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peau (Biologie et Anatomie).

Publié le 22/04/2013

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biologie
peau (Biologie et Anatomie). 1 PRÉSENTATION peau, organe protecteur recouvrant la surface externe du corps, constituant une barrière protectrice efficace vis-à-vis de nombreux agents physiques, chimiques, bactériens ou viraux. La peau contient des terminaisons nerveuses responsables des sensations du toucher, de la température et de la douleur. Dotée de glandes sudoripares et irriguée par de nombreux vaisseaux sanguins (6,5 cm2 de peau peuvent contenir jusqu'à 4,5 m de vaisseaux), elle joue un rôle important dans le maintien de la température corporelle. Elle joue aussi un rôle prépondérant dans l'absorption des rayonnements ultraviolets pour la synthèse de la vitamine D. La peau est en continuité avec les muqueuses tapissant sans interruption le tube digestif et les voies respiratoires. L'épaisseur de la peau varie de 0,5 mm pour les paupières à 4 mm ou plus pour la paume des mains et la plante des pieds. L'étude des maladies de la peau et de ses annexes constitue la dermatologie. 2 LA STRUCTURE DE LA PEAU 2.1 Épiderme et derme La peau est constituée de deux couches tissulaires distinctes : l'épiderme et le derme. L'épiderme, qui est la couche externe, est un épithélium formé de quatre types de cellules dont les plus nombreuses, les kératinocytes, synthétisent la kératine. Il comporte plusieurs assises de cellules, dont la plus externe est composée de cellules mortes, dépourvues de noyau et constituées quasi exclusivement de kératine, qui se détachent constamment de la surface (desquamation). Ces cellules sont remplacées au fur et à mesure par de nouvelles cellules à partir de la couche cellulaire basale, le stratum germinativum. Le derme, couche interne de la peau, est composé d'un réseau de collagène, de fibres élastiques, de vaisseaux sanguins, de nerfs, de lobules graisseux. C'est dans le derme que se trouve la base des follicules pileux et des glandes sudoripares. L'interface entre l'épiderme et le derme est extrêmement irrégulière : ces deux couches s'interpénètrent au niveau de papilles épidermiques et dermiques, véritables excroissances en forme de doigts. La succession de papilles est d'autant plus marquée que la peau est épaisse. Les papilles sont associées à des éminences épidermiques qui provoquent des « rides « à la surface de la peau, dont certaines sont utilisées pour l'identification (empreintes digitales). Les papilles contiennent des capillaires (très fins vaisseaux sanguins) et des terminaisons nerveuses spécialisées. Les boucles vasculaires apportent des nutriments à l'épiderme, et sont environ quatre fois plus nombreuses que les papilles nerveuses. 2.2 Annexes cutanées Ce sont les poils, les ongles et les glandes sébacées et sudoripares. Les poils sont produits par les follicules pileux, structures cylindriques de l'épithélium entourées de collagène. Chaque poil est associé à une glande sébacée. La contraction du muscle dit arrecteur (ou horripilateur)du poil, en le redressant et en abaissant son point d'ancrage, est responsable du phénomène de « chair de poule «. Les ongles sont des structures cornées, situées sur la phalange distale des doigts et des orteils. On trouve des glandes sudoripares sur tout le corps. Elles sont plus nombreuses sur la paume des mains et sur la plante des pieds que sur la face supérieure de ces derniers. Chaque glande est constituée de tubules enroulés, situés dans le tissu sous-cutané, et d'un canal qui s'étend à travers le derme jusqu'à la surface de l'épiderme. Les glandes sébacées, qui ressemblent à des sacs, sécrètent le sébum qui lubrifie et assouplit la peau. Elles s'ouvrent dans le follicule pileux à une faible distance de la surface de l'épiderme. 3 PHYSIOLOGIE 3.1 Régulation de la température corporelle Quand la température corporelle s'élève, l'énergie radiante, ou chaleur, est libérée par dilatation des vaisseaux et augmentation du flux sanguin vers la surface de la peau. Quand la température est basse, les vaisseaux sanguins se contractent afin de réduire le flux sanguin et les pertes de chaleur. Les centaines de glandes sudoripares de la peau sont sous le contrôle du centre cérébral de régulation de la chaleur. Elles sécrètent de la sueur qui, en s'évaporant, rafraîchit la surface du corps et participe au maintien de la température corporelle. À ce titre, la peau est également considérée comme un organe excrétoire. 3.2 Élasticité La peau est élastique, et, à l'exception de régions comme la paume des mains, la plante des pieds et les oreilles, elle est attachée aux tissus sous-jacents de manière assez lâche. 3.3 Couleur La couleur de la peau varie en fonction de la quantité de pigments (mélanine) synthétisés dans les cellules cutanées. Cette synthèse dépend de facteurs héréditaires et de l'exposition à la lumière solaire. La couleur est modifiée lors de certaines pathologies, comme la maladie d'Addison qui provoque une altération des pigments, ou quand des substances pigmentées sont transportées par le sang, comme en cas d'ictère. L'albinisme est une maladie caractérisée par l'absence de mélanine dans la peau, les muqueuses et les cheveux. 4 LES MALADIES DE LA PEAU Les dermatites sont des inflammations plus ou moins diffuses de la peau et qui peuvent atteindre aussi bien le derme que le seul épiderme. Elles résultent souvent de l'exposition à des substances toxiques ou à une irritation (poisons végétaux ou animaux, produits chimiques ou encore rayons ultraviolets). On réserve le nom de dermatose aux affections non inflammatoires de la peau. L'infection de la peau par des staphylocoques ou par des streptocoques pyogènes sont responsables de l'impétigo. L'érysipèle est une dermite (affection inflammatoire limitée au derme) causée par un streptocoque. Certaines infections de la peau peuvent envahir l'organisme tout entier : c'est le cas de la syphilis, de la variole et de la tuberculose. Inversement, des atteintes systémiques générales peuvent provoquer des symptômes cutanés : c'est le cas de la rougeole, de la scarlatine et de la varicelle. Plusieurs affections dermatologiques peuvent être associées sur une même surface cutanée ; un impétigo, par exemple, peut surinfecter une autre maladie de la peau, le plus souvent un eczéma. Des phénomènes allergiques liés à l'exposition à des substances auxquelles l'organisme est particulièrement sensible (allergènes) peuvent se traduire par des manifestations cutanées, comme un urticaire ou des rougeurs. Pour identifier ces allergènes, on peut effectuer des tests consistant à en déposer de petites quantités sur une légère scarification de la peau. La sensibilité éventuelle sera alors révélée par l'apparition d'une rougeur. L'eczéma, autrefois considéré comme la maladie cutanée la plus fréquente, est maintenant considéré comme étant le symptôme d'une grande variété d'affections, parmi lesquelles on trouve des irritations locales, des troubles sanguins et les allergies. La dermatomyosite est une maladie du collagène (collagénose) à manifestations cutanées initiales. Son évolution peut être grave. Parmi les autres affections cutanées, on trouve aussi les tumeurs, les kystes sébacés, les ulcères et les pigmentations congénitales ou causées par des sécrétions internes et les mélanomes (voir cancer de la peau). Les traitements des maladies de la peau dépendent de la nature des agents en cause. Voir psoriasis ; brûlure. 5 LES GREFFES DE PEAU La destruction de zones cutanées étendues peut être causée par des blessures, des brûlures, des ablations chirurgicales ou des ulcères cutanés. La régénération de la peau se produit naturellement par prolifération des cellules des bordures environnantes de peau saine et des appendices cutanés sous-jacents. Cependant, la formation de tissu cicatriciel empêche la croissance de la peau sur les zones détruites. Lorsque la zone endommagée est très étendue, sa couverture complète peut être réalisée par des greffes de peau provenant d'une autre partie du corps. La peau est prélevée par sections cutanées de pleine épaisseur ou d'épaisseur partielle. En cas de succès, la greffe est, dans un premier temps, alimentée par le sérum qui exsude des tissus lésés puis, dans un second temps, par la prolifération de capillaires sanguins au sein du greffon. Finalement, la greffe se lie à la peau environnante pour recouvrir la totalité de la zone. En général, les greffes permanentes ne peuvent se faire qu'avec de la peau transplantée à partir du corps d'un même individu (autogreffe) ou d'un vrai jumeau. Les greffons provenant d'un autre individu sont rejetés en moins d'un mois. Des greffes de peau artificielle ont également été mises au point pour servir de protection temporaire au cours de la cicatrisation. Elles sont constituées d'une couche dermique de fibres protéiques animales et d'une couche épidermique de plastique siliconé. Il est également possible de cultiver des échantillons de peau sur un milieu adapté. Voir aussi chirurgie plastique. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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« Des phénomènes allergiques liés à l’exposition à des substances auxquelles l’organisme est particulièrement sensible (allergènes) peuvent se traduire par desmanifestations cutanées, comme un urticaire ou des rougeurs.

