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PEARL HARBOR - LA BATAILLE DE STALINGRAD

Publié le 09/12/2018

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PEARL HARBOR. Face à un Japon qui subit l’emprise croissante de militaires acquis à l’idée d’un grand Empire nippon, les États-Unis ont de plus en plus de mal à maintenir leur neutralité dans le Pacifique. Washington, en effet, veut maintenir la porte de l’Asie ouverte. 1940 marque le début d’une dégradation très sensible des relations. Désormais, à chaque nouvelle tentative expansionniste nippone, Roosevelt réplique par une sanction économique. Mi-octobre 1941, le parti de la guerre prend la tête  du gouvernement japonais avec le général Tojo. Le

 

26 novembre, dans le plus grand secret, conformément aux plans établis par l’amiral Yamamoto, une puissante flotte se dirige vers Pearl Harbor où se situe la plus importante base navale américaine du Pacifique. Le 7 décembre au matin, les avions japonais attaquent la base par surprise. Le bilan est catastrophique: la quasi-totalité de la flotte américaine ancrée dans la rade est anéantie; seuls trois porte-avions qui étaient en haute mer sont épargnés. Le 8 décembre 1941, Roosevelt déclare la guerre au Japon. Le 11, Hitler et Mussolini déclarent la guerre aux États-Unis. Le conflit est devenu mondial.

LA BATAILLE DE STALINGRAD. Le 22 juin 1941, Hitler lance un premier assaut contre l’Union soviétique. Le «Blitzkrieg» semble encore une fois réussir: le 20 octobre, l’armée allemande est à 100 kilomètres de Moscou. Mais l’arrivée brutale de l’hiver, conjuguée à la tactique de la terre brûlée, arrête la pénétration. L’offensive reprend au printemps 1942. La victoire à l’Est devient la priorité absolue ; elle permettra de se retourner ensuite contre la Grande-Bretagne. Parmi les cibles à atteindre,

 

Stalingrad, qu’Hitler charge le général von Paulus de  conquérir. Mais c’est compter sans le courage des Soviétiques, galvanisés par Staline. Si, à la fin octobre

 

1942, une grande partie de la ville est aux mains des Allemands, le 19 novembre, l’armée de Joukov lance une contre-offensive et encercle les troupes de von Paulus. L’arrivée en renfort de von Manstein ne réussira pas à renverser la situation. Avec une armée épuisée par le froid et la faim, von Paulus, malgré l’interdiction d’Hitler, capitule le 3 février 1943. Bilan: 90 000prisonniers et 200 000 tués. La défaite a un immense écho: elle détruit le mythe d’une armée allemande invincible.

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