obama

Titre:  Barack Obama:  politique étrangère, peut mieux faire ? Barack Obama a fait souffler un vent nouveau sur la politique américaine. Mais qui est-il? Quels sont ses chantiers en matière de politique étrangère? Sa politique étrangère est-t-elle contestée? Retour sur les premiers mois de son mandat. Qui est Barack Obama? Quels sont ses projets à l'international? Barack Obama est tout droit sorti d'un conte de fées. Issu d'un père kenyan et d'une mère hawïenne, cet ancien avocat sorti de Harvard est comparé à JFK parce qu'il passionne l'opinion. Au début de son mandat, il a annoncé qu'il fermerait Guantanamo en 2010. En outre, il promet un engagement en faveur de la paix au Proche Orient. De plus, il souhaite remettre au centre la lutte contre le terorrisme et l'extrémisme  en Afghanistan et au Pakistan. En Afghanistan il veut augmenter le niveau des forces et mettre en oeuvre une politique beaucoup plus ambitieuse d'appui à la reconstruction et au développement. Quant au Pakistan, il souhaite, des autorités et de l'armée, des actions plus déterminées dans les sanctuaires talibans  des zones tribales et dans la lutte conttre Al Qaida, d'où les fortes pressions sur Islamabad. Il veut davantage impliquer les pays voisins de l'Afghanistan et la Chine , la Russie , l'Inde, les Nation Unies et les pays européens. Il envisage, par ailleurs, un retrait d'Irak. Ainsi pour' toutes ses promessses et pour la rupture qu'il marque avec son prédecesseur en matière de politique étrangère, Obama a recu le Prix Nobel. Néanmoins che choix est vivement critiqué. Le Times dénonce, ainsi, le fait que ses promesses ne se traduisent pas en actes, et que, par conséquent, la relation Est Ouest n'a guère évolué et qu'il n'est pas à noté de progrès sur la voie d'une résolution entre Israêl et la Palestine. La politique étrangère est-elle contestée ? Tout d'abord nombreux sont ceux, comme l'amiral Mullen, à remettre en cause le retrait de l'Irak. En effet Obama doit prendre en compte la condition préoccupante des réfugiés, dispersés entre Jordanie, Syrie et Liban. Quant à l'Iran il ne doit paslimiter le dialogue à la question nucléairemais il doit égalementl'étendre à la politique iranienne dans la région. Ldoit ainsi prendre en considération les déclarations hostiles de Téhéran envers Israel et le soutien étatique au terorrisme (Hezbollah, Hamas). Les milieux conservateurs sont ainsi sceptique quant à la capacité d'Obama à infléchirla posture iranienne. Selon John Mac Cai, la Russie est toujours aussi autocratiqueet ce malgréla politique d'Obama. Par ailleurs, Obama n'est pas assez ferme envers la Chine concernant les Droits de l'Homme, selon lui. Enfin Greenpeance dénonce la politique peu ambitieuse d'Obama sur le climat. En effet, il juge les 17% de réduction de gaz à effet de serre insuffisant. Les premiers contestataires de la politique d'Obama se font entendre, à l'instar de l'amiral Mullen. Pis, le Times remet en cause son Prix Nobel.