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Papini, Giovanni - littérature.

Publié le 30/04/2013

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Papini, Giovanni - littérature. Papini, Giovanni (1881-1956), poète, romancier et essayiste italien. Né à Florence dans une famille athée, il se passionne précocement pour la lecture, l'écriture et même la critique, et révèle d'étonnants dons littéraires. Au terme d'une formation philosophique, il fonde en 1903 sa première revue, Leonardo, qui fait connaître en Italie le pragmatisme américain. Il acquiert à la même époque un début de notoriété en publiant, dans divers périodiques, des critiques mordantes par lesquelles il défend notamment les positions du jeune Parti nationaliste italien. En 1908, avec son ami Giuseppe Prezzolini, il prend la tête de la revue la Voce, qui rassemble l'avant-garde de l'époque, puis en 1913, participe à la création de la revue futuriste Lacerba, dont l'un des buts est de liquider l'héritage de D'Annunzio dont se nourrit encore la poésie italienne (voir D'Annunzio, Gabriele), et pour laquelle il travaillera jusqu'à la rupture avec Marinetti. C'est dans ces mêmes années qu'il fait paraître l'une de ses oeuvres majeures, Un homme fini (Un uomo finito, 1912), dans laquelle il se livre, magistralement, au difficile exercice de l'introspection, soucieux de livrer non pas une succession d'éléments biographiques, mais selon ses propres mots, « le cours exact de [ses] événements intérieurs «. On y découvre entre autres l'extraordinaire passion encyclopédique qui s'est emparé du jeune Papini et qui, toute sa vie durant, ne l'a jamais abandonné. En 1915, c'est le poète qui se révèle avec Cent pages de poésie (Cento pagine di poesia). Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Papini publie une Histoire du Christ (la Storia di Cristo, 1921), dont le succès doit au moins autant au contenu de l'ouvrage qu'à la conversion retentissante de Papini au catholicisme, dont elle est le fruit. Suit toute une série d'ouvrages « historico-littéraires « : Saint Augustin (San'Agostino, 1930) ; Gog (1931), où s'exprime une verve satirique impitoyable à l'égard des formes contemporaines de la décadence (la société, les artistes, les hommes politiques, les courants de pensées sont tous passés au crible de la critique) ; Dante vivant (Dante vivo, 1933) ; Histoire de la littérature italienne (Storia della letteratura italiana, 1937, inachevée), etc. À la fin des années trente, en acceptant sa nomination à l'Académie italienne, Papini entérine un engagement fasciste dont il ne faisait pas mystère. Cela ne nuira pas, semble-t-il, à sa carrière littéraire qui, au lendemain de la guerre, connaît un succès polémique avec le Diable (il Diavolo, 1953) -- tentative d'étude des rapports entre Dieu et le Diable --, ouvrage accusé d'hérésie et mis à l'Index par l'Église. Atteint de paralysie progressive, il n'en continue pas moins d'écrire des recueils de réflexions -- Espion du monde (Spia del mondo, 1955) --, de souvenirs -- Passé lointain (Passato remoto, 1948) ; la Galerie des bustes (la Loggia dei busti, 1955) --, des articles pour le Corriere della Sera, réunis dans plusieurs volumes, dont Éclats (Schegge). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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