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paralysie - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

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paralysie - Mécedine. 1 PRÉSENTATION paralysie, abolition complète de la force musculaire dans une partie du corps, provoquée par une maladie ou un traumatisme du système nerveux, à la hauteur du cerveau, de la moelle épinière ou d'un nerf. 2 CAUSES ET MÉCANISMES La paralysie peut être la conséquence d'un traumatisme, d'une intoxication alimentaire, d'une infection, d'une hémorragie, d'une occlusion des vaisseaux du système nerveux ou d'une tumeur. Parmi les maladies neurologiques entraînant une paralysie, on peut citer la poliomyélite, l'infirmité motrice cérébrale et la sclérose en plaques. Un autre contexte possible est celui des anomalies congénitales du développement d'une partie du système nerveux. La paralysie est permanente s'il s'est produit une lésion sévère et étendue des cellules nerveuses, par exemple celles qui constituent un tronc nerveux. Le tissu nerveux ne peut pas renouveler les neurones gravement endommagés, et cette caractéristique physiologique limite les possibilités de récupération d'une paralysie. Les paralysies transitoires sont souvent causées par des infections, des traumatismes ou des substances toxiques qui suppriment l'activité motrice sans endommager gravement les cellules nerveuses. 3 SYMPTÔMES L'abolition de la force d'un seul muscle ou d'un petit groupe de muscles n'est pas forcément identifiée comme telle par le malade, mais se révèle à l'examen. Si le trouble est étendu, le diagnostic est plus évident, tout mouvement étant impossible dans une partie du corps. En marge de la paralysie au sens strict, il peut arriver que la force musculaire soit seulement diminuée, et non pas abolie, ce qui constitue une parésie. Les fibres nerveuses motrices provenant du cortex d'un des deux hémisphères cérébraux sont amenées à croiser la ligne médiane, au cours de leur descente dans l'encéphale et dans la moelle épinière. Elles se terminent donc dans la moelle, sur les racines des nerfs, de l'autre côté du corps. Ainsi, le cortex droit commande la moitié gauche des muscles de l'organisme, et inversement pour le gauche. Il s'ensuit que les lésions d'un côté du cerveau provoquent une paralysie dans la moitié opposée du corps (paralysie controlatérale). La paralysie d'un membre s'appelle la monoplégie ; la paralysie de deux membres situés du même côté du corps est l'hémiplégie ; la paralysie des deux membres inférieurs est la paraplégie ; la paralysie des quatre membres est la tétraplégie. La paralysie aiguë provenant de la moelle épinière et la paralysie chronique due à l'atteinte d'un nerf périphérique sont dites « flasques « : les muscles perdent leur tonus, les membres sont mous, et les réflexes sont abolis. La paralysie chronique dont l'origine siège au niveau du système nerveux central est « spasmodique «. Dans ce cas, on parle de syndrome pyramidal, le tonus musculaire de base est augmenté, les membres sont rigides et les réflexes vifs. 4 TRAITEMENT Les paralysies sont traitées en tout premier lieu par suppression, le plus précocement possible, de la cause initiale, quand celle-ci est connue et curable. On peut ainsi ponctionner un hématome consécutif à un traumatisme crânien, prescrire des antibiotiques contre une méningite bactérienne, procéder à l'ablation chirurgicale d'une tumeur cérébrale, etc. Dans les autres cas, en particulier quand la paralysie est ancienne et qu'elle est devenue irréversible, la prise en charge, symptomatique, repose essentiellement sur la rééducation, dont le fer de lance est la kinésithérapie. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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