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navires de guerre.

Publié le 26/04/2013

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navires de guerre. 1 PRÉSENTATION navires de guerre, ensemble des forces navales et aéronavales d'un État. La marine militaire sert tout d'abord à conquérir et à défendre, alors que la marine marchande est spécialisée dans le commerce maritime. Outre le personnel et les navires, la marine militaire dispose de missiles et de forces aériennes, d'ateliers de construction navale et d'entretien de la flotte situés sur le littoral. En temps de guerre, les forces navales modernes opèrent aussi bien sous l'eau qu'en surface et dans les airs. Elles protègent le littoral d'une nation et couvrent les transports de la marine marchande, lancent des attaques contre l'ennemi -- tant sur ses côtes que sur ses navires marchands -- apportent leur soutien aux troupes alliées, débarquent des forces amphibies sur les rives ennemies. Grâce à l'utilisation de l'aviation et des missiles, elles peuvent aussi étendre leur action à l'intérieur du territoire ennemi. 2 HISTORIQUE Les forces navales organisées voient le jour en Méditerranée où, au fil des siècles, l'Égypte, la Phénicie, la Perse, la Grèce et Carthage entretiennent des flottes de guerre. Réputée pour être une puissance principalement terrestre, Rome développe sa marine durant les guerres puniques (264 av. J.-C.), ce qui lui permet d'anéantir Carthage. Les premiers bateaux de guerre romains sont des galères qui sont mues par rames et par voiles. L'arme principale dont disposent les hommes à bord est un bec ou une rame, au bout pointu, qu'ils utilisent pour transpercer les flancs des vaisseaux ennemis. À leurs côtés, des archers et des hommes d'épée ont pour mission de prendre le contrôle des bateaux ennemis en les investissant. Au cours du VIIe siècle apr. J.-C., les Byzantins mettent au point le feu grégeois, une substance enflammée qu'ils catapultent en direction des bateaux ennemis pour les incendier. 3 DÉFENSE DES ROUTES MARITIMES L'époque des grandes découvertes et du nationalisme qui débute au XVe siècle, coïncide avec le développement de voiliers plus grands et plus maniables, avec l'invention de la poudre à canon et d'instruments de navigation qui permettent l'accès à la haute mer. Aux XVe et XVIe siècles, les bateaux sont de plus en plus nombreux sur les mers car la découverte des Amériques, de la route des Indes et de la Chine, accroît l'importance des échanges et engendre des rivalités nationales pour le contrôle de ces routes maritimes. Jusqu'au XVIIIe siècle, le Portugal, l'Espagne, la Hollande, la France et l'Angleterre sont presque constamment engagés dans des guerres maritimes en vue d'obtenir la maîtrise des mers et le contrôle des routes commerciales stratégiques, qui relient les colonies aux pays dont elles dépendent. La Grande-Bretagne sort victorieuse de cette rivalité et, après la défaite des flottes franco-espagnoles au large du cap de Trafalgar en 1805, pendant les guerres napoléoniennes, elle garde sa suprématie pendant plus d'un siècle. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, les navires de combat en bois deviennent plus grands et sont conçus pour pouvoir transporter davantage d'armements. 4 LA MARINE À VAPEUR La révolution industrielle du XIXe siècle transforme en profondeur la conception du navire de combat, avec l'introduction de la vapeur comme mode de propulsion. Les coques en bois sont remplacées par des coques en fer, et ultérieurement par des coques en acier. Le canon à longue portée qui se charge par la culasse supplante les anciens modèles qui se chargent par la gueule. L'invention de la mine, de la torpille et du sous-marin contribue à révolutionner l'art de la guerre navale. L'une des principales causes de la Première Guerre mondiale (1914-1918) est liée à la volonté allemande de briser la suprématie maritime britannique. Plusieurs batailles navales se produisent et les Allemands se servent de sous-marins pour attaquer la marine marchande anglaise. Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), le rôle de l'aviation -- avec entre autres l'utilisation de porte-avions -- est prédominant dans la guerre navale. Les bombardiers et les torpilles infligent de lourdes pertes aux navires. Ils contribuent aussi à modifier la configuration des batailles, puisque désormais elles se déroulent sans même que les flottes ennemies soient à portée de vue l'une de l'autre. Comme lors de la Première Guerre mondiale, les sousmarins allemands constituent un danger pour les bâtiments alliés qui transportent à travers l'Atlantique le ravitaillement en provenance des États-Unis. Toutefois, l'aviation parvient à les combattre avec succès. Dans le Pacifique, les navires japonais subissent de lourdes pertes à la suite des attaques des sous-marins américains, isolant ainsi le Japon de ses sources de matières premières. Le radar et d'autres progrès dans le domaine des communications et de la surveillance électronique, apparus durant le conflit, font évoluer les techniques de la guerre navale. 