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Ossétie du Nord

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Ossétie du Nord, république de la fédération de Russie, située dans le sud-ouest du pays. Sa capitale est Vladikavkaz. 2 GÉOGRAPHIE L’Ossétie du Nord s’étend, au nord, sur les plaines de Ciscaucasie (bassin du Terek) ; elle est en outre occupée, au sud, par la chaîne du Caucase (Grand Caucase), hautes montagnes dont les sommets dépassent 4 500 m d’altitude. La région connaît un climat continental sec en plaine et montagnard en altitude. Dans les basses plaines, une végétation de steppe couvre des sols fertiles appelés « terres noires », puis cède la place à de denses forêts de feuillus (principalement chênes et hêtres) dès que l’altitude s’élève. Dans les montagnes, les forêts de conifères (épicéas, pins, sapins) dominent, puis se succèdent alpages, rochers nus, et enfin glaciers. L’Ossétie du Nord est administrativement divisée en huit districts. 3 ÉCONOMIE L’économie de l’Ossétie du Nord repose sur l’agriculture, le plus souvent pratiquée en terrasses (vigne, céréales, légumes), l’élevage (ovins) et les activités industrielles (métallurgie, mécanique, industries dérivées du bois, agroalimentaire). Outre la présence de mines de plomb et de zinc, des centrales hydroélectriques ont été construites à Vladikavkaz. 4 POPULATION La population d’Ossétie du Nord est concentrée dans la capitale, Vladikavkaz (315 100 habitants, estimation 2002). Les autres agglomérations importantes sont Mozdok, Beslan, Ozagir, Ardon et Digora. Les Ossètes représentent la majorité de la population (53 p. 100), les Russes un peu moins d’un tiers (30 p. 100). Les Tchétchènes et les Ingouches constituent les minorités ethniques les plus nombreuses. Les Ossètes parlent une langue appartenant au groupe des langues indo-iraniennes. Ils sont majoritairement chrétiens orthodoxes. Une minorité de la population est musulmane. 5 HISTOIRE 5.1 De la domination russe au bloc soviétique Peuplée initialement par des descendants des Alains, nomades d’origine iranienne, l’Ossétie est annexée par la Russie à l’issue d’une guerre contre les Turcs (1768-1774), qui s’achève par la signature du traité de Kutchuk-Kaïnardji (voir Russie). L’un des premiers territoires du Caucase du Nord à passer sous domination russe, l’Ossétie, et en particulier la forteresse de Vladikavkaz, est le premier avant-poste militaire de la Russie dans la région. La région administrative du Terek, à laquelle l’Ossétie appartient, est érigée en République autonome en 1918, après la Révolution russe de 1917. Théâtre de combats entre les Russes blancs et les bolcheviks (voir bolchevisme) lors de la guerre civile (1919-1920), l’Ossétie du Nord est intégrée à la République socialiste soviétique autonome (RSSA) des Montagnes constituée en 1921, tandis qu’en 1922 est créée une région autonome d’Ossétie du Sud, incluse dans la République socialiste soviétique de Géorgie. Après la suppression de la RSSA des Montagnes en 1934, l’Ossétie du Nord est érigée en région autonome de la République socialiste fédérative soviétique de Russie, avant de devenir une RSS autonome en 1936. En 1944, elle s’agrandit de l’Ingouchie, à la suite de la déportation des Ingouches et des Tchétchènes (les « peuples punis »), accusés par Staline de collaboration avec le régime nazi. À partir de 1957, sous Khrouchtchev, les Ingouches sont autorisés à regagner leur pays d’origine, mais ils ne peuvent retrouver l’intégralité de leur territoire, qui reste en partie intégré à la république d’Ossétie du Nord (en particulier le district de Prigorodny). 5.2 Une république de la fédération de Russie dans la poudrière du Caucase Avec la dissolution de l’Union soviétique, en 1991, l’Ossétie demeure coupée en deux : l’Ossétie du Nord acquiert le statut de république de la fédération de Russie en 1992, tandis que l’ancienne région autonome d’Ossétie du Sud est intégrée à la Géorgie. La petite république autonome devient alors le théâtre de nombreuses tensions. En premier lieu, elle subit les conséquences de la guerre menée par les nationalistes ossètes pour le rattachement de l’Ossétie du Sud à l’Ossétie du Nord. À l’issue de deux années de guerre civile, des réfugiés ossètes en provenance de Géorgie affluent par milliers en Ossétie du Nord. En outre, les tensions ethniques existant entre Ossètes du Nord et Ingouches donnent lieu en 1992-1993 à un violent conflit territorial — concernant le district de Prigorodny — entre l’Ossétie du Nord et l’Ingouchie voisine. Ces affrontements armés font plus de 500 victimes et provoquent la fuite de dizaines de milliers d’Ingouches. Alors que le gouvernement d’Ossétie du Nord tente de mettre en œuvre un difficile processus de réconciliation entre Ossètes, à majorité chrétienne orthodoxe, et Ingouches musulmans, il doit faire face à partir de la fin des années 1990 à la propagation de la guerre qui sévit en Tchétchénie voisine et rallume les tensions ethniques. Au mois de septembre 2004, une école de la ville de Beslan est ainsi le théâtre d’une sanglante prise d’otages perpétrée par un commando terroriste pro-tchétchène, qui se solde par la mort de plus de 360 personnes, majoritairement des enfants. Superficie : 8 000 km2 ; population (2002) : 678 200 habitants.

« d'un siècle, l'entomologiste français J.-H.

Fabre (1823- 1915) observait que les guêpes parasites des chenilles ne semblaient pas frapper au hasard, mals de manière à Immobiliser rapidement le · système locomoteur.

Un autre Français, André Steh1er, ajoute que dans certains cas le coup est porté avec une précision raffinée.

A la pointe de son aiguillon, la guêpe salt reconnattre les ganglions nerveux, et cette.

précision au cenUème de millimètre va jusqu ' au choix dea différents ganglions : la guêpe ne frappe pas n'importe lequel.

Là où les gan­ glions nerveux sont localisés en une masse unique, un coup suffit ; si la masse nerveuse est plus diffuse, plu­ sieurs coups sont nécessaires .

5 L'évolution qui a doté les guêpes solitaires de l'habi­ leté d'un chirurgien neurologue a aussi perfectionné leur sens du meilleur choix de la proie : celle-cl est toujours en rapport avec le volume du prédateur .

Saisie dans les mandibules ou les pattes de devant, la proie est généra­ lement transportée jusqu'au nid.

Chez les espèces les plus évoluées, les pattes Intermédiaires portent la proie : la liberté de mouvement ainsi acquise facilite le trans­ port il longue distance et elle permet il l'insecte d'ouvrir et de fermer son nid sans lâcher sa proie.

6 Outre l'Intérêt qu'ils présentent pour l'étude de l'adap­ tation évolutive des espèces, les eumènes rendent de grands services aux entomologistes, qui ont trouvé dans leurs nids des espèces Inconnues d'Insectes.

·. »

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