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oestrogène (Biologie et Anatomie).

Publié le 22/04/2013

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biologie
oestrogène (Biologie et Anatomie). 1 PRÉSENTATION oestrogène, hormone sécrétée par l'ovaire, impliquée dans le développement des caractères sexuels féminins et dans la régulation du cycle menstruel. 2 PHYSIOLOGIE Il existe au moins dix-huit sortes d'oestrogènes synthétisés par l'organisme, faisant partie d'un groupe de substances appelées stéroïdes. Les plus importants sont l'oestradiol, l'oestriol et l'oestrone ; l'oestradiol naturel, ou 17 ?-oestradiol, est le plus puissant de tous. Chez la femme, les oestrogènes sont synthétisés dans les ovaires, par divers types de cellules ovariennes ; leurs premières sources sont les cellules folliculaires, le corps jaune et le placenta durant la grossesse. La sécrétion ovarienne, et donc la concentration sanguine d'hormone qui en résulte, varie d'un moment à l'autre du cycle menstruel. Les oestrogènes sont également produits par la glande surrénale dans les deux sexes et par les testicules chez l'homme. La sécrétion surrénale et testiculaire est très faible, et constante (elle ne subit pas de variations cycliques). 2.1 Puberté À la puberté, se développent dans l'organisme les caractères sexuels féminins ou masculins secondaires, non liés directement aux organes génitaux. Chez la femme, ce processus est dû en partie à la très faible quantité d'androgènes tels que la testostérone, que produisent les ovaires et les glandes surrénales, mais aussi à la production importante des oestrogènes, responsables de la croissance des seins, du développement de la silhouette (arrondissement des hanches et des cuisses), et de la pilosité des aisselles et du pubis (laquelle dépend également des androgènes). Les oestrogènes sont aussi responsables du développement des caractères sexuels primaires : croissance et maturation de l'utérus, des trompes de Fallope, du vagin. Les premières menstruations apparaissent au cours de la puberté et précèdent de quelques mois le début de la fertilité. Ultérieurement, les oestrogènes favorisent le maintien des caractères sexuels qui ont été établis. Ils sont, pourrait-on dire, les hormones de la féminité, par opposition à la progestérone, qui est l'hormone de la grossesse. 2.2 Cycle menstruel Au début de chaque cycle menstruel, la concentration sanguine d'oestrogènes est faible. Cela permet à l'hypophyse de fonctionner normalement, et cela pendant toute la première moitié du cycle. L'hypophyse sécrète alors une hormone appelée FSH (voir Gonadotrophine), qui stimule le développement d'un follicule ovarien, lequel se met à sécréter de plus en plus d'oestrogènes et à augmenter leur concentration sanguine. Les oestrogènes permettent la reconstitution et la prolifération de la couche superficielle de la muqueuse utérine, qui avait disparu avec les dernières règles. Ils contrôlent également la sécrétion de la glaire par les glandes cervicales (situées dans le col de l'utérus). La glaire devient filante, plus fluide, et apte à favoriser la progression des spermatozoïdes. Vers le quatorzième jour du cycle, les oestrogènes provoquent brusquement l'ovulation, expulsion de l'ovule par le follicule, grâce à un phénomène très particulier (rétrocontrôle positif) qu'ils produisent au niveau de l'hypophyse. Dans la seconde partie du cycle, après la libération de l'ovule par l'ovaire, les vestiges du follicule restés dans l'ovaire forment une structure appelée corps jaune, qui continue à produire des oestrogènes et se met à produire de la progestérone. Celle-ci permet de préparer la muqueuse utérine à recevoir un oeuf fécondé. Si l'ovule n'est pas fécondé par un spermatozoïde lors de son passage dans la trompe de Fallope, le corps jaune régresse et la sécrétion d'oestrogènes et de progestérone s'arrête, ce qui produit les règles (saignement lié au détachement de la couche superficielle de la muqueuse utérine). Si l'ovule est fécondé, le corps jaune continue à sécréter oestrogènes et progestérone, et l'oeuf peut s'implanter dans la muqueuse utérine. 2.3 Grossesse Au début de la grossesse, le futur placenta sécrète l'hormone gonadotrophine chorionique, ou HCG, qui stimule le corps jaune et l'empêche de régresser comme au cours d'un cycle sans fécondation. Ensuite, le placenta sécrète lui-même les oestrogènes et la progestérone nécessaires au bon déroulement de la grossesse. 2.4 Action générale Les oestrogènes tendent à retenir l'eau et le sodium dans l'organisme (action qui se traduit par exemple par une légère prise de poids, ou une sensation de gonflement du ventre). Ils favorisent la synthèse des protéines, en particulier celles qui constituent la trame du tissu osseux. Ils ont aussi des effets neuropsychiques (irritabilité, par exemple). 3 UTILISATION DES OESTROGÈNES Les oestrogènes naturels ou des produits synthétiques apparentés sont employés comme médicaments, en général en association avec un progestatif (substance synthétique apparentée à la progestérone), afin de diminuer leurs effets indésirables. Ils sont administrés par voie orale, ou percutanée (avec un gel ou un système adhésif permettant au produit de se diffuser dans le sang à travers la peau), ou par voie locale (capsule, crème ou ovule gynécologiques). 3.1 Indications La contraception hormonale par la « pilule « repose essentiellement sur une propriété des oestrogènes et des progestatifs que l'on observe normalement vers la fin du cycle normal, l'effet antigonadotrope : ces substances inhibent l'hypophyse, qui cesse alors de stimuler les ovaires. Il n'y a ni maturation du follicule et de l'ovule qu'il contient, ni ovulation. En outre, la pilule contraceptive épaissit la glaire cervicale, ce qui entrave les mouvements des spermatozoïdes. Enfin, elle favorise l'atrophie de l'endomètre (la muqueuse de l'utérus), qui empêche l'implantation d'un oeuf fécondé. Habituellement, les deux hormones sont prises ensemble (dans le même comprimé) vingt-et-un jours par mois, avec un arrêt de sept jours entre deux cycles. Voir Contraception. La deuxième grande indication des oestrogènes est le traitement hormonal de substitution, destiné à pallier une insuffisance de la production par l'organisme (ablation chirurgicale des deux ovaires, ménopause, etc). Le but principal, qui n'a de sens qu'à long terme, est d'empêcher la survenue d'une ostéoporose (fragilité osseuse) due à la carence en oestrogène. 3.2 Effets indésirables La prise d'oestrogènes n'est dépourvue de risques que si elle est précédée d'une consultation et d'examens médicaux (prise de sang), et si elle fait l'objet d'un suivi médical régulier. Certains effets qui se produisent en l'absence de précautions sont sérieux : affections cardio-vasculaires (embolie pulmonaire, hypertension artérielle), maux de tête intenses, tumeurs bénignes du sein, de l'utérus ou du foie, diabète, augmentation du taux de cholestérol sanguin. Le cancer du sein et le cancer de l'endomètre sont les deux types de cancer dont le développement est influencé par le taux d'oestrogènes dans le sang, que ceux-ci soient d'origine naturelle ou artificielle (pilule contraceptive ou traitement hormonal de substitution). Le cancer du sein est plus fréquent chez les femmes qui ont eu une puberté précoce et une ménopause tardive, tandis que les femmes ayant eu un premier enfant très jeune courent moins de risques. Le rôle de la pilule contraceptive dans l'augmentation du risque de cancer du sein est très controversé. On estime généralement qu'il est peu probable que les pilules actuelles, très faiblement dosées en oestrogènes, accroissent le risque de cancer. Le cancer de l'endomètre est un cancer de la muqueuse utérine et les oestrogènes pourraient jouer un rôle dans son apparition. Mais depuis qu'ils sont prescrits accompagnés de progestérone, il semble n'y avoir aucun risque supplémentaire. Il faut aussi noter que 75 p. 100 des cas de cancer de l'endomètre surviennent après la ménopause, alors qu'il y a une forte carence en oestrogènes. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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« 3.2 Effets indésirables La prise d’œstrogènes n’est dépourvue de risques que si elle est précédée d’une consultation et d’examens médicaux (prise de sang), et si elle fait l’objet d’un suivi médicalrégulier.