4.1 Les grandes puissances navales Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la guerre navale connaît une révolution technologique aussi radicale que celle du XIXe siècle. La propulsion nucléaire permet aujourd'hui d'atteindre un niveau d'endurance et une vitesse jusqu'alors inégalés. Ceci est particulièrement vrai pour les sous-marins, dont l'action n'est plus entravée par la nécessité de remonter à la surface pour recharger leurs accumulateurs électriques. Les missiles téléguidés, qui ont remplacé les canons, sont désormais la première arme de guerre navale, et les sous-marins à propulsion atomique chargés de missiles à têtes nucléaires qui peuvent être tirés des profondeurs marines sont devenus la principale force de dissuasion de la guerre totale. Durant la Seconde Guerre mondiale, la marine américaine a pris la première place mondiale, détrônant ainsi l'Angleterre dans ce domaine. Avant sa dissolution, l'URSS s'était engagée dans un vaste programme de construction navale. En effet, jusqu'aux années 1960, elle n'avait compté que sur son grand potentiel défensif et même si sa marine comptait plus de navires que la marine américaine, ils n'avaient ni l'autonomie, ni les qualités, ni le tonnage nécessaires pour participer à un conflit mondial. La Marine nationale française joue un rôle essentiel dans la crédibilité de la dissuasion nucléaire, en particulier par la mise en oeuvre des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, regroupés au sein de la Force océanique stratégique (FOST). Outre ce rôle, la marine a en charge la maîtrise des mers et une capacité de projection de puissance maritime, ce qui implique la surveillance et la défense des eaux côtières (pour détecter et identifier les mouvements maritimes), le combat aéro-maritime et une capacité permanente d'action rapide, grâce à un groupe aéronaval. La marine assume également des missions de service public dans le domaine de l'hydrographie, de la surveillance constante du trafic maritime, de la lutte contre la pollution et du sauvetage maritime. Pour mener à bien ses missions, outre les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, la marine nationale dispose de sous-marins d'attaque, d'un porte-avions et d'un porte-hélicoptères, mais également de frégates lance-missiles, anti-aériennes, antisous-marins et de surveillance, ainsi que de chasseurs de mines et de transport de chalands de débarquement. L'aviation embarquée sur le porte-avions comprend des Super-Étendards pour l'assaut sur des objectifs navals et terrestres et les reconnaissances tactiques ainsi que des Alizés pour la sûreté de la force aéronavale. Elle dispose également d'une flottille de Hawkeye pour les missions de sûreté et bientôt de Rafale Marine pour la chasse et l'interception. L'aviation embarquée sur les autres bâtiments de la flotte est constituée d'hélicoptères Lynx, Alouette, Dauphin et Super-Frelon. Quatre détachements d'hélicoptères Dauphin sont répartis sur le littoral, en vue de missions de recherche et de sauvetage. Enfin, l'aviation de patrouille et de surveillance maritime comprend deux flottilles d'Atlantique 2 et des Falcon 50 Surmar pour la sûreté des approches maritimes. En 2000, les effectifs de la Marine nationale française comprenaient 59 093 personnes : 64 000 militaires dont 19 p. 100 d'appelés, et 9 602 civils, soit 12 p. 100 des effectifs de la Défense. L'organisation de la Marine nationale s'articule autour de cinq grands commandements opérationnels : la Force océanique stratégique et les forces sous-marines, la Force d'action navale, l'aviation navale, les fusiliers marins commandos et la Gendarmerie maritime. Son budget pour l'année 2000 s'élevait à 33 003 millions de francs, soit 17,6 p. 100 du budget de la Défense. 4.2 L'avenir de la marine militaire Les missiles de croisière et les torpilles, qui sont d'une extrême précision, d'une portée sans cesse plus grande et d'un pouvoir de destruction croissant, rendent désormais les grands bateaux très vulnérables. Les marines modernes vont devoir de plus en plus utiliser leurs sous-marins et se doter de bateaux rapides, du type des frégates furtives. Cependant on voit déjà apparaître sur le marché des dispositifs anti-missiles de dissimulation temporaire de navires. Plus spécifiquement adaptés aux navires de petite taille comme les patrouilleurs, ces dispositifs prévoient notamment la mise en place d'un écran de fumée qui ferait perdre sa cible au missile. En effet, le système de guidage laser ne fonctionne que si le rayon se réfléchit sur sa cible : si la cible disparaît, le missile devient aveugle. Voir marine de guerre.

