracellulaires de végétaux tandis que les myxogastrales ont un mode de nutrition plus actif et ingèrent des bactéries. 3 ACRASIALE ET TRICHOMYCÉTALES Les acrasiales et les trichomycétales sont plus petites que la plupart des myxogastrales et leur groupe compte moins d'espèces (environ 50). Les cellules sont toujours amiboïdes avec un noyau unique ; elles ne forment pas de plasmodes. Le groupe constitue une grande partie de la population d'amibes du sol qui se nourrit de bactéries. Quand elles ont épuisé une zone de nourriture, elles forment des corps fructifères, mais d'une façon radicalement différente de celles des myxomycètes. Les amibes affamées se rassemblent, attirées par une substance chimique appelée acrasine secrétée par leurs semblables. L'organisme multicellulaire qui en résulte limace est remarquablement bien organisé : il a des extrémités antérieure et postérieure, se déplace vers la lumière, et s'oriente par apport à une source de chaleur. Quand elles sont au repos, les amibes de l'extrémité antérieure se mettent à produire un rameau délicat qui forme une boule terminale emplie de spores. Les spores germeront pour donner de nouvelles amibes quand les conditions redeviendront favorables. Ce cycle est asexué, bien que ce groupe ait ainsi un cycle sexué. La fusion des gamètes (amibes individuelles) produit un grand corps résistant appelé macrocyste (oeuf) qui, au moment de la germination, produit par méiose de nouvelles cellules haploïdes capables de reproduction asexuée continue. Les trichomycétales vivent sur ou dans les anthropodes ou les nématodes tandis que les acrasales vivent en saprophytes sur le fumier ou le crottin. Classification : le plus souvent, on considère les myxomycètes comme des champignons, principalement parce qu'ils furent tout d'abord observés par les mycologues, mais on leur reconnaît habituellement une parenté avec les animaux. Ils forment quatre groupes rassemblés deux par deux : d'une part les myxogastrales et les plasmophorales et d'autre part les acrasiales et les trichomycétales.

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