Pour identifier ces allergènes, on peut effectuer des tests consistant à en déposer de petites quantités sur unelégère scarification de la peau.

La sensibilité éventuelle sera alors révélée par l'apparition d'une rougeur. L'eczéma, autrefois considéré comme la maladie cutanée la plus fréquente, est maintenant considéré comme étant le symptôme d'une grande variété d'affections, parmilesquelles on trouve des irritations locales, des troubles sanguins et les allergies.

La dermatomyosite est une maladie du collagène (collagénose) à manifestations cutanéesinitiales.

Son évolution peut être grave.

Parmi les autres affections cutanées, on trouve aussi les tumeurs, les kystes sébacés, les ulcères et les pigmentations congénitalesou causées par des sécrétions internes et les mélanomes ( voir cancer de la peau).

Les traitements des maladies de la peau dépendent de la nature des agents en cause. Voir psoriasis ; brûlure. 5 LES GREFFES DE PEAU La destruction de zones cutanées étendues peut être causée par des blessures, des brûlures, des ablations chirurgicales ou des ulcères cutanés.

La régénération de la peause produit naturellement par prolifération des cellules des bordures environnantes de peau saine et des appendices cutanés sous-jacents.

Cependant, la formation de tissucicatriciel empêche la croissance de la peau sur les zones détruites. Lorsque la zone endommagée est très étendue, sa couverture complète peut être réalisée par des greffes de peau provenant d'une autre partie du corps.

La peau estprélevée par sections cutanées de pleine épaisseur ou d'épaisseur partielle.

En cas de succès, la greffe est, dans un premier temps, alimentée par le sérum qui exsude destissus lésés puis, dans un second temps, par la prolifération de capillaires sanguins au sein du greffon.

Finalement, la greffe se lie à la peau environnante pour recouvrir latotalité de la zone.

En général, les greffes permanentes ne peuvent se faire qu'avec de la peau transplantée à partir du corps d'un même individu (autogreffe) ou d'un vraijumeau.

Les greffons provenant d’un autre individu sont rejetés en moins d'un mois. Des greffes de peau artificielle ont également été mises au point pour servir de protection temporaire au cours de la cicatrisation.

Elles sont constituées d'une couchedermique de fibres protéiques animales et d'une couche épidermique de plastique siliconé.

Il est également possible de cultiver des échantillons de peau sur un milieuadapté.

Voir aussi chirurgie plastique. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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