« La marine assume également des missions de service public dans le domaine de l'hydrographie, de la surveillance constante du trafic maritime, de la lutte contre la pollution et du sauvetage maritime. Pour mener à bien ses missions, outre les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, la marine nationale dispose de sous-marins d’attaque, d’un porte-avions et d’un porte-hélicoptères, mais également de frégates lance-missiles, anti-aériennes, anti- sous-marins et de surveillance, ainsi que de chasseurs de mines et de transport de chalands de débarquement.

L’aviation embarquée sur le porte-avions comprend des Super-Étendards pour l’assaut sur des objectifs navals et terrestres et les reconnaissances tactiques ainsi que des Alizés pour la sûreté de la force aéronavale.

Elle dispose également d’une flottille de Hawkeye pour les missions de sûreté et bientôt de Rafale Marine pour la chasse et l’interception.

L’aviation embarquée sur les autres bâtiments de la flotte est constituée d’hélicoptères Lynx, Alouette, Dauphin et Super-Frelon.

Quatre détachements d’hélicoptères Dauphin sont répartis sur le littoral, en vue de missions de recherche et de sauvetage.

Enfin, l’aviation de patrouille et de surveillance maritime comprend deux flottilles d’Atlantique 2 et des Falcon 50 Surmar pour la sûreté des approches maritimes. En 2000, les effectifs de la Marine nationale française comprenaient 59 093 personnes : 64 000 militaires dont 19 p.

100 d'appelés, et 9 602 civils, soit 12 p.

100 des effectifs de la Défense.

L’organisation de la Marine nationale s'articule autour de cinq grands commandements opérationnels : la Force océanique stratégique et les forces sous-marines, la Force d’action navale, l’aviation navale, les fusiliers marins commandos et la Gendarmerie maritime.

Son budget pour l’année 2000 s’élevait à 33 003 millions de francs, soit 17,6 p.

100 du budget de la Défense. 4. 2 L'avenir de la marine militaire Les missiles de croisière et les torpilles, qui sont d'une extrême précision, d'une portée sans cesse plus grande et d'un pouvoir de destruction croissant, rendent désormais les grands bateaux très vulnérables.

Les marines modernes vont devoir de plus en plus utiliser leurs sous-marins et se doter de bateaux rapides, du type des frégates furtives.

Cependant on voit déjà apparaître sur le marché des dispositifs anti-missiles de dissimulation temporaire de navires.

Plus spécifiquement adaptés aux navires de petite taille comme les patrouilleurs, ces dispositifs prévoient notamment la mise en place d’un écran de fumée qui ferait perdre sa cible au missile.

En effet, le système de guidage laser ne fonctionne que si le rayon se réfléchit sur sa cible : si la cible disparaît, le missile devient aveugle. Voir marine de guerre.. »

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