Certains effets qui se produisent en l’absence de précautions sont sérieux : affections cardio-vasculaires (embolie pulmonaire, hypertension artérielle), maux detête intenses, tumeurs bénignes du sein, de l’utérus ou du foie, diabète, augmentation du taux de cholestérol sanguin. Le cancer du sein et le cancer de l’endomètre sont les deux types de cancer dont le développement est influencé par le taux d’œstrogènes dans le sang, que ceux-ci soientd’origine naturelle ou artificielle (pilule contraceptive ou traitement hormonal de substitution). Le cancer du sein est plus fréquent chez les femmes qui ont eu une puberté précoce et une ménopause tardive, tandis que les femmes ayant eu un premier enfant trèsjeune courent moins de risques.

Le rôle de la pilule contraceptive dans l’augmentation du risque de cancer du sein est très controversé.

On estime généralement qu’il estpeu probable que les pilules actuelles, très faiblement dosées en œstrogènes, accroissent le risque de cancer. Le cancer de l’endomètre est un cancer de la muqueuse utérine et les œstrogènes pourraient jouer un rôle dans son apparition.

Mais depuis qu’ils sont prescritsaccompagnés de progestérone, il semble n’y avoir aucun risque supplémentaire.

Il faut aussi noter que 75 p.

100 des cas de cancer de l’endomètre surviennent après laménopause, alors qu’il y a une forte carence en œstrogènes. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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